(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
J’ai 32 ans et je pratique le Falun Dafa depuis six ans. Je suis passée d’être une débutante qui ne comprenait même pas les termes tels que « niveau », à travailler aujourd’hui dans un média géré par des pratiquants en cette période critique de la rectification de Fa. Le temps a filé à toute allure.
Le long de ce parcours, j’ai commis de nombreuses erreurs. En particulier au cours du premier semestre de cette année, j’ai été confrontée à une épreuve importante. Cependant, le Maître compatissant n’a pas abandonné une disciple qui se débattait pour se relever après être tombée. Au contraire, il m’a aidée à me réveiller et à continuer à cultiver Dafa. J’ai l’honneur de partager mon expérience de cultivation ci-dessous, avec tout le monde.
Mon chemin de cultivation
J’ai appris le Falun Dafa par ma mère qui est pratiquante. Lorsque j’ai lu pour la première fois le livre Zhuan Falun, il y avait beaucoup de mots que je ne comprenais pas, mais j’ai naturellement accepté le concept de « Maître ». « C’est mon Maître ! » J’étais si heureuse que je voulais danser autour de son portrait. Après deux ans de cultivation, un nouvel environnement est apparu.
Je travaillais pour une maison d’édition spécialisée dans les livres pour enfants. J’ai été profondément découragée par le soutien de l’industrie de l’édition à l’homosexualité et par le rejet des vertus traditionnelles. Alors que je commençais à envisager de produire un contenu de qualité, on m’a recommandé de rejoindre les médias dirigés par des pratiquants. Ce n’était pas une coïncidence. C’est ainsi qu’en août 2020, j’ai commencé mon voyage dans les médias.
Le Maître a dit :
« La transmission terminée, le maître lui dit encore :“Tu as de nombreux attachements à abandonner, tu dois partir vagabonder.” Le vagabondage est très dur, il erre dans la société, mendiant sa nourriture, rencontrant toutes sortes de gens qui se moquent de lui, l’insultent et profitent de lui ; il va affronter toutes sortes de choses. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)
Pour moi, travailler dans les médias, c’était comme « errer dans la société ». Mon travail consiste à collaborer avec de nombreux services différents pour produire un contenu traditionnel de grande qualité.
Nous externalisons souvent la production pour économiser les ressources, ce qui est extrêmement difficile pour équilibrer les coûts et la qualité. Les collaborateurs externes avec lesquels nous travaillons sont souvent mécontents en raison des faibles taux de rémunération, et leur attitude peut être médiocre. Nous devons également gérer les plaintes de clients qui n’approuvent pas le produit final. Bien que les raisons apparentes varient, je pense que ces défis sont là pour m’aider à m’améliorer, certains jouant le rôle d’« antagonistes ». Quel que soit le projet, je suis confrontée à la réprobation, à la moquerie, à la perte de la face et à la peur. Ce sont autant d’occasions de me cultiver. Ce processus est toutefois profondément douloureux.
Permettez-moi de vous faire part de deux expériences particulièrement mémorables qui m’ont permis de relever des défis dans les médias.
Conflits avec le directeur de la société de production externalisée
Une fois, j’ai travaillé sur une vidéo destinée à promouvoir la ville de Chuncheon. Dès la première réunion avec le directeur de la société de production externalisée, j’ai senti un manque de respect. Plus tard, j’ai remarqué des problèmes dans le script qu’il avait préparé. D’autres personnes qui l’ont lu ont également trouvé que le contenu était de mauvaise qualité. Sans me plaindre, je l’ai relu attentivement et je me suis rendu compte qu’il y avait quelques points positifs.
Le Maître a dit :
« Les disciples de Dafa doivent vis-à-vis de toutes choses avoir une attitude positive, il ne faut pas regarder le mauvais côté chez les autres, il faut toujours voir le bon côté chez les autres. » (Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)
Je pensais que faire des suggestions serait moins intimidant si j’identifiais les points forts du scénario. J’ai appelé le réalisateur pour lui faire part de mes suggestions, mais il m’a répondu brusquement : « Faites-le vous-même. Je suis en congé. » Puis il a raccroché.
