Des pratiquantes de Falun Gong inébranlables sont soumises à une gestion stricte dans la prison pour femmes de la province du Shandong

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26 janvier 2024 | Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong, une pratique de l’esprit et du corps fondée sur le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les pratiquants qui ont refusé d’abandonner leur croyance ont été arrêtés et torturés dans leurs centres locaux de détention, des camps de travail et des prisons.

Lorsque les pratiquantes de la province du Shandong refusent de renoncer à leur croyance dans le Falun Gong, elles sont souvent condamnées illégalement et placées dans la prison pour femmes de la province du Shandong. Les autorités pénitentiaires participent activement à la persécution et utilisent des moyens brutaux pour torturer et laver le cerveau des pratiquantes jusqu’à ce qu’elles craquent et acceptent de cesser de pratiquer.

La « gestion stricte » est l’une des méthodes de torture fréquemment utilisées par les gardiens de prison. Les gardiens mettent une pratiquante à l’isolement et incitent plusieurs détenues à la surveiller de près 24 heures sur 24 et à l’agresser physiquement. La pratiquante n’a pas le droit de parler aux autres, ni de prendre une douche, ni de se brosser les dents, ni d’utiliser les toilettes, et elle ne reçoit pas suffisamment de nourriture. Les gardiens les battent et les torturent à volonté.

Voici plusieurs affaires récentes de pratiquantes de Falun Gong soumises à une gestion stricte dans la prison.

1. M^me Hu Jinhui, 58 ans, vivait dans le faubourg de Shengzhuang, ville de Linyi. Elle a été arrêtée à son domicile le 29 septembre 2018, puis condamnée à neuf ans de prison par le tribunal du district de Lanshan, dans la ville de Linyi. Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong en août 2019. Parce qu’elle a refusé de renoncer à sa croyance, elle fait l’objet d’une gestion stricte depuis décembre 2022.

2. M^me Li Xue, 46 ans, vivait dans la ville de Jiaozhou. Elle a été condamnée à dix ans de prison par le tribunal de la ville de Jiaozhou en 2015. Elle a été transférée à la prison pour femmes de la province du Shandong en août 2016 et fait l’objet d’une gestion stricte depuis avril 2023, après avoir refusé de suivre les ordres des gardiens.

Avant cette dernière condamnation, elle a purgé une peine de sept ans pour sa pratique du Falun Gong et a été libérée en 2013, deux ans seulement avant sa dernière condamnation.

3. M^me Duan Peiqin est âgée d’environ 80 ans et vivait dans la ville de Tai’an. Un gardien a incité une détenue à rédiger un « rapport de pensée » et a forcé M^me Duan à le copier comme s’il s’agissait du sien.

Le 21 avril 2023, M^me Duan s’est plainte des mauvais traitements infligés par les gardiens. Quatre gardiens et deux détenues l’ont traînée dans des toilettes dépourvues de caméras de surveillance. Ils se sont relayés pour la battre et lui donner des coups de pied. Une détenue lui a donné un coup de genou dans l’aine et un gardien a frappé ses mains contre le mur à plusieurs reprises. Ses mains ont été gravement blessées et sont devenues très enflées. Le lendemain, elle a été envoyée à l’hôpital pour y être soignée dans un fauteuil roulant.

4. Une pratiquante septuagénaire fait l’objet d’une prise en charge stricte depuis plus de deux ans. Elle est actuellement gavée trois fois par jour dans un hôpital. Une sonde d’alimentation a été introduite et laissée en place dans sa narine jusqu’à son estomac. En plus de dormir, elle doit rester debout toute la journée dans sa chambre d’hôpital. Lorsqu’elle doit aller aux toilettes, une détenue marche devant et l’autre derrière elle pour l’empêcher de parler aux autres ou de s’enfuir.

5. Une pratiquante d’une soixantaine d’années était médecin. Elle mesure moins d’un mètre cinquante (150 cm) et son nom est inconnu. Les gardiens incitent les autres détenues à la maltraiter parce qu’elle refuse de coopérer aux ordres des gardiens.