(Minghui.org) Le samedi 1er juillet 2023, l’école Minghui de Toronto a tenu sa première conférence de partage d’expériences pour les jeunes pratiquants au Scarborough Civic Centre. Quatorze jeunes pratiquants, cinq enseignants et quatre parents ont parlé de leurs expériences de cultivation.

Les jeunes pratiquants ont expliqué comment, chaque jour, ils mettaient en pratique les enseignements du Falun Dafa, notamment en apprenant à maîtriser l’envie de jouer, en éliminant le désir de suivre leurs camarades de classe, en étant capables de tolérer et de donner la priorité aux cadets de la famille, en éliminant l’utilisation excessive des appareils électroniques, etc. Les adultes ont expliqué comment ils ont porté attention à leur conduite et à être de bons modèles pour les enfants et comment ils ont surmonté les difficultés et les blocages dans le processus éducatif.

Se cultiver réellement

Miao Miao, 8 ans, pratique le Falun Dafa depuis toujours. En lisant les enseignements, elle a appris à prendre les autres en considération.

Une fois, les parents de Miao Miao l’ont emmenée avec son frère dans un magasin populaire. Il y avait une activité pour les enfants où un homme gonflait des ballons en leur donnant différentes formes, puis il les distribuait. L’une des organisatrices a vu Miao Miao regarder sagement et a demandé à l’homme de lui donner un ballon. Elle a décliné l’offre. Elle n’a pas pris le ballon alors même que la femme le lui a proposé à deux reprises.

Ses parents étaient perplexes, car Miao Miao regardait l’activité depuis longtemps et semblait aimer les ballons. Elle a dit : « J’ai adoré l’activité, mais je voulais que le ballon profite à un autre enfant. » En partant, Miao Miao a vu un enfant qui était arrivé en retard recevoir un ballon.

Miao Miao a dit qu’elle a participé à des défilés et marché avec les adultes quand elle avait cinq ans. Cependant, elle ne pouvait pas marcher durant tout le trajet à l’époque. Ses parents la portaient quand elle était fatiguée.

À l’âge de six ans, elle a pu marcher durant tout le trajet en tenant une bannière. Habituellement, elle tient une banderole avec son frère aîné et plusieurs jeunes pratiquants. Elle et son frère ne discutent pas ou peu pendant le défilé. Elle a dit : « C’est parce que nous ne sommes pas ici pour jouer, mais pour clarifier la vérité. Pendant certains défilés, le soleil tape fort et il fait chaud, cependant je m’arrête rarement pour boire parce que je veux que les gens voient à quel point les pratiquants de Falun Dafa sont dévoués. Parfois, les spectateurs nous crient après ou nous injurient. J’avais un peu peur quand j’étais plus jeune, mais maintenant, je n’ai plus peur parce que je sais que ces gens sont manipulés par des êtres pervers dans d’autres dimensions. »

Plus tard, Miao Miao a rejoint l’équipe des Fées célestes. Les jeunes filles ne parlent pas, ne boivent pas d’eau et ne se reposent pas pendant les défilés. Elle a expliqué : « J’arrivais à le faire avant qu’on me demande d’être une fée. Quand maman m’a demandé : “Veux-tu dire à tout le monde que tu as un beau costume de fée ?” j’ai dit que ce n’était pas nécessaire parce que ce serait considéré comme vouloir se faire remarquer. »

Aujourd’hui, Miao Miao est en CE2 dans une école publique. Ses camarades de classe ne pratiquent pas le Falun Dafa. Elle leur a parlé du Falun Dafa et de la persécution en Chine. « Je leur dis que la théorie de l’évolution est fausse, que les humains ne viennent pas du singe et que les divinités existent. Ils sont d’accord avec moi. Je dis aussi à mes amis que Shen Yun est un spectacle merveilleux et qu’ils devraient aller le voir. »