J’ai été choquée et mon esprit est devenu vide. Face à un délai serré et à notre engagement envers le client, j’ai décidé de prendre mes responsabilités. Une fois que j’ai pris ma décision, l’inspiration a jailli et j’ai rapidement révisé le scénario. Les responsables ont salué l’amélioration de la qualité, et même le directeur a dit que c’était « très clair ». Cependant, lors d’une deuxième série de commentaires, il est devenu furieux lorsque mes remarques ne correspondaient pas à son point de vue.
Son attitude m’a laissée perplexe. Pourquoi avait-il soudain changé du tout au tout ? J’étais sa cliente, pourquoi me traitait-il de la sorte ? J’étais terrifiée, mais j’ai quand même essayé de travailler avec lui.
Je me suis rendu compte que mon premier résultat positif découlait d’un état d’esprit calme et compréhensif. La deuxième fois, j’étais irritable et je critiquais son travail. Mon état d’esprit avait directement influencé les résultats. À partir de ce moment-là, alors que j’étais confrontée à de nombreuses situations compliquées, j’ai essayé de faire de mon mieux pour gagner sa confiance. Le projet a été mené à bien.
Plus tard, j’ai fait un rêve dans lequel le directeur externalisé portait un collier vert avec le dessin d’un acteur divin. Cela m’a fait comprendre que les personnes avec lesquelles nous travaillons ont toutes des relations prédestinées avec nous.
Test de xinxing avec un autre directeur
Une autre expérience a eu lieu lors d’une production vidéo dans le canton de Kumsan. Il s’agissait d’un programme de grande envergure destiné à être diffusé sur la chaîne de télévision New Tang Dynasty, ce qui représentait un projet lourd. Je me sentais bien au début, mais j’ai senti une atmosphère inhabituelle le premier jour du tournage. Il pleuvait à verse alors que nous avions prévu de tourner en extérieur. Je l’ai remplacé par un tournage en intérieur. Si le premier obstacle a été franchi avec succès, tout s’est ensuite gâté.
Au fur et à mesure que le calendrier avançait, les défis se sont multipliés : problèmes météorologiques, conflits entre les membres de l’équipe, performances médiocres des acteurs et problèmes techniques avec les produits des clients. Je devais gérer toutes sortes d’erreurs, d’incidents, vérifier les horaires et traduire les vidéos, etc. J’étais surchargée tous les jours.
Un jour, lorsque j’ai demandé au réalisateur de refaire une séquence, il m’a répondu avec cynisme : « Refaire une séquence ? Moi ? »
J’étais gênée et j’ai dit : « Merci pour votre travail. S’il vous plaît, faites-moi savoir si je peux vous aider en quoi que ce soit. »
Il a immédiatement changé d’attitude et m’a fait part des difficultés qu’il rencontrait : il y avait un conflit entre l’équipe de tournage et l’équipe des lumières ; il se sentait sous pression lorsque nous le regardions toujours de côté ; et il était difficile de gérer le personnel. Il s’est excusé de ne pas avoir bien fait la vidéo et m’a proposé de refaire les prises de vue.
Le projet a débuté au printemps et s’est achevé à l’automne. Aujourd’hui encore, je me souviens à quel point cela a été difficile. En rédigeant cet article de partage, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai réalisé que je ne voulais pas admettre mes erreurs, même si j’en étais consciente. Lorsque le directeur a eu une attitude froide à mon égard en public, pour sauver la face, j’ai intentionnellement pris un air sérieux. L’énergie d’un pratiquant peut influencer l’atmosphère. Je ne savais pas non plus comment parler correctement des problèmes avec les autres. Parfois, je préfère ne pas souligner un problème pour éviter d’être détestée. Un pratiquant doit trouver un équilibre entre la compassion et la fermeté, en veillant à ce que les responsabilités soient assumées sans compromettre les principes.
