J’ai expérimenté la joie de faire des choses pour les autres

(Minghui.org) J’ai récemment fait une percée dans ma cultivation. Je suis finalement parvenu à comprendre la joie de faire des choses pour les autres. Je voudrais vous partager ce qui est arrivé. Dans notre bureau, trois personnes travaillent pour le service à la clientèle. Deux, incluant moi-même, sommes responsables du suivi des contrats et un s’occupe des devis.

Ma collègue a eu un bébé il y a deux ans. À partir de cette période, elle a souvent pris des congés et se plaignait à notre responsable de sa charge de travail. Elle demandait de l’aide constamment. Le directeur m’a demandé si je pouvais lui venir en aide. J’ai oublié que j’étais un pratiquant et que je devais prendre les autres en considération.

Je sentais qu’elle n’était pas tellement occupée. Elle ne faisait jamais d’heures supplémentaires, prenait de longues heures pour le déjeuner et bavardait avec les autres pendant les heures de travail.

D’un autre côté, je mangeais à la hâte et oubliais parfois de boire de l’eau afin de pouvoir respecter nos délais. J’ai dit au directeur que j’étais occupé aussi, mais que je pourrais l’aider si on me donnait des heures supplémentaires.

Comme solution temporaire, le responsable a demandé à un autre collègue de l’aider à effectuer certains calculs de coûts. Cependant, elle a continué de se plaindre de la charge de travail et n’arrêtait pas de dire qu’elle était fatiguée.

Je me sentais mal à l’aise chaque fois qu’elle soulevait ce problème. Dans le Zhuan Falun (le livre principal du Falun Dafa), le Maître a mentionné les commentaires d’un directeur sur les pratiquants. Le directeur avait dit que les pratiquants arrivaient tôt au travail et repartaient tard le soir, ils travaillent diligemment et ne se plaignent jamais pour des avantages personnels.

Lorsque je me suis souvenu de cela, je me suis senti honteux. Je suis un pratiquant, mais j’avais utilisé les critères de personnes ordinaires pour juger la situation. Rien n’arrive par hasard.

Je parlais habituellement du Falun Dafa à mes collègues, mais ils n’écoutaient pas. Peut-être que c’était en raison de mon comportement qui ne validait pas le Fa, et que je ne traitais pas les choses comme un pratiquant aurait dû le faire.

Quand j’y ai bien réfléchi, j’ai réalisé que la raison pour laquelle elle se plaignait tout le temps de fatigue pouvait être parce qu’elle était fatiguée. Son mari travaillait dans une autre ville et elle devait prendre soin de deux jeunes enfants.

Elle ne se reposait pas assez à la maison et devait faire tellement de choses dans la journée. Elle était véritablement épuisée. Je n’avais pas fait preuve de compréhension à l’égard de sa situation.

Je n’avais pas d’empathie pour elle et je n’avais pas envisagé les choses selon son point de vue. Au lieu de cela, j’avais peur de perdre et j’étais inquiet que faire des heures supplémentaires n’affecte ma capacité à bien faire les trois choses. N’étais-je pas égoïste ?

En réalité, je n’étais pas si occupé au travail dernièrement et j’aurais pu facilement l’aider un peu.

J’ai remarqué que chaque fois que je voulais prendre un jour de congé pour les activités de clarification de la vérité, j’étais extrêmement efficace au travail et j’arrivais à terminer chaque chose rapidement. N’était-ce pas le pouvoir extraordinaire de Dafa ?

Avec ces pensées à l’esprit, je l’ai approchée et lui ai offert de l’aider. Étonnement, elle a refusé et a dit : « Ce n’est pas nécessaire et vous êtes occupé vous aussi. Je peux signaler au responsable si j’ai besoin d’aide. »

J’ai également parlé au directeur et j’ai exprimé mon désir de l’aider. Après avoir abandonné la peur de perdre et le sentiment de déséquilibre, je me suis senti plus léger. J’ai ressenti une joie et une aisance authentique de l’intérieur. C’est vraiment le sentiment d’un altruisme vaste et profond.

Je pratique Dafa depuis plus de vingt ans. Dafa et Maître Li m’ont complètement transformé en une personne différente.

J’étais quelqu’un qui rêvait toujours de gagner à la loterie et je perdais le sommeil en m’inquiétant des pertes et des gains personnels. Maintenant, je peux prendre les autres en considération et mettre leurs intérêts en premier. J’arrive à faire face calmement aux conflits et aux contradictions. Les gens sont confrontés à de nombreux désirs, et ne penser constamment qu’à soi conduit à l’épuisement.

En revanche, on se sentira heureux si on pense d’abord aux autres, puisque c’est notre vraie nature.

J’espère que davantage de gens pourront comprendre la vérité sur le Falun Dafa, embarquer sur le chemin de la cultivation de Dafa et devenir un pratiquant joyeux, tout comme moi.

Traduit de l’anglais