(Minghui.org) Bonjour Maître bienveillant ! Bonjour compagnons de cultivation !
J’ai 66 ans et je vis à Sacramento. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a trois ans. J’ai tant de choses à dire, mais je ne sais pas comment les exprimer, car je n’ai terminé qu’une troisième année d’études. Mais Dafa a considérablement changé mon esprit et mon corps, et je suis très reconnaissante envers le Maître. Avec les encouragements d’autres pratiquants, j’ai écrit mes expériences de cultivation.
Ma famille
Je suis née en 1957 dans un village du Guangxi, en Chine. Mon père était une personne bien éduquée et au grand cœur. Ma mère n’a pas reçu d’éducation, mais elle était très bonne et aidait les autres. J’ai trois frères aînés, dont le plus âgé est enseignant. Nos parents nous ont appris à être très respectueux et polis.
Après l’usurpation du pouvoir par le PCC (Parti communiste chinois), la Chine a été ruinée. La vie était très dure. Il n’y avait jamais assez de nourriture, même si nous devions nous lever à 3 h ou 5 h du matin pour travailler. Comme nous avions un peu de terre, notre famille a été classée parmi les propriétaires terriens et nous avons été brutalement persécutés. Mon père, mon deuxième frère et mon troisième frère ont tous été tués par le PCC. Le PCC a tué des innocents sans distinction pendant la Révolution culturelle.
Nous craignions chaque jour pour notre vie. Le PCC disait que chaque village devait trouver et tuer les criminels. Mon troisième frère n’avait qu’une vingtaine d’années, mais ils l’ont calomnié en le qualifiant d’« élément anti-parti ». Il a été ligoté et terriblement battu. Ils voulaient l’abattre, mais ils ont échoué trois fois. Les vieux du pays ont dit que dans le passé, lorsqu’on tirait sur des gens, si on tirait trois fois et que la personne ne mourait pas, on lui épargnait la vie. Mais le PCC croit en l’athéisme et ne se soucie pas de ces choses. Il est très cruel.
Quand mon troisième frère a été battu à mort, ma mère a dû attendre la nuit pour oser aller le voir, et elle n’a pas pu ramener son corps à la maison. Elle a dit que son corps était encore chaud et qu’il saignait. Elle avait le cœur brisé.
Craignant que les voyous du PCC ne continuent à nous arrêter, notre famille a risqué sa vie et s’est enfuie vers le nord du Vietnam. Comme nous ne connaissions pas la région, la police vietnamienne nous a attrapés et nous a renvoyés en Chine. La nuit où nous avons été arrêtés et ramenés dans notre ville natale, le PCC a tué mon père et mon deuxième frère, jetant leurs corps du haut de la montagne dans la rivière. Ils ont dit que mon père et mon frère s’étaient suicidés de peur d’être punis pour leurs crimes. Ils ont aussi dit que le propriétaire et le fils du propriétaire étaient morts, et que c’était au tour de la femme du propriétaire. Craignant pour mon frère aîné et moi, ma mère a dû tenter sa chance et nous avons fui au Vietnam. Chaque jour était terrifiant et sans espoir, comme si nous frôlions la mort à chaque instant.
Aujourd’hui, ces tragédies arrivent aux pratiquants de Falun Dafa. Les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants vivants perpétrés par le PCC sont encore plus brutaux. Le PCC est diabolique ! Entre ce que j’ai vécu enfant et la persécution des disciples de Dafa par le PCC aujourd’hui, il est clair que la nature maléfique du PCC n’a pas changé.
La vie était dure avant que je ne commence à pratiquer le Falun Dafa
Ma mère, mon frère aîné restant et moi-même avons fui vers le nord du Vietnam, mais nous avions constamment peur d’être attrapés et renvoyés en Chine. J’ai vécu au Vietnam pendant plus de 40 ans, du nord au sud, jusqu’à ce que j’immigre finalement aux États-Unis. J’ai dû faire face à de nombreuses difficultés et ma vie familiale n’était pas heureuse. J’ai traversé de nombreuses épreuves, ce qui m’a valu divers problèmes de santé. J’ai été hospitalisée à plusieurs reprises en raison de calculs rénaux, d’arthrite, de maladies cardiaques et de problèmes d’estomac. Je devais prendre un « comprimé pour le cœur » tous les deux jours pour éviter les crises cardiaques.
Ce qui est encore plus effrayant, c’est que j’ai perdu la mémoire : j’oubliais ce que je venais de dire. Au fil du temps, ma santé s’est détériorée et mes capacités physiques ont rapidement diminué. Il m’était même difficile de soulever un verre d’eau. J’ai cessé de sourire pendant des années. J’ai prié les divinités et Bouddha, j’ai pratiqué toutes sortes de qigong et exploré différents enseignements. C’était comme si une force me guidait, me poussant à continuer à chercher.