Nous devrions accepter avec gratitude le chemin de cultivation que le Maître a arrangé pour nous, et au lieu de considérer nos expériences douloureuses comme des « traumatismes », nous devrions essayer de les voir comme de bonnes occasions de regarder à l’intérieur.
Un été de transformation
Cet été, j’ai été confrontée à un grave épuisement professionnel, dû à un état de cultivation médiocre. J’ai négligé les exercices, j’ai émis la pensée droite moins souvent et je n’ai pas maintenu mon étude du Fa. Je me sentais mal à l’aise dans n’importe quel projet. J’essayais de soulager ma détresse en jouant sur mon téléphone, en mangeant et en faisant du shopping. J’essayais d’éviter tout travail complexe. La nuit, je redoutais le matin, criant et hurlant d’angoisse. Néanmoins, dès que le soleil se levait, je devais travailler et m’entraîner à la trompette pour la fanfare Tian Guo.
Je me suis souvent demandé : « Pourquoi est-ce que je pratique Dafa ? Pourquoi est-ce que je travaille dans les médias ? » Je n’avais pas de réponse. Bien sûr, en apparence, je savais que nous devions « retourner à notre origine » et aider le Maître dans la rectification de Fa et le salut des êtres. Mais ce n’était qu’une théorie pour moi et cela ne venait pas vraiment de mon cœur. D’un autre côté, je ne voulais pas abandonner. Je me suis dit : « Même si je suis une pratiquante avec de nombreuses lacunes, je suis toujours une disciple de Dafa. Je veux réussir. Maître, aidez-moi s’il vous plaît. »
Le Maître a organisé pour moi de précieuses vacances d’été. À la fin du mois d’août, on m’a dit que je pouvais prendre un mois de congé.
J’étais très enthousiaste et j’ai joué pendant une semaine. Puis je suis retournée chez ma mère à Incheon. Mon emploi du temps quotidien était simple : étudier le Fa pendant deux ou trois heures, faire les exercices, jouer de la trompette et émettre la pensée droite. Je pensais avant que tant que je pouvais me concentrer sur vingt minutes d’étude du Fa chaque jour, c’était suffisant.
Mais les pratiquants d’Incheon sont différents. Ils lisent deux ou trois conférences par jour avant de se rendre à la gare maritime pour expliquer les faits aux touristes chinois. Le soir, ils continuent d’étudier le Fa en ligne.
Un jour, les mots « élever le xinxing » sont restés profondément gravés dans mon cœur. Je les avais lus de nombreuses fois, mais cette fois-ci, c’était différent. Ce n’est qu’en élevant mon xinxing que je pourrai transformer la matière noire en matière blanche, puis évoluer vers le pouvoir spirituel, transformer mon corps en une substance de haute énergie. Le sens de la cultivation était complètement différent pour moi maintenant. Avant, je voulais juste être une bonne personne ; maintenant, pour la première fois, je voulais élever mon niveau et retourner à mon foyer d’origine.
Il m’a fallu six ans pour m’en rendre compte, ce qui m’a rendue immensément reconnaissante et plus spontanée dans l’étude du Fa et pour faire les exercices. Avant, je n’aimais pas faire les exercices, maintenant je les fais deux fois par jour, tous les jours.
Le Maître a vu mes efforts et m’a fait ressentir beaucoup de choses. Parfois, je voyais de beaux points clignoter devant mes yeux. Si j’ouvrais les yeux lorsque je faisais les exercices, je pouvais voir deux Falun transparents qui tournoyaient rapidement. Je sentais mes bras, mes jambes et mon corps disparaître lorsque je faisais le deuxième exercice ; j’ai compris comment la matière noire évoluait vers la matière blanche en faisant le cinquième exercice. Un jour, j’ai même eu l’impression qu’on me versait constamment de l’eau propre sur la tête. Je suis profondément reconnaissante envers le Maître pour son salut.
