(Minghui.org) On a récemment appris qu’une dame âgée de 52 ans habitant la ville de Donggang, dans la province du Liaoning, avait été condamnée à une peine d'un an et demi pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

La condamnation de Mme Liu Pintong fait suite à son arrestation le 3 février 2023, trois ans après avoir purgé une peine de huit ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Elle vivait avec sa tante dans la ville de Fushun, dans la même province, au moment de son arrestation.

Mme Liu Pingtong

Dès qu’il a appris son arrestation, son fils, M. Hu Xuanming, qui prépare actuellement un diplôme d’études supérieures au Royaume-Uni, a écrit à M. Boris Johnson, son député et ancien premier ministre britannique, pour lui demander de l’aider à sauver Mme Liu.

Le 27 mars, M. Boris Johnson a transmis la demande de M. Hu au député Mme Anne-Marie Trevelyan, ministre d’État au ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement. Mme Trevelyan a répondu à M. Johnson le 2 mai, déclarant que le gouvernement britannique « suivra de près cette affaire et continuera à insister auprès de la Chine sur la nécessité de mettre immédiatement fin aux graves violations des droits de l’homme ».

Après son arrestation, Mme Liu a été placée en détention administrative pendant quinze jours au centre de détention de la ville de Fushun (également connu sous le nom de centre de détention de Nangou). Le 8 février, la police a forcé sa famille à l’emmener chez sa tante pour une perquisition.

Le 14 février, la famille de Mme Liu a appelé Jiao Chen, le chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure du district de Shuncheng, dans la ville de Fushun, pour s’enquérir de son cas. Jiao a déclaré qu’en raison de l’arrestation antérieure de Mme Liu en mai 2022 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong et avoir parlé du Falun Gong à des personnes, ils prévoyaient de la condamner à une peine de trois à cinq ans.

Le 7 juillet, le tribunal du district de Shuncheng a tenu une audience sur son cas au centre de détention. Sa famille a appris à la mi-septembre qu’elle avait été condamnée à une peine d'un an et demi de prison. On ne sait pas encore quand elle sera transférée en prison.

Une peine antérieure de huit ans de prison

Mme Liu avait déjà été arrêtée le 3 mars 2012, également pour avoir sensibilisé la population à la persécution du Falun Gong. La police a forcé son fils à signer en son nom un document fabriqué de toutes pièces.

Le lendemain de son arrestation, la police a emmené Mme Liu dans une pièce vide et l’a interrogée. Trois agents l’ont battue et l’ont agressée verbalement. Ils l’ont giflée, lui ont donné des coups de pied dans les jambes et lui ont tiré les cheveux.

Mme Liu a protesté en criant « Falun Dafa est bon ! » Les policiers se sont mis en colère et ont menacé de la condamner à une lourde peine en raison de sa mauvaise attitude, même s’ils devaient inventer le nombre de documents du Falun Gong qui lui avaient été confisqués.

Le 10 août 2012, le tribunal du district de Zhenxing a condamné Mme Liu à une peine de huit ans de prison. Le juge a affirmé qu’il s’agissait d’un ordre venu d’en haut. Mme Liu a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Dandong, qui a décidé de confirmer le verdict initial.

Mme Liu a été brutalement torturée et contrainte de travailler pendant de longues heures sans être payée pendant les neuf mois qu’elle a passés au centre de détention de la ville de Dandong. Lorsqu’elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 11 décembre 2012, elle souffrait de graves problèmes de cou, d’engourdissement des membres et de vertiges. Elle avait également du sang dans ses selles.

Afin de la forcer à renoncer au Falun Gong, les gardiennes de la prison l’ont soumise à toutes sortes de tortures, y compris de longues heures passées immobile debout ou assise sur un petit tabouret dont la surface était hérissée de pointes. Ils l’ont également humiliée, l’ont privée de sommeil et de l’utilisation des toilettes, et lui ont interdit de se laver.

Mme Liu a été contrainte de rester debout sur le sol en béton pendant une longue période par une journée très froide d'hiver. Elle avait ses règles à ce moment-là, mais les gardiennes l’ont empêchée d’utiliser les toilettes, et son pantalon a été taché de sang.

Le 14 octobre 2014, Mme Liu a souffert d’insuffisance rénale et a été emmenée à l’hôpital 739 de Shenyang, l’hôpital désigné pour la prison. Les gardiens l’ont attachée en position d’aigle déployée sur le lit. Ses mains et ses pieds sont devenus extrêmement gonflés. Elle était émaciée et n’a même pas la force de saluer sa sœur lorsqu’elle est venue lui rendre visite.

La prison a refusé d’accorder à Mme Liu une libération conditionnelle pour raisons médicales. Ils ont affirmé que puisqu’elle souffrait d’insuffisance rénale, ils la considéreraient comme une mort naturelle si elle décédait et ils n’en porteraient pas la responsabilité.

Mme Liu a été ramenée en prison après une semaine d’hospitalisation. Les 4000 yuans déposés par sa famille pour lui permettre d’acheter de la nourriture supplémentaire ont été confisqués, sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite pendant deux mois. Les gardiennes l’ont maintenue attachée en position d’aigle déployé et l’ont gavée pendant deux mois.

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Traduit de l’anglais