(Minghui.org) Bien que j’aie déjà 70 ans, de nombreuses personnes me disent que je fais des dizaines d’années de moins que mon âge. Quelqu’un m’a dit : « Vous avez l’air d’avoir tout au plus la cinquantaine. » Je sais que mon apparence jeune est le résultat de ma pratique du Falun Dafa depuis 1999. Je voudrais ici partager mon histoire et remercier le Falun Dafa ainsi que son fondateur, Maître Li.
Une vie misérable
Je suis née pauvre à la campagne dans les années 1950. Ma mère est morte quand j’avais 13 ans. Une fois, après m’être disputée avec une autre enfant, sa mère lui a dit : « Ne te comporte pas comme elle (moi). C’est une orpheline de mère. » Je me suis sentie tellement blessée que des larmes m’ont coulé sur le visage sans discontinuer. Ma mère me manquait encore plus et j’étais fatiguée de vivre dans ce monde. Mais j’ai changé d’avis lorsqu’un jour, j’ai vu mon père transpirer abondamment après avoir travaillé dans les champs. J’ai compris que je devais continuer, car si je devais mourir, qui aiderait mon père ? Depuis lors, j’ai essayé d’aider à la maison autant que possible afin d’alléger son fardeau.
Une fois adulte, j’ai travaillé très dur pour gagner de l’argent. À l’époque, le secteur de la livraison était très rentable, alors j’ai passé mon permis de conduire et j’ai acheté un camion. J’ai fait des livraisons pendant plus de dix ans. Ma santé s’est dégradée à cause de mon dur labeur et j’ai eu de nombreuses maladies, notamment des migraines, des maux d’estomac, des problèmes rénaux et des problèmes cardiaques, des insomnies et de la toux. J’avais une jambe qui avait également des problèmes et je tombais souvent lorsque je descendais les escaliers.
Je toussais aussi beaucoup et je n’arrivais pas à bien dormir. Je devais me redresser en toussant juste après m’être couchée. Cela se répétait à l’infini chaque nuit. À la fin, j’ai dû m’allonger à moitié en utilisant un édredon pour me soutenir le dos. À cause de la maladie, c’était très douloureux et je prenais beaucoup de médicaments chaque jour. Mais cela ne m’a pas aidée et les choses ont empiré. À l’époque, j’avais 45 ans et deux enfants en âge scolaire. La vie était sans espoir.
Voyant ma santé se détériorer, mon mari a décidé de vendre notre camion et notre appartement pour payer mes factures médicales. « Oui, tu peux vendre le camion. Mais si tu vends l’appartement, où vivrons-nous, nous et nos deux enfants ? » ai-je demandé. « Même si nous avons tout l’argent, il est très peu probable que mes maladies soient guéries, et on finira par tout perdre. »
« Si je meurs un jour, tu pourras garder l’argent de la vente du camion pour l’éducation de nos enfants », ai-je poursuivi. « Une fois qu’ils auront terminé l’école et trouvé un emploi, tu pourras aussi épouser une autre femme pour que je n’aie pas à m’inquiéter. »
Ma vie a changé
« Tant que je vivrai, je travaillerai dur pour gagner de l’argent », me suis-je dit. Comme je ne pouvais plus conduire le camion pour faire des livraisons, j’ai ouvert un magasin de détail. Mais en raison de ma mauvaise santé, je ne pouvais même pas rester debout pour servir les clients. Un jour de 1999, j’ai appelé ma nièce pour qu’elle vienne m’aider.
Elle avait commencé à pratiquer le Falun Dafa à l'époque et m'a apporté des livres de Dafa ainsi que les conférences audio de Maître Li. Elle a passé les cassettes audio dans le magasin et j'ai beaucoup aimé les conférences. Je me suis dit : « J’ai visité tant d'endroits dans ma vie, pourquoi n'ai-je jamais entendu parler de tels enseignements ? » J'ai repris espoir.
Ma nièce était paralysée et elle s’est rétablie après avoir écouté les conférences de Maître Li. « Puis-je guérir à mon tour si je continue à écouter les conférences ? » ai-je demandé. « Bien sûr. Quiconque écoute les conférences de Maître Li en bénéficiera », a-t-elle répondu. « Si tu écoutes et acceptes les enseignements, tes maladies seront guéries. » J’ai dit que j’aimais beaucoup ce que disait Maître Li et j’ai donc commencé à écouter les conférences tous les jours.
