(Minghui.org) Vingt-quatre ans après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, les pratiquants de Falun Gong de 44 pays ont soumis une nouvelle liste des coupables à leurs gouvernements respectifs avant la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre 2023, les exhortant à tenir ces personnes responsables de la persécution du Falun Gong en Chine. Les pratiquants ont demandé à leurs gouvernements d’interdire l’entrée sur leur territoire des responsables de ces actes ainsi qu’aux membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger.
Le nom de Zhang Wenge, ancien chef du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei, figure sur cette liste.
Informations sur le responsable de la persécution
Nom complet du responsable : Zhang (nom de famille) Wenge (prénom) (张文阁)
Sexe : Masculin
Pays : Chine
Date/année de naissance : Novembre 1966
Lieu de naissance : District de Gucheng, province du Hebei
Zhang Wenge
Titre et fonction
Depuis juin 2022 : Maire adjoint du gouvernement municipal de Langfang et directeur du Bureau municipal de la sécurité intérieure
Décembre 2019 ‒ mai 2022 : Membre du groupe de direction du Parti et maire adjoint du gouvernement municipal de Cangzhou, directeur du Bureau municipal de la sécurité intérieure
Février 2017 ‒ décembre 2019 : Chef du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei
Novembre 2013 – février 2017 : Commissaire politique du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei
Août 1989 ‒ novembre 2013 : A travaillé au Département de la sécurité publique de la province du Hebei
Principaux crimes
Depuis que le PCC a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Zhang Wenge a occupé de multiples fonctions au sein du système de sécurité publique, notamment celles de commissaire politique et de chef du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei, et de directeur du Bureau de la sécurité intérieure des villes de Cangzhou et de Langfang. Il a activement mis en œuvre la politique de persécution du PCC, en mobilisant les forces de police à tous les niveaux du Hebei. Au moins 32 pratiquants de Falun Gong ont perdu la vie à cause de la persécution pendant qu’il occupait les deux postes susmentionnés. De nombreux autres pratiquants ont été détenus, harcelés, condamnés et torturés.
Depuis décembre 2019 : Maire adjoint des villes de Cangzhou et de Langfang, et directeur du Bureau municipal de la sécurité intérieure
Depuis que Zhang a pris la direction des bureaux de la sécurité intérieure de la ville de Cangzhou et de la ville de Langfang en 2019, de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés, harcelés et détenus.
Persécution à Langfang
Entre mai et août 2023, un total de dix pratiquants ont été arrêtés dans la ville de Sanhe, qui relève de la juridiction de Langfang. Les arrestations de Mme Sui Lixian et M. Zhang Xuefu ont été approuvées.
Mme Guan Zhongfeng, de la ville de Langfang, a été arrêtée alors qu’elle distribuait des informations sur le Falun Gong dans une communauté résidentielle dans l’après-midi du 18 août 2023. Son domicile a été saccagé. Elle a été détenue pendant quinze jours malgré sa tension artérielle élevée et a été libérée le 1er septembre 2023.
En septembre 2022, avant le 20e Congrès national du Parti communiste chinois, le Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Sanhe a fait pression sur les postes de police locaux pour qu’ils harcèlent au moins 40 pratiquants de Falun Gong. Certains policiers ont passé des appels de harcèlement, certains se sont rendus au domicile des pratiquants, certains ont pris secrètement des photos et des vidéos des pratiquants et certains ont trompé les membres de la famille des pratiquants pour qu’ils prennent de courtes vidéos des pratiquants pour eux.
Deux habitants du district de Xianghe, dans la province du Hebei, ont été condamnés le 5 septembre 2023 pour avoir parlé de leur croyance dans le Falun Gong. M. Wang Zhishan, un médecin âgé de 52 ans, a été condamné à une peine de deux ans de prison. M. Zhang Xian, un ancien agent de police âgé de 50 ans, a été condamné à une peine d’un an et demi de prison. Tous deux étaient en liberté sous caution depuis janvier 2023 et ont été remis en détention le lendemain de leur condamnation.
Dans la soirée du 11 janvier 2022, les pratiquants de Falun Gong Liu Zaiyun, Su Chunfeng, Hou Shuyuan et Hu Xiumei se sont rendus en voiture dans le district de Xinhua, dans la ville de Cangzhou. Dès qu’ils sont sortis de leur voiture, ils ont été arrêtés par Gao Fusong et plus d’une dizaine de policiers du Bureau de la sécurité publique de Xinhua. Le groupe a été illégalement détenu et interrogé au poste de police de Xinhua, et leurs domiciles ont été perquisitionnés sans mandat.
