(Minghui.org) Une habitante de 52 ans de la ville de Donggang, dans la province du Liaoning, doit être jugée le 7 juillet 2023 pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Mme Liu Pintong a été arrêtée le 3 février 2023, trois ans après avoir purgé une peine de huit ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Elle vivait avec sa tante dans la ville de Fushun dans la même province au moment de son arrestation.

En apprenant son arrestation, son fils, M. Hu Xuanming, qui étudie actuellement pour un diplôme d’études supérieures au Royaume-Uni, a écrit à Boris Johnson, ses députés et ancien Premier ministre britannique, demandant son aide pour sauver Mme Lu.

Le 27 mars, M. Johnson a transmis la demande de M. Hu à la très honorable députée Anne-Marie Trevelyan, ministre d’État au ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement. La députée a répondu à M. Johnson le 2 mai, déclarant que le gouvernement britannique « suivra de près cette question et continuera de faire comprendre à la Chine la nécessité de mettre immédiatement fin aux violations graves des droits de l’homme ».

Mme Liu a été condamnée à quinze jours de détention administrative au centre de détention de la ville de Fushun (également connu sous le nom de centre de détention de Nangou) après son arrestation. Le 8 février, la police a forcé sa famille à les emmener chez sa tante pour une perquisition.

Le 14 février, la famille de Mme Liu a appelé Jiao Chen, le chef adjoint du bureau de la sécurité intérieure du district de Shuncheng dans la ville de Fusun, pour s’enquérir de son dossier. Jiao Chen a affirmé qu’en raison de l’arrestation antérieure de Mme Liu en mai 2022 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong et parlé aux gens du Falun Gong, ils prévoyaient de la condamner à une peine de trois à cinq ans.

Le 7 juillet, le tribunal du district de Shuncheng tiendra une audience sur son affaire au centre de détention.

Peine précédente de huit ans

Mme Liu avait déjà été arrêtée le 3 mars 2012, également pour avoir sensibilisé à la persécution du Falun Gong. La police a forcé son fils à signer en son nom un document fabriqué de toutes pièces.

Le lendemain de son arrestation, la police a emmené Mme Liu dans une pièce vide et l’a interrogée. Trois policiers l’ont battue et insultée. Ils l’ont giflée, lui ont donné des coups de pied dans les jambes et lui ont tiré les cheveux.

Mme Liu a protesté en criant « Falun Dafa est bon ! ». La police s’est mise en colère et a menacé de lui infliger une lourde peine en raison de sa mauvaise attitude, et de falsifier le nombre de documents de Falun Gong qui lui avaient été confisqués pour justifier la peine.

Le tribunal du district de Zhenxing a condamné Mme Liu à huit ans le 10 août 2012. Le juge a affirmé qu’il s’agissait d’un ordre d’en haut. Mme Liu a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Dandong, qui a décidé de maintenir son verdict initial.

Mme Liu a été soumise à des tortures brutales et contrainte de travailler pendant de longues heures sans être payée pendant les neuf mois passés au centre de détention de la ville de Dandong. Lorsqu’elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 11 décembre 2012, elle souffrait de graves problèmes au cou, d’engourdissements dans les membres et de vertiges. Elle avait aussi du sang dans ses selles.

Afin de la forcer à renoncer au Falun Gong, les gardiennes de prison l’ont soumise à toutes sortes de tortures, y compris de longues heures debout ou assises sur un petit tabouret avec des pointes à la surface. Elles l’ont également humiliée, l’ont privée de sommeil et d’utilisation des toilettes et lui ont interdit de se laver.

Mme Liu a été forcée de se tenir debout sur le sol en béton pendant une longue période par une très froide journée d’hiver. Elle avait ses règles à ce moment-là, mais les gardiennes lui ont interdit d’utiliser les toilettes et le sang a taché son pantalon.

Le 14 octobre 2014, Mme Liu a souffert d’insuffisance rénale et a été emmenée à l’hôpital 739 de Shenyang, l’hôpital désigné pour la prison. Les gardiennes l’ont attachée en position de l’aigle déployé sur le lit. Ses mains et ses pieds sont devenus extrêmement enflés. Elle était émaciée et n’avait même pas la force de saluer sa sœur lorsqu’elle est venue lui rendre visite.

La prison a refusé de libérer Mme Liu pour raisons médicales. Ils ont affirmé que puisqu’elle souffrait d’insuffisance rénale, ils considéreraient sa mort comme naturelle et qu’ils n’en porteraient pas la responsabilité.

Mme Liu a été ramenée à la prison après une semaine à l’hôpital. Les 4000 yuans que sa famille a déposés pour qu’elle achète de la nourriture supplémentaire ont été confisqués et sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite pendant deux mois. Les gardiennes l’ont attachée dans la position d’aigle déployé et l’ont gavée pendant deux mois.

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Traduit de l’anglais