Je commence à pratiquer le Falun Dafa
L’un de mes enfants au Vietnam a entendu parler du Falun Dafa. Même s’il n’avait pas beaucoup de temps pour pratiquer, il a reconnu la bonté de la pratique et a commencé à l’apprendre en ligne. Pas à pas, il m’a enseigné le Falun Dafa. Six mois après avoir commencé à pratiquer, je ne pouvais plus manger de viande. Il m’a fallu onze mois pour en manger à nouveau, mais cela n’avait pas bon goût. Un an après la pandémie, j’ai eu la chance de trouver un lieu de pratique local et j’ai contacté des pratiquants. Plus tard, j’ai acheté le livre Zhuan Falun.
En lisant les enseignements, j’ai compris que le Falun Dafa est une pratique profonde qui implique la cultivation du caractère et des exercices physiques. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est le guide qui permet d’élever son caractère et de se cultiver avec diligence. La pratique exige de changer les vieux schémas de pensée et les points de vue, d’utiliser la pensée droite pour aborder les problèmes et de se défaire des attachements.
Le Maître a purifié mon corps. Un jour, alors que je prenais un bain et que je me lavais les cheveux, j’ai soudain remarqué que du sang coulait du bas de mon corps. J’ai pensé que je remboursais des dettes karmiques et je n’en ai pas tenu compte. Lorsque j’ai fini de me laver les cheveux, le saignement s’est arrêté. Bien qu’il m’arrive encore de saigner de temps en temps, je n’y prête pas attention.
Je peux maintenant passer deux heures sans aller aux toilettes. J’ai l’impression d’avoir l’énergie que j’avais il y a 30 ans. Je peux monter les escaliers avec une trentaine de bouteilles d’eau qui pèsent près de 20 kilos. Porter un sac de riz de plus de onze kilos à l’étage n’est pas un problème. Lorsque je suis fatiguée, le Falun se met à tourner et je retrouve rapidement mon énergie. Chaque jour que je pratique, le Falun tourne dans différentes positions, et je sais que le Maître m’aide et ajuste mon corps.
Aujourd’hui, je souris souvent et je ris même. Je n’ai plus besoin de prendre de médicaments pour soigner mon cœur. Je n’ai plus les trous de mémoire que j’avais auparavant. Je lis les enseignements jusqu’à presque minuit tous les soirs, mais je me sens reposée et énergique.
Dafa n’a pas seulement amélioré ma santé, il m’a aussi donné de la sagesse. Lorsque j’ai rencontré pour la première fois des pratiquants locaux, la communication était presque impossible. Je ne parlais ni le chinois mandarin ni l’anglais. Pour des questions simples, il fallait souvent trouver quelqu’un qui parlait cantonais ou vietnamien pour servir d’interprète. Aujourd’hui, je peux communiquer en mandarin et je comprends les messages des groupes de discussion. Je peux même aider les nouveaux pratiquants vietnamiens en les leur traduisant.
Lorsque j’ai lu le Zhuan Falun pour la première fois, il y avait de nombreux caractères que je ne pouvais pas reconnaître, et je ne pouvais donc pas lire avec les autres. Je me suis maintenant améliorée de manière significative et je pense qu’il ne faudra pas longtemps avant que je puisse suivre le rythme de lecture de tout le monde.
Outre le Zhuan Falun, je comprends presque toutes les conférences du Maître. Si j’ai atteint ce niveau en un peu plus d’un an, c’est parce que le Maître a vu ma détermination et m’a accordé ces capacités. Je suis aussi très reconnaissante de l’aide désintéressée que m’ont apportée les pratiquants locaux. Certains m’accompagnent chaque jour pour étudier le Fa en ligne et m’enseignent patiemment le chinois ; d’autres m’aident à commander des livres et m’enseignent des compétences que je ne possède pas.
Mon téléphone portable, qui ne servait qu’à téléphoner, est devenu un outil magique qui me permet de faire les trois choses. Des compagnons de cultivation m’ont aidée à installer un logiciel Internet afin que je puisse participer à des études et à des échanges en ligne au sein de grands groupes. J’ai appris à utiliser certaines fonctions de mon téléphone portable, comme la navigation cartographique pour trouver mon chemin lorsque je conduis.