Persécution à Cangzhou
Dans la ville de Cangzhou, 4 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés, 15 ont été arrêtés et 100 ont été harcelés en 2021 ; l’année précédente, 7 pratiquants ont été condamnés, 50 ont été arrêtés et 306 ont été harcelés. En novembre 2020, la police a harcelé les pratiquants de Falun Gong en utilisant divers prétextes tels que « faire le recensement » ou « vérifier le statut COVID-19 ».
M. Zhang Tieshan, un habitant de la ville de Cangzhou, a été arrêté le 13 mars 2020 alors qu’il parlait du Falun Gong à des personnes près de l’école élémentaire expérimentale du district de Qing. Bien qu’il ait été libéré le 14 mars, il est resté dans un état de détresse. Il pleurait souvent et parlait rarement. Par ailleurs, il était incapable de manger et crachait parfois du sang. Il a rapidement perdu du poids et a commencé à avoir des difficultés à marcher. Le 12 septembre 2020, il est tombé dans le coma alors qu’il était au travail et est décédé plus tard dans la soirée. Il était âgé de 64 ans.
Le 10 septembre 2020, M. Wang Shuiyong, de la ville de Botou (sous la juridiction de Cangzhou), avait des difficultés à manger et à dormir après avoir été harcelé par des fonctionnaires du gouvernement local et du village. Il est décédé d’une crise cardiaque le 2 octobre 2020.
Mme Zhang Rufen, âgée de près de 70 ans, a été arrêtée chez elle par plus d’une dizaine d’agents le 16 novembre 2020. Après avoir porté Mme Zhang au rez-de-chaussée et l’avoir poussée dans la voiture de police, les agents ont fermé la porte alors qu’elle avait encore les pieds à l’extérieur. Elle a hurlé de douleur. Enfermée dans la voiture, elle a eu très mal au dos et a voulu s’étirer, mais les agents ont refusé de lui faire de la place. Lorsque la voiture est arrivée au poste de police, Mme Zhang souffrait tellement qu’elle était incapable de bouger. Plusieurs agents l’ont sortie de la voiture en la tirant par les jambes. Sa tête a heurté le sol en béton et elle a perdu connaissance.
Lorsque Mme Zhang est revenue à elle, elle était allongée sur le sol en béton dans la cour du poste de police. Son dos était découvert. Une manche de sa veste d’hiver avait été arrachée. Elle avait du mal à respirer, frissonnait et ne pouvait pas bouger en raison de la douleur extrême qu’elle ressentait. Elle présentait également un gonflement important à l’arrière de la tête, qui n’a pas disparu pendant plusieurs jours.
Voyant qu’elle s’était réveillée, plusieurs agents se sont approchés et ont tenté de la traîner jusqu’à la salle d’interrogatoire. Elle a crié de douleur. Les agents lui ont ensuite ordonné de se lever, mais elle a failli s’évanouir à nouveau. Elle sentait sa poitrine très serrée et elle avait l’impression d’avoir le dos brisé.
Quatre pratiquants de la ville de Cangzhou, Mme Liu Zaiyun, Mme Su Chunfeng, M. Hou Shuyuan et Mme Hu Xiumei, ont été arrêtés le 11 janvier 2022, après avoir été suivis par la police alors qu’ils distribuaient des documents d’information sur le Falun Gong. Mme Su a été libérée sous caution le 14 janvier en raison de son état de santé, M. Hou a été conduit au Centre de détention de la ville de Cangzhou le 16 janvier, et Mme Liu et Mme Hu y ont été conduites deux jours plus tard. M. Hou a développé une hypertension sévère et une accumulation de liquide épais autour de ses artères cérébrales en raison des mauvais traitements qu’il a subis en détention, mais la libération sous caution lui a été refusée. Les quatre pratiquants ont été mis en examen le 26 octobre 2022. Ils ont été jugés le 21 décembre 2023 et attendent maintenant leur verdict.
De novembre 2013 à décembre 2019 : Chef du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei
Après que Zhang est devenu le chef du Bureau de la sécurité intérieure du Département de la sécurité publique de la province du Hebei en 2014, il a orchestré de nombreuses arrestations à grande échelle de pratiquants de Falun Gong. Au cours du second semestre de 2017 et de 2018, la province du Hebei s’est classée au premier rang du pays pour les cas de harcèlement.
