(Minghui.org) Comme le mari et le fils de Mme Zang Cuiqing ont tenté d’empêcher la police de la harceler en raison de sa pratique du Falun Gong, la police a arrêté cette famille de trois personnes.

Le Falun Gong également connu sous le nom de Falun Dafa est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 24 mars 2023, Mme Zang, une habitante sexagénaire de la ville de Zhuozhou, dans la province du Hebei, a été harcelée à son domicile par trois policiers. Voyant son fils prendre des photos d’eux, les policiers lui ont arraché son téléphone portable et l’ont jeté par terre, puis ils l’ont menotté. Le mari de Mme Zang s’est précipité et a essayé de les arrêter, mais ils l’ont retenu et l’ont menotté. Les trois membres de la famille ont été emmenés au poste de police local.

Le fils de Mme Zang a été libéré le soir même, mais elle et son mari sont toujours détenus au centre de détention de la ville de Zhuozhou.

Torture et humiliation

Depuis le début de la persécution, Mme Zang a été arrêtée et harcelée à plusieurs reprises en raison de sa croyance.

Elle s’est rendue à Pékin avec quatre autres pratiquants de Zhuozhou pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong et ils ont été arrêtés le 1er octobre 2000. Les fonctionnaires du gouvernement de Zhuozhou ont pris des dispositions pour que des personnes se rendent à Pékin pour les chercher et les ramener. Les autorités les ont exposés à de basses températures extérieures pendant sept jours avant de les menotter et de les suspendre par les poignets pendant trois jours. Pendant cette période, ils n’ont pas été autorisés à manger ou à dormir. Les fonctionnaires ont affirmé qu’ils avaient reçu l’ordre d’en haut de torturer les pratiquants en tant que contre-révolutionnaires et qu’ils ne seraient pas tenus pour responsables s’ils les battaient à mort.

Le 12 octobre 2000, Han Zhanshan, secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) de la ville de Zhuozhou, a interrogé les pratiquants. Devant leur refus d’abandonner la pratique de Falun Gong, Han a ordonné à ses subordonnés de les frapper.

Ren Binghui, le secrétaire du CAPJ du village, a mis à terre Mme Zang et l’a traînée sur le sol. Un groupe de policiers l’a entourée et s’est amusé à regarder comment Ren a relevé ses vêtements jusqu’aux épaules et l’a déshabillée, ne lui laissant que ses sous-vêtements.

Ma Shuhai, le secrétaire du Parti du village, et quelques autres policiers ont battu Mme Zang et l’ont fouettée avec un câble haute tension tressé.

Au bout d’un moment, Ren a suggéré de séparer le câble, car les fils plus fins infligeraient plus de douleur. Ils ont continué à battre Mme Zang jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. Ils lui ont ensuite versé de l’eau froide dessus. Lorsqu’elle est revenue à elle, ils l’ont à nouveau suspendue par les poignets, mais sans lui permettre de remettre son pantalon. Elle est restée longtemps suspendue dans un espace public, à la vue de nombreuses personnes.

Au moment où Ren essayait de lui remettre son pantalon, estimant que l’humiliation était suffisante, Bai Jinghua, le président du village, l’en a empêché. Bai a donné un violent coup de pied sur le tibia de Mme Zang, la laissant se balancer dans les airs.

Le coup de pied donné par Bai a enthousiasmé Ren. Il a demandé à Mme Zang : « Pratiquez-vous toujours le Falun Gong ? » Lorsqu’elle a répondu par l’affirmative, Ren a ordonné à des gens de la forcer à boire quelques tasses d’eau glacée, essayant ainsi de la pousser à se soulager dans ses sous-vêtements. Il a également jeté une bassine d’eau dans les vêtements de Mme Zang.

Traduit de l’anglais