Les trois premiers jours, j’ai toussé toute la nuit. Le quatrième jour, j’ai écouté les conférences et j’ai dormi toute la nuit sans tousser ‒ c’était un miracle pour moi. Les conférences de Maître Li m’ont donné de l’énergie et toutes mes maladies ont disparu en l’espace d’un mois. J’ai personnellement expérimenté de nombreux phénomènes décrits dans le Zhuan Falun et toutes mes questions sur la vie ont trouvé une réponse.
J’ai acheté tous les livres de Dafa et un portrait de Maître Li. J’ai également enlevé les autels que j’avais vénérés dans le passé. La nuit précédant cette action, j’ai vu en rêve un animal courir dans la pièce, puis disparaître. Je savais que Maître Li m’avait aidé en purifiant l’environnement.
J’ai donc lu les livres de Dafa tous les jours en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les miracles se sont succédé. Après avoir commencé à faire les exercices de Falun Dafa, j’ai senti le Falun tourner en moi, et j’ai compris que le Maître nettoyait mon corps. Par la suite, je suis devenue une personne en bonne santé et heureuse.
Une nouvelle personne
Mon mari a trois frères aînés. Son père est mort lorsqu’il était jeune et sa mère les a élevés seule tous les quatre. Lorsque mon mari était à l’armée, les biens familiaux ont été répartis entre les quatre frères. Sa part comprenait une chambre dans la maison familiale. Nous étions fiancés à l’époque et sa famille nous a promis que nous pourrions vivre dans cette pièce après le mariage.
Lorsque mon mari a pris sa retraite de l’armée et que nous nous sommes mariés, il a découvert que son troisième frère, Dong, louait la chambre et percevait le loyer à son insu. Comme Dong et sa femme ne nous autorisaient pas à vivre là, nous avons dû dépenser de l’argent pour louer un endroit où loger ailleurs. Ma belle-mère a demandé à Dong de nous rendre la chambre ou au moins les revenus de la location, mais il n’a pas écouté. L’année suivante, lorsque mon mari et moi avons décidé de retourner vivre dans la maison familiale, Dong a tout fait pour nous en empêcher. Le terrain qui avait été attribué à mon mari était également occupé par Dong. À cette époque, tous les habitants de la campagne cultivaient leurs propres légumes et personne ou presque n’en vendait. Sans terre pour cultiver des légumes, nous n’avions même pas de légumes à manger. Certains voisins étaient compatissants et nous en donnaient de temps en temps.
Je me suis plainte à mon mari que Dong était une telle brute qu’il occupait notre chambre et notre terrain depuis plus de deux ans. Par conséquent, nous étions comme deux mendiants. Mon mari n’a pas eu le choix et s’est tourné vers son oncle qui, en tant qu’aîné de la famille, avait présidé au partage des biens il y a deux ans. Son oncle était bouleversé et est allé voir Dong pour le raisonner. Mais Dong et sa femme Dai ont refusé, et Dai a même lancé des grossièretés à mon mari. Pour éviter d’autres conflits, mon mari a dû renoncer. Je lui en voulais, mais je ne pouvais rien faire.
Un jour, mon mari et moi sommes allés rendre visite à sa mère, qui vivait avec Dong depuis le partage des biens. Mon mari a dit à Dong : « Je pensais cultiver des légumes sur le terrain, sinon il n’y a pas de légumes à manger. » Dong, contrarié, lui a dit : « Tu ne peux pas te contenter d’écouter ta femme. Si elle en parle encore, tu dois la battre. » « Pourquoi ? » ai-je répondu. « Elle ose discuter », a poursuivi Dong. En désignant mon mari, il a dit : « Es-tu un homme ? Si c’est le cas, tu dois lui donner une leçon. » J’étais en colère parce que Dong continuait à parler comme ça et à me lancer des grossièretés. J’ai pris un bâton en bois et j’ai dit : « D’accord, réglons cela une fois pour toutes. »
Une autre fois, Dai a dit qu’ils avaient perdu des légumes et qu’elle soupçonnait que je les avais volés. Elle a demandé à l’oncle susmentionné de chercher les légumes chez moi. Je suis entrée dans une colère noire : « Pourquoi Dong et toi nous harcelez-vous à tour de rôle ? » À ce moment-là, Dai est venue chez moi. Sans dire un mot, je l’ai attrapée et je l’ai frappée. Je lui ai même arraché des cheveux et j’ai laissé son visage couvert d’ecchymoses. Mon oncle et mon propriétaire nous ont séparées. C’est ainsi que la querelle entre nous s’est aggravée.
