(Minghui.org) En tant que pratiquant de Falun Gong en Chine, j’explique souvent aux gens ce qu’est cette discipline et comment le Parti communiste chinois (PCC) la réprime sans aucune base légale. De nombreuses personnes à qui j’ai parlé ressentent la même chose et m’ont fait part de leurs histoires sur ce régime cruel.
« Le PCC n’a jamais traité les gens comme des êtres humains »
Une fois, j’ai croisé un cheminot retraité de 80 ans. Malgré son âge avancé, son esprit était vif et sa vision et son audition étaient excellentes. Nous avons discuté de la façon dont le PCC a persécuté des personnes innocentes lors de nombreuses campagnes politiques, allant du mouvement de réforme agraire chinois (1949-1953), qui visait les propriétaires terriens, au massacre de la place Tiananmen (1989), réprimant la démocratie. Il a exprimé sa bienveillance à l’égard des pratiquants de Falun Gong qui sont persécutés pour leur croyance depuis juillet 1999.
« Le PCC n’a jamais traité les gens comme des êtres humains », a-t-il déclaré. « Il veut que nous fassions plaisir au régime et ne nous permet pas de montrer le moindre mécontentement. » Il était heureux de renoncer à son adhésion aux organisations du PCC.
« Le PCC me doit deux vies »
Bin est un employé septuagénaire retraité d’une institution publique et il a démissionné des organisations du PCC sans hésitation. Il a dit : « Le PCC me doit deux vies. »
La première vie a été celle du père de Bin, qui était adjoint au chef du Parti d’un bourg avant la Révolution culturelle (1966-1976). Après avoir découvert que sa famille possédait des terres, les autorités ont lancé des attaques sans fin contre lui, notamment des attaques physiques et des humiliations. Il s’est suicidé à l’âge de 37 ans. La mère de Bin et ses cinq frères et sœurs ont ensuite été contraints de déménager à la campagne, où ils ont été victimes de discrimination et de famine. Les enfants ont également été expulsés de l’école.
Une autre vie a été celle du deuxième bébé de Bin. Le fœtus était déjà à terme, mais en vertu de la politique de l’enfant unique du PCC, la femme de Bin a été contrainte d’avorter à la 37e semaine. Bin espérait qu’un jour le PCC serait tenu pour responsable de ses péchés.
« Le PCC veut juste que vous la fermiez »
Dong était un homme d’affaires prospère et un bouddhiste laïc. Il savait qu’en Chine, il ne suffisait pas d’avoir de l’argent, alors il a soudoyé les personnes responsables afin de devenir directeur d’une agence gouvernementale. Pendant son mandat, il a fait des choses bénéfiques pour les habitants de la région. Comme il avait de l’argent, du pouvoir et qu’il était une bonne personne, il ne cédait pas aux fonctionnaires bureaucratiques et personne ne pouvait tirer un revenu illégal des projets gouvernementaux qu’il gérait. Mais cela a déclenché le ressentiment d’autres fonctionnaires. Ils se sont entendus entre eux et l’ont piégé. Finalement, Dong a dû démissionner et est redevenu un homme d’affaires.
Il a déclaré : « Il y a toutes sortes de problèmes en ce moment, mais le PCC veut juste que vous la fermiez. Il ne se soucie de rien d’autre que de lui-même. »
« Si nous suivons la loi, nous perdrons nos emplois »
Song est étudiant en droit et son père est directeur de bureau pour une cour intermédiaire de la ville. Une fois, il a fait un stage à la cour. Après avoir terminé, il m’a dit : « De nos jours, peu de juges suivent les faits ou les lois. »
Il s’agissait d’une affaire de blessures intentionnelles avec des faits et des preuves solides contre le défendeur. Cependant, le tribunal de première instance a statué en faveur du défendeur, et le tribunal où Song faisait son stage a réexaminé l’affaire. Certains juges ont donné des recommandations différentes, mais aucune de ces suggestions n’était conforme à la loi.
Song a ajouté : « Sur la base de ces faits, je pense que le jugement devrait être corrigé de cette façon. » Tous les autres se sont tus. Au bout d’un moment, un juge d’une cinquantaine d’années est venu le voir en lui tapotant l’épaule et lui a dit : « Si nous suivons la loi, nous perdrons nos emplois. »
Cette histoire de Song explique pourquoi il y a tant d’affaires injustes et indues en Chine. Les juges et le système judiciaire ont contourné les règles pour leur propre bénéfice. C’est notamment le cas en ce qui concerne la persécution du Falun Gong, où les procureurs et les juges inculpent et condamnent intentionnellement les pratiquants de Falun Gong pour protéger leur propre carrière politique.
« Ces fonctionnaires doivent s’inspirer du Falun Gong »
Un jour, je suis tombé sur un dirigeant d’entreprise à la retraite. Il était inquiet du chaos qui régnait dans la société chinoise et a accepté de démissionner des organisations du PCC. Il disait que presque tous les fonctionnaires du PCC sont corrompus et qu’ils détruisent le pays.
Je lui ai expliqué que les pratiquants de Falun Gong suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et lui ai donné quelques exemples de la façon dont moi-même et d’autres pratiquants sommes devenus plus attentifs aux autres et n’avons jamais pris des choses qui ne nous appartenaient pas.
« C’est génial », a dit l’homme. « Ces fonctionnaires doivent s’inspirer du Falun Gong pour être des gens bien. »
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Traduit de l’anglais
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