Au cours de ce mois, j’ai pris conscience de l’immense différence qui existe entre le travail d’une personne normale et le travail d’un pratiquant. La première ne laisse que de l’insatisfaction, des reproches aux autres et de la souffrance. Le second, même lorsqu’il rencontre les mêmes problèmes, regarde à l’intérieur et est reconnaissant des possibilités d’amélioration. La véritable raison pour laquelle j’étais épuisée était que je ne me cultivais pas bien et que je ne savais pas comment être reconnaissante. Aujourd’hui, j’ai pris l’habitude de me tourner vers l’intérieur lorsque des problèmes surviennent. Mon mari m’a dit que j’avais beaucoup changé, car je ne perdais plus mon sang-froid tous les jours. Si, comme moi, des pratiquants ont pris du retard dans leur cultivation ou n’ont pas réussi à maintenir la paix intérieure, je leur suggère d’étudier davantage le Fa.
Prendre la responsabilité
Avant mes vacances, les médias connaissaient des difficultés ; à mon retour, la situation était encore pire. Mon salaire a été ramené au niveau de celui que je percevais sept ans plus tôt. C’était inacceptable, car je devais payer un prêt immobilier tous les mois. D’un autre côté, je savais que je devais travailler plus dur pour aider l’entreprise à s’améliorer. Mais je ne me sentais plus intéressée par l’édition et je n’avais plus la passion nécessaire pour passer à la production vidéo. Je me sentais toujours accablée et sous pression.
Au moment où je réfléchissais à la voie à suivre pour ma carrière, les médias ont annoncé une réorganisation. Ma chef d’équipe est devenue directrice, tandis que l’ancienne directrice a été rétrogradée au rang de collaboratrice. La nouvelle directrice m’a invitée à un entretien. À ma grande surprise, elle qui était habituellement pleine de courage et de vigueur était pâle. Elle m’a dit : « J’espère que vous m’aiderez. » J’ai eu le cœur brisé, car je ne pouvais rien lui promettre.
Les jours suivants, j’ai beaucoup réfléchi. Je craignais de ne pas pouvoir faire ce travail correctement et de ne pas pouvoir accepter un salaire aussi bas. Je me suis sentie injustement traitée. Cependant, en y repensant, je savais que j’étais égoïste. Le Maître m’a éclairée et m’a donné tant de bonnes choses pour ma cultivation, mais je n’étais pas prête à faire des sacrifices lorsque les médias, qui aidaient le Maître dans la rectification de Fa, étaient confrontés à des difficultés. Je me suis sentie coupable.
La nouvelle directrice était tellement occupée qu’elle avait à peine le temps de s’asseoir. Lorsque je lui ai dit que je n’avais pas le temps d’écrire un article de partage pour le Fahui, elle m’a dit sans hésiter : « Je vais prendre votre travail et vous n’aurez qu’à vous concentrer sur l’écriture de votre partage. C’est le plus important. »
J’ai été profondément touchée. Je ne pouvais pas imaginer que quelqu’un puisse être aussi attentionné. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. L’ancienne directrice a accepté calmement sa rétrogradation. Elle n’est pas partie, mais est restée pour aider ses jeunes collègues. Le dévouement dont elles ont fait preuve a fini par dissoudre mon égoïsme, et j’ai décidé d’assumer cette responsabilité, même si j’étais très fatiguée. Il m’arrive encore d’avoir peur et de vouloir fuir face aux difficultés, mais je sais que ce n’est pas le vrai moi, car la souffrance est une bonne chose pour les pratiquants. C’est un honneur pour moi de travailler avec mes compagnons de cultivation dans les médias.
Un jour, j’ai rêvé du Maître qui me montrait en train d’écrire la réponse sur un tableau blanc, mais les mots s’effaçaient facilement. Je pense que cela était pour me rappeler que je n’étais pas déterminée. Cependant, le mot « Maître » ne sera jamais effacé de mon cœur. Je ferai de mon mieux pour ne pas décevoir le Maître.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
Veuillez s’il vous plaît signaler tout ce qui est inapproprié.
(Présenté lors de la conférence de partage d’expériences du Falun Dafa de Corée du Sud 2024)
Traduit de l’anglais
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