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999, j’ai décidé de devenir une personne bonne et meilleure selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J’ai continué à regarder à l’intérieur et j’ai exigé de moi que je devienne plus attentionnée envers les autres. Chaque fois que Dong avait besoin d’aide, je l’aidais. Lorsque sa fille s’est inscrite à l’université, il m’a demandé si je pouvais l’aider à faire ses devoirs. J’ai invité ma nièce à rester chez moi et je lui ai donné de l’argent quand elle est partie.
Dong avait l’intention de construire une nouvelle maison, mais il avait peur que je me dispute avec lui au sujet du terrain. Il a demandé à quelqu’un de vérifier auprès de moi et a offert de l’argent pour acheter le terrain. J’ai souri à cette personne et je lui ai dit : « De nombreuses années ont passé et je ne veux plus de ce terrain. Oui, Dong peut y construire une maison. »
Mais Dong n’osait pas commencer, craignant que je ne lui cause des ennuis. Je lui ai rendu visite et lui ai dit : « Nous sommes une seule famille et je t'en prie, vas-y. Tu n’as pas besoin de me payer. » Dong et Dai ont été surpris, et j’ai dit : « Je suis maintenant une pratiquante de Falun Dafa. Maître Li nous a dit d’avoir de la considération envers autrui, tu peux me faire confiance. »
En raison de ces changements, mes proches et mes voisins aimaient parler avec moi. Ils disaient que j’avais toujours une attitude positive. Quand je leur ai dit que c’était grâce aux enseignements du Falun Dafa, ils ont été d’accord et ont dit que le Falun Dafa m’avait transformée en une meilleure personne.
Famille bénie
Après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à réprimer le Falun Dafa en juillet 1999, je me suis rendue dans la ville provinciale et à Pékin pour faire appel. J’ai été arrêtée et constamment harcelée par les fonctionnaires du gouvernement, même après avoir été libérée. Mes proches et mes voisins m’ont exhortée à cesser de pratiquer le Falun Dafa : « Cette méthode du Falun Dafa vous mettra en danger et affectera l’avenir de vos enfants. » Ils ont parlé de moi et m’ont regardée de haut.
L’un d’entre eux m’a demandé : « Si les autorités vous interrogent, vous pouvez simplement leur dire que vous avez cessé de pratiquer le Falun Dafa, n’est-ce pas ? » J’ai répondu que je ne pouvais pas faire cela. J’étais une personne mourante et c’est le Falun Dafa qui m’a sauvée. « Maître Li m’aidera et rien ne se passera malgré le harcèlement », ai-je expliqué. « Mes enfants en bénéficieront également en soutenant Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »
Ma fille était alors doctorante. Son université lui a demandé d’adhérer au Parti communiste chinois (PCC), faute de quoi elle ne recevrait pas son diplôme. Lorsqu’elle m’a demandé ce qu’elle devait faire, je lui ai répondu qu’elle ne pouvait pas adhérer au PCC. En fait, elle avait déjà démissionné des organisations juniors du PCC (la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers). Ma fille était d’accord avec moi et tout s’est bien passé. Elle a obtenu son doctorat et a trouvé un emploi idéal.
Mon fils est fonctionnaire et n’a pas été affecté non plus. En le voyant être promu à plusieurs reprises, ses collègues ne comprenaient pas. Une fois, lorsque je l’ai félicité pour sa promotion, il m’a répondu : « Maître Li a dit : “N’ai-je pas dit que quand une personne pratique le gong, toute la famille en bénéficie ?” » (Enseignementdu Fa à la conférence de Fa d'Australie) J’ai hoché la tête et j’ai dit : « Oui, nous devrions remercier le Falun Dafa et Maître Li. »
Après la naissance de mon petit-fils, je lui ai dit de réciter les phrases « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Il m’a suivie dans cette voie. Un jour, il a eu de la fièvre et mon fils s’est inquiété, disant que nous devions probablement aller à l’hôpital de la ville de province pour le faire soigner. J’ai demandé de l’aide au Maître. Un médecin de l’hôpital provincial m’a dit : « Ce n’est pas une maladie grave. Il a juste besoin d’une injection intraveineuse. » Nous sommes retournés à l’hôpital local pour les injections intraveineuses et mon petit-fils s’est rapidement rétabli.