Ne pas répondre lorsqu’on est frappé ou injurié

Sheng Yuan a 12 ans cette année et cultive avec sa famille depuis sa plus tendre enfance. Ce jour-là, son partage traitait de la façon dont il a abandonné son ressentiment envers sa sœur cadette. Les conflits survenaient souvent. Il a dit : « Nos disputes constantes épuisaient mes parents. Pourtant, chaque fois que j’essayais de changer mes habitudes, de nouveaux problèmes surgissaient et les conflits s’intensifiaient. Je ne pouvais pas me contrôler et je me disputais avec ma sœur. »

Une fois, il a lu un poème intitulé « Qui a raison, qui a tort » dans Hong Yin III. « J’ai immédiatement abandonné ma colère et mon ressentiment. J’ai décidé de mémoriser ce poème dans le but d’être capable de me contrôler lorsque des conflits surgiraient à l’avenir. Après avoir mémorisé le poème, j’ai progressivement appris à endurer les conflits. Quand ma sœur me disputait, j’arrêtais d’argumenter. Quand elle me frappait, je ne ripostais pas. J’ai découvert que je pouvais endurer le fait d’être injustement traité. »

Sheng Yuan a également réalisé qu’il ne devait pas être tolérant seulement envers sa sœur, mais aussi dans ses relations avec les autres. Il a déclaré : « Maintenant, je veux étendre ma tolérance à chaque instant au lieu de ne pouvoir endurer qu’à certains moments. J’espère pouvoir être tolérant envers mes camarades de classe et les enseignants à l’école. »

Apprendre à faire les exercices en étant concentré

Ju Zheng, 8 ans, est un élève en CE1 à l’école Minghui. En 2021, il a participé au camp d’été organisé par l’école et s’est senti comblé parce que tout le monde faisait les exercices et lisait le Fa tous les jours. Après les vacances d’été, il a dit à ses parents qu’il voulait continuer à étudier à l’école Minghui. Bien qu’il habite loin de l’école, ses parents ont soutenu et respecté son choix.

Les élèves méditent pendant une heure tous les vendredis. Ju Zheng a dit : « J’ouvrais souvent les yeux quand je faisais les exercices. Je ne pouvais pas rester assis et mon esprit vagabondait. Je dérangeais même les autres. Lorsque l’enseignante a découvert mon problème, elle a trouvé une solution : elle a demandé au responsable d’une classe de terminale de m’accompagner pendant que je faisais les exercices. » Ju Zheng savait que l’intention de l’enseignante était de l’aider à faire les exercices avec un esprit calme alors il a accepté l’arrangement.

Il a dit : « L’élève de terminale s’est assis derrière moi quand je faisais les exercices. Il y avait un miroir à côté de nous. Il voyait chacun de mes mouvements et me corrigeait quand mes gestes n’étaient pas corrects. Aussi, il m’alertait quand j’ouvrais les yeux. »

Cette méthode s’est avérée efficace. Lentement, Ju Zheng a pu calmer son esprit. Il a commencé à aimer faire les exercices. « Maintenant, je me sens à l’aise quand je médite. Je sens aussi mes mains flotter de haut en bas lorsque je fais le troisième exercice. Plus je me sentais détendu, plus je voulais faire les exercices. »

Cependant, lorsque le camarade de classe de terminale ne pouvait pas faire les exercices avec Ju Zheng, il ne pouvait pas se maîtriser. Il recommençait à ouvrir les yeux et même à se gratter. Il a dit : « Je savais que je ne devais pas faire ça. Quand le camarade de classe était là, je me contrôlais. Quand il n’était pas là, je me relâchais. Je n’étais pas authentique. Je ne devrais pas faire cela pour que les autres m’apprécient. Faire les exercices correctement est ce que je dois faire. Cela n’a rien à voir avec le fait que les gens me regardent. C’est quelque chose que je dois travailler. »

Il a conclu son discours en disant : « J’espère pouvoir m’améliorer. Quand j’étudie le Fa ou que je fais les exercices, mon esprit est calme. »

Apprendre aux enfants à être altruistes et prévenants

Wang Wen a envoyé son fils de deux ans à l’école Minghui dès 2003. En 2006, le premier groupe d’enseignants de l’école a démissionné pour des raisons personnelles. Wang Wen a pensé, s’il n’y a pas d’environnement de cultivation comme celui de l’école Minghui, comment les enfants pourront-ils bien avancer sur le chemin de la cultivation ? À partir de cette année-là, elle a pris la responsabilité de s’occuper des jeunes pratiquants pendant l’étude collective du Fa à Toronto tous les vendredis.

