(Minghui.org) Un habitant âgé de 61 ans, de la ville de Meizhou, dans la province du Guangdong, a été condamné à cinq ans d’emprisonnement et à une amende de 50 000 yuans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999. M. Xie Hanzhu a récemment perdu son appel et a été admis à la prison de Beijiang (située dans la ville de Shaoguan, province du Guangdong) le 19 mai 2023.
M. Xie, ancien chef adjoint de l’unité d’énergie rurale du Bureau agricole de Meixian dans la ville de Meizhou, et son épouse ont été arrêtés le 20 octobre 2021 par des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Meijiang et du poste de police de Chengxi. La police a déclaré qu’ils avaient été signalés pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong. Leurs livres sur le Falun Gong, de l’argent en espèces et d’autres biens personnels ont été confisqués. L’épouse de M. Xie a été libérée cinq jours plus tard, mais M. Xie est resté en détention au centre de détention du district de Meijiang.
Le 30 novembre 2022, le tribunal du district de Meixian a condamné M. Xie à une peine de cinq ans. Son appel a été rejeté par la cour intermédiaire de la ville de Meizhou au début de cette année.
Ce n’est pas la première fois que M. Xie est pris pour cible après avoir défendu sa croyance. Il a déjà été détenu dans un camp de travail pendant deux ans et a également passé douze ans en prison. Il a subi diverses formes de torture pendant sa détention.
Commencer la pratique du Falun Gong
M. Xie souffrait de nombreuses maladies, dont l’épaule gelée, la rhinite allergique, la neurasthénie (fatigue chronique), l’arythmie (rythme cardiaque irrégulier), la gastrite chronique, les hémorroïdes et les selles sanguinolentes. Il souffrait toujours, mais tous ses symptômes ont disparu trois mois seulement après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, le 12 avril 1996.
Il est également devenu un meilleur fonctionnaire du gouvernement, intègre, et a reçu de nombreuses récompenses pour ses performances et son dévouement.
Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, il est resté fidèle à sa croyance, ce qui lui a valu d’être licencié.
Deux ans de torture dans le camp de travaux forcés de Sanshui
M. Xie a été arrêté peu de temps après le début de la persécution et s’est vu imposer deux ans de travaux forcés.
Dès qu’il a été admis au camp de travaux forcés de Sanshui en décembre 1999, il a été accueilli à coups de poing et de pied. Les gardiens l’ont battu si sauvagement qu’il a ressenti une vive douleur dans la poitrine et a eu du mal à respirer. La douleur s’intensifiait dès qu’il essayait de parler un peu plus fort, et il était hors de question de s’allonger.
M. Xie a été soumis à de nombreuses autres formes d’abus au cours de ses deux années de détention. Les gardiens lui ont administré une fois des décharges électriques sur des parties sensibles du corps (oreilles, cou, mamelons, aisselles et plantes de pieds) avec deux matraques électriques en même temps. Ils lui ont également introduit une matraque électrique dans la bouche et l’ont maintenue pendant près d’une heure. Il a eu des ampoules par la suite.
Une autre fois, un gardien lui a donné un coup de poing dans la poitrine et l’a frappé dans le dos avec des bottes en cuir. Il l’a également saisi par les cheveux et lui a frappé la tête contre le sol. Il a également donné des coups de pied et des coups de fouet à M. Xie. Plus tard, il a traîné M. Xie dans des toilettes et lui a fait baisser la tête vers les toilettes à fosse pendant dix minutes, le forçant à inhaler l’odeur fécale.
Parfois, les gardiens l’ont forcé à maintenir une certaine posture pendant plusieurs jours d’affilée ou à rester debout dans le champ sous un soleil brûlant pendant de longues périodes. Ils lui ont également versé de l’eau froide sur la tête pendant une demi-heure en plein hiver.
En juillet 2000, les gardiens ont ordonné à cinq détenus de presser M. Xie sur le sol pour qu’il s’assoie contre un lit. Quatre personnes ont ensuite tiré ses membres dans différentes directions aussi fort qu’elles le pouvaient. Il a ressenti une douleur atroce. Ses mains et ses pieds ont ensuite enflé et, pendant plusieurs jours consécutifs, il n’a pas pu se pencher ou s’accroupir et a eu du mal à s’endormir le soir à cause de la douleur.
Illustration de torture : Membres tirés dans différentes directions
M. Xie a également été contraint de travailler sans rémunération pendant plus de dix heures par jour, parfois sans dormir. S’il n’atteignait pas son quota, il recevait des décharges électriques ou était fouetté à l’aide d’une cravache métallique enveloppée de caoutchouc.
À la fin de sa période de détention en décembre 2001, M. Xie était émacié et ses cheveux étaient devenus gris. Il n’a cependant pas été autorisé à rentrer chez lui, car des agents du Bureau 610 du district de Mei et des services de police l’ont saisi dans le camp de travail et l’ont transféré dans divers centres de détention pour tenter de lui faire renier sa croyance. Il a ensuite entamé une grève de la faim en signe de protestation et a été libéré le 31 décembre 2002.
Torture horrible en garde à vue
Le 3 février 2005, M. Xie et cinq autres pratiquants ont été arrêtés sur un site de production de documents (pour l’impression de documents contenant des informations sur le Falun Gong). Du 23 au 28 de cette année-là, il a été brutalement torturé au Département de police du district de Meijiang par les agents Chen Zhidong, Tian Xuelong, Li Jianlu, Xue Qingwen et Huang Songfeng, qui ont tenté de lui faire révéler les détails du site de production.