En 2019, 10 pratiquants ont été persécutés à mort, 64 ont été condamnés à la prison, 544 ont été arrêtés, dont 289 ont vu leur domicile saccagé et 234 autres pratiquants ont été harcelés.
En 2018, 1075 incidents de harcèlement ont été signalés, soit le nombre le plus élevé du pays ; 326 autres pratiquants ont été arrêtés. En plus, 41 pratiquants ont été soumis à diverses formes de persécution financière, sous forme d’extorsion ou d’amendes, pour un total de 382 700 yuans.
Au cours du premier semestre 2017, au moins 306 cas de harcèlement ont été enregistrés, ainsi que 281 arrestations et 126 incidents de saccage de domicile. En plus, 4 pratiquants ont été persécutés à mort.
Au second semestre 2017, 2092 pratiquants de Falun Gong ont été harcelés dans la province du Hebei, soit les occurrences les plus élevées du pays. Au cours de la même période, 269 pratiquants ont été arrêtés.
En 2016, 1226 pratiquants de la province du Hebei ont été arrêtés ou harcelés, dont 187 dont les maisons ont été saccagées. En 2015, 462 pratiquants ont été arrêtés et 901 ont été harcelés.
En 2014, au moins 487 pratiquants ont été arrêtés dans la province du Hebei, se classant ainsi au troisième rang national. Le 17 août 2014, 42 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés par plus d’une dizaine d’agents dans la ville de Cangzhou, dont Mme Li Li, Mme Kang Lanying et Mme Tang Jianying, alors qu’elles tenaient une conférence de partage d’expériences. La police a effectué des descentes aux domiciles des pratiquantes au cours des jours suivants.
Arrestations collectives et cas de harcèlement
En avril 2019, les autorités de la province du Hebei ont lancé une campagne de 100 jours pour viser les pratiquants qui refusaient de renoncer à leur croyance dans le Falun Gong. Une équipe spéciale a été mise en place par le Bureau de la sécurité publique de la province du Hebei pour orchestrer cette campagne, qui a duré du 5 avril au 15 juillet 2019. L’équipe spéciale était basée dans un hôtel du district de Laishui. Li Hongyu, ancien chef du Bureau 610 du district de Laishui, a dirigé le groupe de travail.
Plus de 300 policiers ont été mobilisés pour rassembler les pratiquants vers 3 heures du matin le 6 juillet 2019. Un chef de police a révélé qu’ils avaient surveillé les téléphones portables des pratiquants pendant deux mois avant de passer à l’action. Les agents devaient arrêter plus de 30 personnes.
Le 13 juillet 2019, 34 pratiquants du district de Weichang, dans la province du Hebei, ont été arrêtés et leurs domiciles ont été saccagés. La police a confisqué les imprimantes, les ordinateurs, les livres de Falun Gong et les documents d’information sur le Falun Gong des pratiquants. Treize pratiquants ont ensuite été condamnés à des peines allant de un à six ans par le tribunal du district de Luanping.
De juillet à août 2018, sur les directives du gouvernement de Laishui, de la Commission politique et juridique, du bureau du maintien de la stabilité et du bureau de la sécurité publique du district de Laishui, dans la province du Hebei, des agents ont saccagé les maisons de 550 pratiquants de Falun Gong issus de 284 villages dans quinze districts. Ils ont pris des photos et des vidéos et ont recueilli des informations personnelles sur les pratiquants.
Sélection de cas de décès
Cas 1 : Mme Kong Hongyun, de la ville de Baoding, est décédée au Centre de détention de Baoding.
Mme Kong Hongyun, habitant la ville de Baoding, dans la province du Hebei, a été arrêtée le 2 janvier 2019 après avoir été signalée pour avoir parlé de sa croyance à des personnes. Elle est tombée dans le coma en mars et une trachéotomie a été pratiquée sans le consentement de sa famille. Elle n’a jamais repris connaissance et est décédée le 12 juin 2019. Elle avait 47 ans. Les autorités ont refusé de fournir une explication à sa famille sur les causes de sa soudaine perte de conscience et de son décès.
Alors qu’elle enquêtait de son côté sur les causes du décès de Mme Kong, sa famille a réussi à obtenir certains des résultats de ses examens médicaux et a consulté un médecin d’un autre hôpital.
Le médecin leur a dit que le nerf spinal de Mme Kong était gravement endommagé à partir du cou, ce qui l’a complètement paralysée.
