(Minghui.org) Mme Yu Shuqing, habitant la ville de Yushu, province du Jilin, a été arrêtée le 19 mai 2022 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Changchun. Son arrestation a ensuite été approuvée par le parquet de Dehui. Le site web Minghui.org a récemment confirmé qu’elle avait été condamnée à une peine de trois ans de prison par le tribunal de Dehui en janvier 2023.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Persécution passée de Mme Yu

Mme Yu, âgée de 60 ans, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises depuis le début de la persécution en 1999, elle a été harcelée un nombre incalculable de fois et a été condamnée à deux peines de camp de travail.

Mme Yu s’est rendue à Pékin le 19 décembre 1999 pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été arrêtée sur la place Tiananmen et détenue à Pékin. La police lui a administré des décharges électriques avec des matraques et l’a gavée.

Après avoir été ramenée à Yushu, elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés et emmenée au camp de travaux forcés de Jiutai le 12 février 2000. Un an plus tard, elle a été transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Changchun avec 40 autres pratiquantes. Elles ont été sauvagement battues, ont reçu des décharges électriques et ont été attachées en position de l’aigle écarté. Ayant subi des traumatismes mentaux et physiques indicibles, elle n’a pas été en mesure de reconnaître sa fille et d’autres membres de sa famille lorsqu’elle a été libérée.

Mme Yu a été de nouveau arrêtée en août 2004 et détenue pendant quinze jours.

Le 3 octobre 2004, la police l’a arrêtée dans la rue alors qu’elle rentrait du travail. Ils ont fouillé son sac et l’ont arrêtée après avoir trouvé un livre de Falun Gong. Après quinze jours de détention, elle s’est vu accorder une année supplémentaire au camp de travaux forcés pour femmes de Changchun. Le gardien Ding Caihong l’a frappée avec une matraque électrique. Pendant sa détention, la police a également harcelé sa famille et tiré des coups de feu sur leur maison.

Mme Yu et son mari ont été arrêtés le 18 avril 2008 et détenus brièvement.

Afin de clarifier les faits concernant le Falun Gong, Mme Yu a remis deux brochures sur le Falun Gong au poste de police à l’automne 2008, avant d’être à nouveau arrêtée et détenue pendant quinze jours.

Mme Yu a été arrêtée une nouvelle fois le 3 octobre 2009 et maintenue en détention pendant vingt-cinq jours.

Plus de dix agents ont fait irruption chez elle le 10 juillet 2010 et l’ont emmenée dans un centre de lavage de cerveau, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution dont elle faisait l’objet. Elle a réussi à s’échapper au bout de treize jours et a été contrainte de vivre loin de chez elle pendant six mois.

Li Fenglin, directeur du Bureau 610 de la ville de Yushu, accompagné de quatre agents de police, a fait irruption au domicile de Mme Yu le 6 juillet 2011 et l’a emmenée au centre de détention de Weizigou, où elle a été détenue pendant quinze jours. La police a tenté de lui imposer une nouvelle peine de camp de travail d’un an, mais les policiers l’ont relâchée après que son mari les a soudoyés avec 5000 yuans.

Le 30 octobre 2012, la police a emmené Mme Yu dans un centre de lavage de cerveau. Deux semaines plus tard, le 13 novembre, comme elle refusait de renoncer au Falun Gong, la police l’a transférée au centre de lavage de cerveau de Changchun où elle a été privée de sommeil et a subi des violences verbales. Elle n’a été libérée que le 18 décembre de cette année-là.

Parce qu’elle a distribué des documents d’information sur le Falun Gong à l’extérieur du poste de police le 8 septembre 2016, Mme Yu a été arrêtée le lendemain et condamnée à dix jours de détention.

Elle a été arrêtée une autre fois le 14 septembre 2017 et détenue pendant cinq jours.

La police a tenté de l’arrêter à nouveau le 6 février 2018, mais les policiers ont cédé à la protestation véhémente de son mari.

Traduit de l’anglais