Je n’ai appris à conduire qu’à l’âge de 60 ans. Je n’osais conduire que sur de courtes distances pendant la journée, et je n’osais jamais prendre l’autoroute ou conduire la nuit. Mais pour pouvoir participer aux exercices de groupe et étudier le Fa, je me suis forcée à y aller en voiture. Au début, je ne savais pas bien me garer, et je me garais donc un peu loin. Puis la police m’a donné une amende parce que je ne savais pas lire les panneaux. Aujourd’hui, je peux non seulement conduire pour participer à de nombreuses activités, mais aussi aller chercher et déposer des pratiquants.
Lors de la promotion de Shen Yun, j’ai fait une heure de route pour distribuer moi-même des documents. L’année dernière, j’ai distribué environ 8000 brochures de porte en porte. J’ai aussi aidé à ramasser et à livrer les journaux de The Epoch Times en vietnamien. Je sens que le Maître sait tout. Tant que nous voulons sauver les gens, le Maître organise tout à la perfection.
J’ai rencontré toutes sortes d’interférences lorsque je distribuais des documents. Une fois, il faisait chaud, mais j’avais oublié d’apporter de l’eau. Je n’ai pas pu m’arrêter pour en acheter à cause des contraintes de temps. Mais après avoir distribué les documents, alors que j’avais beaucoup transpiré, je n’avais pas soif.
Un jour, j’ai eu mal aux genoux et je ne pouvais plus marcher. J’ai parlé à mes genoux. Je leur ai dit : « Vous ne pouvez pas me gêner ! » Après avoir fini de distribuer des documents, j’ai réalisé que je n’avais plus mal aux genoux. Je me suis perdue en allant chez un pratiquant. J’ai fait trois fois le tour et je ne pouvais pas trouver. J’ai soudain pensé à demander de l’aide au Maître. Je me suis alors rendu compte que j’étais garée devant sa maison. Je me sentais tendue avant lorsque je voyais la police en conduisant, mais maintenant je suis calme.
Je lis et j’écoute le Fa chaque fois que j’en ai le temps, et je me fonds entièrement dans le Fa.
Ma vie est désormais très simple. Comme la personne âgée dont je m’occupe est à l’hôpital, j’ai eu plus de temps pour faire les trois choses au cours des six derniers mois. Je n’ai pas eu de revenus pendant ces six mois, mais cela ne me dérange pas. Pendant six mois, j’ai mangé le même plat tous les jours, juste pour être rassasiée. Je ne me soucie pas de savoir si mes enfants me traitent bien ou non.
Une fois, lors d’un grand partage collectif, j’ai entendu des pratiquants dire que les pratiquants âgés devraient faire attention à leurs mouvements dans les exercices. J’ai acheté un grand miroir pour vérifier mes mouvements dans les exercices et j’ai corrigé plusieurs d’entre eux.
Diffuser le Fa
Après avoir commencé à pratiquer, mes fils et mes filles m’ont dit : « Maman, tu as changé ! » J’ai finalement trouvé le Falun Dafa dans la soixantaine et je dois le chérir. J’ai souvent avec moi, des documents sur Dafa pour partager le Fa avec les autres. Une voisine de 82 ans a commencé à pratiquer. Elle dit qu’elle se sent mieux chaque jour. Elle faisait la sieste après le déjeuner avant, mais maintenant elle est pleine d’énergie. Elle lit aussi le Fa.
Mes trois enfants pratiquent maintenant. Ma belle-fille qui vit au Vietnam a aussi commencé à pratiquer, et maintenant sa mère pratique aussi. Un collègue de travail de l’une de mes belles-filles a aussi obtenu le Fa, s’est rétabli d’une maladie et a arrêté de boire. Ce collègue a transmis le Fa à d’autres personnes. Comme le Maître nous l’a enseigné :
« Les gens vraiment doués d’affinité prédestinée qui peuvent s’éveiller, se succèdent, entrent dans le Dao et obtiennent le Fa. » (« Éveil », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Plus je lis le Fa, plus je comprends le Fa. Plus je lis le Fa, plus je ressens la grande miséricorde du Maître. Combien de souffrances le Maître a endurées pour nous ! J’ai pleuré le jour où j’ai réalisé cela. En repensant à la première moitié de ma vie et en regardant ma vie actuelle, je suis tellement reconnaissante ! Ma souffrance n’est rien ! Je dois être diligente pour être digne du salut de notre Maître !
J’ai peu d’éducation et ma compréhension est très superficielle. Chers compagnons de cultivation, corrigez-moi s’il vous plaît.
Merci, Maître ! Merci à tous les pratiquants !
(Présenté lors de la Conférence de partage d’expérience du Falun Dafa de San Francisco en 2023)
Traduit de l’anglais
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