« J’ai enfin rencontré des pratiquants de Falun Dafa »
Je suis allée rendre visite à mon fils quelques jours avant le Nouvel An chinois 2008. En marchant dans la rue, j’ai vu un sac sur le bord de la route. Je l’ai ramassé et j’y ai trouvé une carte d’identité et beaucoup d’argent. Il n’y avait personne aux alentours et j’ai voulu rester là à attendre le propriétaire. Mais je savais que mon fils et ma belle-fille m’attendaient pour aller travailler. Je suis donc allée chez mon fils avec le sac.
Quand je suis arrivée là-bas, j’ai vérifié à nouveau le sac. Il y avait cinq cartes d’identité avec des devises (RMB, dollars américains, dollars canadiens, etc.). Il y avait environ 40 000 yuans au total. Mon fils et moi n’avons trouvé aucune information de contact dans le sac.
J’étais inquiète, car nous n’arrivions pas à joindre le propriétaire. « Pas de problème. Avec les cartes d’identité que j’ai ici, je peux aller au poste de police pour trouver les coordonnées du propriétaire », a dit mon fils. Ma belle-fille a acquiescé et a ajouté : « C’est bientôt le Nouvel An chinois. Nous devons les rapporter pour que le propriétaire puisse passer un bon Nouvel An. » J’étais très heureuse parce que je pratique le Falun Dafa et que je suis le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mes enfants ont également fait preuve de considération pour les autres.
Mon fils est revenu à la maison le lendemain et a dit qu’il y avait une note à l’endroit où j’avais trouvé le sac. « J’ai perdu un sac ici. Si quelqu’un le trouve, gardez l’argent. J’ai juste besoin de récupérer les cartes d’identité. Merci », disait la note.
J’ai donc appelé le numéro figurant sur la note. C’était une femme à la voix rauque. « J’ai trouvé votre sac », lui ai-je dit. Elle était ravie. « Merci ! Je n’ai rien mangé depuis deux jours. J’étais tellement inquiète que j’avais mal aux dents et que je n’arrivais pas à dormir », a-t-elle poursuivi. « S’il vous plaît, rendez-moi les cartes d’identité et gardez l’argent. » Je lui ai demandé ce que contenait le sac et sa description était exacte. Nous avons convenu d’un lieu et d’une heure de rendez-vous.
Une autre pratiquante et moi nous sommes rendues sur place. La propriétaire du sac travaillait pour une compagnie d’assurance-vie et elle est venue avec trois collègues. Je leur ai dit que j’étais une pratiquante de Falun Dafa et je leur ai expliqué ce qu’était Dafa. Maître Li nous a dit d’être de bonnes personnes et d’avoir de la considération pour les autres. C’est pourquoi je lui rendrai tout ce qu’elle avait. N’importe quel pratiquant de Dafa ferait cela.
Je lui ai donné le sac et elle a vérifié. Le visage baigné de larmes, elle m’a pris la main pour me remercier. De nouveau, elle a sorti tout l’argent du sac et a voulu me remercier en me le donnant. « Je ne vais pas accepter parce que Dafa m’enseigne à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance », ai-je dit. « Si j’avais voulu l’argent, je ne vous aurais probablement pas appelé. »
La femme et ses trois collègues étaient toutes très touchées. « Nous savons maintenant que le Falun Dafa est juste et nous ne croyons plus à la propagande du PCC », a déclaré l’une d’elles. Au cours de notre conversation, toutes ont accepté de démissionner de leur adhésion aux organisations du PCC.
Avant de nous séparer, la femme a dit : « Je ne sais vraiment pas comment vous remercier ». J’ai répondu : « Pas besoin de me remercier, vous pouvez remercier le Falun Dafa et Maître Li. » Elles ont accepté et étaient toutes émues aux larmes lorsqu’elles sont parties. J’étais également heureuse pour elles, car cet incident leur avait permis d’apprendre ce qu’est Dafa et de bénéficier d’un avenir meilleur.
Traduit de l’anglais
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