(Minghui.org) En raison d’un harcèlement prolongé pour leur croyance commune dans le Falun Gong, une famille de la ville de Qingdao, province du Shandong, est incapable de travailler ou de mener une vie normale.

Le 7 décembre 2022, lorsque le régime communiste chinois a soudainement levé toutes les restrictions liées à la pandémie, M. Zhang Dinggang, son épouse Mme Ji Qingzhu et leur fille aînée Mme Zhang Yanan étaient toujours détenus. Alors que peu après le pays a été frappé par une nouvelle vague de COVID-19, la police a finalement libéré M. Zhang, sa femme et leur fille aînée à la fin du mois de décembre 2022. La fille cadette du couple, qui ne pratique pas le Falun Gong, a été inscrite comme garante sur l’avis de libération.

Des policiers du poste de police de la route de Jiushui et du Bureau de la sécurité intérieure (dont une personne portant le nom Mu) ont ordonné au couple et à leur fille aînée de se présenter régulièrement devant eux, mais ils ont refusé d’obtempérer, sachant qu’ils risquaient d’être à nouveau arrêtés s’il se rendaient au poste de police. Dans le même temps, la police a également commencé à harceler la fille cadette du couple.

En raison de la surveillance constante de leur résidence commune, la famille n’a pas pu continuer à y vivre. Avec l’aide d’autres personnes, ils ont réussi à sortir leurs effets personnels et à déménager. Mais il n’a pas fallu longtemps à la police pour les localiser et mettre en place une nouvelle surveillance par le comité résidentiel, la sécurité du quartier et leurs voisins. Incapable de supporter la pression, leur propriétaire les a expulsés et ne les a pas autorisés à sortir leurs effets personnels.

À la suite de cette persécution, M. Zhang a développé une maladie cardiaque et Mme Ji a développé du diabète. Elle a souffert de gonflement au niveau des jambes, de douleurs dorsales et de problèmes rénaux. Isolée de la société, leur fille aînée restait au lit toute la journée et refusait de faire quoi que ce soit. Elle mangeait très peu.

De plus, la police a surveillé et harcelé en permanence la fille cadette du couple, ce qui lui a fait perdre son emploi. Ils ont prétendu que du moment qu’elle pourrait persuader ses parents et sa sœur de signer des déclarations de renonciation au Falun Gong, ils seraient autorisés à mener une vie normale. La famille a refusé, sachant que tant que la persécution se poursuivrait, elle ne pourrait pas mener une vie normale.

Pour protéger ses parents et sa sœur, la fille cadette du couple évite de les rencontrer afin de ne pas donner leur localisation aux autorités. Elle reste à la maison et évite de sortir. Elle a dit à sa mère qu’elle avait perdu tout espoir dans la vie et que si ses proches étaient à nouveau arrêtés, elle se noierait.

M. Zhang a dit qu’en raison de leur incapacité à travailler, ils dépendaient du soutien financier des pratiquants de Falun Gong de la région pour s’en sortir. Ils espèrent vraiment pouvoir vivre une vie normale, avoir un emploi stable et rembourser ce qu’ils doivent aux autres pratiquants. Mais le harcèlement constant de la police, ne leur permet pas.

Traduit de l’anglais