Les policiers ont tordu une main derrière son dos pour qu’elle rencontre l’autre main tirée par-dessus son épaule. Ils ont ensuite menotté les deux mains ensemble et attaché une corde à la menotte. Ils l’ont suspendu par la corde, les pieds décollés du sol. Ils ont surnommé cette torture « voler en avion ».
Illustration de la torture : Mains menottées dans le dos
Lors d’une autre séance de torture, les policiers ont forcé M. Xie à s’accroupir, le dos appuyé contre une chaise en bois. Ils lui ont passé les menottes derrière le dos et l’ont attaché au siège de la chaise. Une personne a tendu la menotte et une autre a utilisé un gourdin pour frapper continuellement les paumes et les doigts de M. Xie. Ses doigts sont devenus sombres et enflés et ont perdu toute sensibilité par la suite.
Les policiers ont néanmoins continué à torturer M. Xie, les mains toujours menottées à la chaise. Ils l’ont attaché avec une corde, lui ont couvert les yeux avec une serviette et lui ont fermé la bouche avec du ruban adhésif. Ils ont ensuite allumé deux cigarettes et les ont introduites dans ses deux narines, le forçant à inhaler la fumée. Lorsque les cigarettes étaient toutes consumées, ils les remplaçaient par des nouvelles. Cette nuit-là, ils ont utilisé un total de dix cigarettes. Il s’est évanoui par manque d’oxygène. Les policiers lui ont versé de l’eau froide sur le visage pour le ranimer.
Les policiers ont également eu recours à une torture qui a provoqué de graves lésions internes, mais aucune marque visible. Ils ont forcé M. Xie à s’accroupir, puis ont placé un livre épais sur son dos. Ils ont martelé le livre avec force, lui causant de graves douleurs à la poitrine.
Une autre fois, les policiers ont attaché les mains de M. Xie derrière son dos à un tuyau d’eau. Ils lui ont ensuite enfoncé la tête dans un seau rempli d’urine diluée. Il a ainsi été forcé de boire l’eau de l’urine. Lorsqu’il s’est débattu, ils lui ont versé tout le seau d’urine sur la tête. Compte tenu du temps froid et humide du mois de février, il a été pris de frissons. La police a répété la même torture la nuit suivante. Chaque nuit, ils lui ont versé six seaux d’urine. Comme si cela ne suffisait pas, les policiers l’ont également plaqué au sol et se sont mis sur son dos. Le bas de son dos a été gravement blessé et il ne pouvait plus s’accroupir.
Reconstitution de la torture : Se tenir debout sur le dos de la victime
Les policiers ont également serré les menottes au maximum pour infliger à M. Xie la plus grande douleur possible. Ils ont plié ses doigts vers l’arrière et lui ont pincé les ongles. Ils ont également utilisé des cure-dents pour lui piquer les fesses et lui ont piétiné les orteils (il ne portait que des pantoufles avec les orteils apparents).
Condamné à douze ans de prison
M. Xie a été condamné à douze ans de prison par le tribunal du district de Meijiang le 4 août 2005 et a été admis à la troisième prison de la province du Guangdong (également connue sous le nom de prison de Meizhou) à la mi-septembre de la même année.
Les gardiens de prison ont soumis M. Xie à diverses formes d’abus. Il a refusé de renoncer à sa croyance et a été soumis à un « contrôle strict ». Tous les jours, de 6 heures à 3 heures du matin, on lui a ordonné d’assister à des séances d’étude visant à dénigrer le Falun Gong. Lorsqu’il a refusé d’obtempérer, plusieurs détenus l’ont plaqué au sol et l’ont sauvagement battu.
Il a crié « Falun Dafa est bon ! » et a été encore plus maltraité. Les détenus lui ont étalé des excréments sur la bouche ou lui ont bourré la bouche avec un chiffon imbibé d’eau dans la cuvette des toilettes. Ils lui ont également mis de lourdes chaînes aux pieds et ont apporté deux haut-parleurs. Dès qu’il criait « Falun Dafa est bon », ils mettaient les haut-parleurs au volume maximum pour étouffer sa voix. Huit détenus se sont relayés pour le battre 24 heures sur 24 afin de le forcer à abandonner sa croyance.
Ils l’ont également forcé à s’asseoir sur un petit tabouret sans bouger pendant de longues périodes. Le moindre mouvement de ses lèvres lui valait une gifle. Ses fesses suppurent et suintent le sang. Sa chair est restée collée à ses sous-vêtements et un morceau de sa chair s’est détaché plus tard lorsqu’il a essayé de se déshabiller et de se doucher.
Instrument de torture : Petit tabouret
Les gardiens ont également privé M. Xie de sommeil. Il n’avait droit qu’à deux heures de sommeil tous les six jours. Un jour, alors qu’il refusait de rédiger une déclaration de renoncementà sa croyance, le détenu Xu Mianyi lui a donné un coup de poing dans le dos et l’a fait tomber. L’une de ses côtes a été fracturée.
Après avoir été libéré le 2 avril 2015, M. Xie a continué à être harcelé par les autorités. En août 2019 et en juin 2021, il a été harcelé par Deng Chenghua (vice-chef du Bureau 610 du district de Meijiang), par le capitaine Qiu du Bureau de la sécurité intérieure du district de Meijiang, ainsi que par des agents du poste de police de Chengxi et du comité local de la rue.
Informations sur les responsables de la persécution :
Prison de Beijaing : +86-751-8836109
Voir aussi :
M. Xie Hanzhu placé à nouveau sous contrôle strict dans la prison de Meizhou
Traduit de l’anglais
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