En outre, parce qu’elle est restée longtemps alitée et n’a pas reçu de soins appropriés, elle a contracté une grave infection pulmonaire qui l’a rendue incapable de respirer, ce que le médecin soupçonne d’être la principale cause de son décès.
Le médecin a également remarqué de légères blessures dans la partie inférieure de la tête, ses vertèbres lombaires étaient également déformées et le tissu qui les entourait était très gonflé. Il a déclaré qu’il n’avait jamais rien vu de tel auparavant et qu’il ne savait pas ce qui avait pu causer une telle situation.
La famille de Mme Kong soupçonne que pendant sa détention elle aurait pu recevoir des médicaments qui endommagent les nerfs, ce qui aurait pu provoquer éventuellement sa mort.
Cas 2 : Les organes internes de Mme Ma Guilan ont été retirés après sa mort
Mme Ma Guilan, une pratiquante de Falun Gong sexagénaire de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, a été arrêtée le 4 juillet 2018. Le 17 septembre, la nouvelle est soudain tombée que Mme Ma avait été persécutée à mort dans le Centre de détention de Qinhuangdao. Selon une personne bien informée, les autorités ont prélevé ses organes internes en disant qu’elles allaient procéder à des analyses de laboratoire.
Cas 3 : M. Wei Qishan meurt subitement en détention
M. Wei Qishan a probablement été torturé à mort dans le Centre de détention de la ville de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, dans la soirée du 23 novembre 2019. Avant sa mort, il avait été condamné à quatre ans de prison, et sa femme, Mme Yu Shurong, avait été condamnée à trois ans et demi de prison.
Vers 21 h 20 le 23 novembre, les deux fils de M. Wei ont reçu des appels du Centre de détention de la ville de Qinhuangdao et ont été informés que leur père était mourant à l’hôpital populaire de la ville de Qinhuangdao. Comme les deux fils vivent à une certaine distance de leur ville natale, ils ont appelé leur tante et lui ont demandé de se rendre à l’hôpital pour prendre des nouvelles de leur père. Dix minutes plus tard, la police a rappelé les fils de M. Wei et les a informés que ce dernier venait de décéder.
La belle-sœur de M. Wei s’est précipitée à l’hôpital et a vu le corps de M. Wei, qui était toujours sur une civière, mais pas dans la salle d’urgence. Elle a remarqué que les yeux de M. Wei étaient entrouverts. Son bras droit pendait et sa manche droite était mouillée. Elle a remonté la manche jusqu’à mi-hauteur et a vu que son bras droit était noir et violet.
Cas 4 : Mme Yan Guoyan est décédée des suites de sévices subis en détention
Mme Yan Guoyan, de la ville de Zunhua, a été arrêtée le 15 janvier 2016. Dans la nuit du 2 février 2016, Yan Wanjiang (sans lien de parenté avec Mme Yan), le directeur du centre de lavage de cerveau, a appelé la famille de Mme Yan pour lui demander de l’argent et lui a dit de venir la chercher. Lorsque sa famille l’a vue au centre de détention, elle était très affaiblie en raison des mauvais traitements qu’elle y avait subis. Elle était allongée sur le dos dans un lit et ne pouvait parler que d’une voix très faible. Son mari et son fils l’ont portée hors du centre et l’ont ramenée chez eux le jour même. Elle est décédée le 13 mars 2016. Elle avait 46 ans.
Lourdes peines
Cas 1 : M. Li Yanchun et son épouse, Mme Pei Yuxian, condamnés à de lourdes peines de prison
M. Li Yanchun et son épouse, Mme Pei Yuxian, ont été arrêtés le 25 novembre 2018, après avoir été signalés pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong. Ils ont été menottés et entravés pendant leur interrogatoire. Les agents ont ensuite emmené le couple à leur domicile qu’ils ont saccagé. Lorsque M. Li a résisté, les agents l’ont frappé au visage, faisant saigner sa bouche. Ils l’ont forcé à s’agenouiller, les mains menottées dans le dos.
Après 20 heures de détention, M. Li a été libéré sous caution en raison d’une hypertension artérielle. Mme Pei a été emmenée au Centre de détention de la ville de Qinhuangdao.
M. Li a été condamné à une peine de sept ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans. Mme Pei Yuxian a été condamnée à une peine de quatre ans par le tribunal du district de Changli le 31 mai 2019.
Traduit de l’anglais
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