Au début, elle n’avait aucune expérience dans l’enseignement et les enfants ne l’écoutaient pas. Sa patience diminuait avec le temps. Comme elle devait s’occuper des enfants pendant l’étude collective du Fa, elle ne pouvait pas écouter les expériences de cultivation des autres pratiquants. Privée de cet environnement de cultivation, elle s’est épuisée.

Au moment où elle était sur le point d’abandonner, une pratiquante qui était enseignante en Chine a déménagé à Toronto. Elle est venue travailler à l’école Minghui et Wang Wen a pu rejoindre l’étude collective du Fa. Plus tard, alors que de plus en plus d’enseignants et de parents rejoignaient l’école Minghui, l’environnement des jeunes pratiquants s’est amélioré. Le vendredi, les professeurs assistaient à l’étude collective du Fa à tour de rôle. De plus, il y avait davantage d’enfants qui venaient étudier le Fa le vendredi.

Wang Wen a expliqué comment elle enseigne aux enfants à être altruistes au quotidien. « Un jour, lors d’un pique-nique, j’ai fait des petits pains aux oignons que les enfants adorent. J’ai demandé à mon fils Cheng Cheng d’en donner un à chaque élève. Il ne restait plus rien pour mon fils. Il m’a dit tristement : “Maman, voilà, mon déjeuner est parti.” Je lui ai dit : “Tu te souviens de ce que je t’ai appris, plus tu partages, plus tu reçois ?” J’ai dit aux autres enfants : “Cheng Cheng a donné un petit pain à tout le monde, avez-vous quelque chose à partager avec lui ?” Les enfants ont pris la nourriture qu’ils avaient apportée et l’ont donnée à mon fils. »

Elle rencontrait souvent des problèmes similaires lorsqu’elle s’occupait des enfants : « Au début, je ne savais pas comment gérer les situations. Peu à peu, Maître Li (le fondateur de Dafa) m’a donné la sagesse et j’ai su comment les guider pour faire face aux problèmes en utilisant le principe de Dafa. Je considère les enfants comme des compagnons de cultivation. »

Inspirés à être plus diligents dans la cultivation

Les participants à la conférence ont été touchés et ont chaleureusement applaudi les jeunes pratiquants.

Linker a déclaré : « Ces jeunes pratiquants me font prendre conscience que je peux apprendre d’eux. Par exemple, ils ont parlé d’être attachés à certains aliments. Nous, les adultes, traitons souvent ces attachements comme des choses mineures et nous n’y prêtons pas attention. J’adorais les barbecues, mais quand ces envies s’enracinent dans le cœur, il est difficile de s’en débarrasser. »

Jonathan a dit : « Lorsque les jeunes pratiquants parlent de leurs attachements, il est évident qu’ils savent quels attachements ils ont, par exemple : la jalousie, le fanatisme ou vouloir se faire remarquer. Ils se sont activement débarrassés de ces attachements. J’ai trouvé que c’était très touchant. »

Kate a déclaré : « J’ai été émue et les larmes continuaient de couler parce que les partages des élèves et ceux des enseignants étaient purs. La foi des enfants envers Dafa est si forte. »

Xiao Ce a confié : « Les partages des jeunes pratiquants sont purs et simples. J’ai senti que les enfants éduqués dans l’école Minghui sont purs. C’est un exemple pour nous, pratiquants adultes. Si tous les enfants vont à l’école Minghui, il y aura de l’espoir pour l’humanité. »

Jillian a conclu : « Les enseignants ont déclaré qu’en tant qu’éducateurs, tout en s’occupant des enfants, ils réfléchissaient constamment à leur cultivation et ont surmonté de nombreuses conceptions humaines. De telles méthodes d’éducation sont inapplicables dans la société ordinaire parce que les enseignants de Minghui ont pour critère de toujours prendre leurs lacunes en compte et d’améliorer leur caractère moral avant d’enseigner aux enfants. »

Traduit de l’anglais