(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Je mesure chaque pensée sur la base du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa, et les membres de ma famille, mes proches et mes amis savent tous que le Falun Dafa est bon. Ma sœur cadette m’a dit : « Tu devrais quitter la Chine pour échapper à la persécution. Nous te prêterons de l’argent si tu n’en as pas assez. »

Ma sœur aînée a dit : « Le Parti communiste chinois (PCC) est doué pour confondre le bien et le mal. Dans Authenticité-Bienveillance-Tolérance, quelle valeur n’est pas bonne ? » Je leur ai rappelé de toujours dire : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Comme ils savent que le Falun Dafa est bon, les gens autour de moi ont une bonne santé, un mariage harmonieux et ont réussi leur carrière.

Mon fils m’a demandé : « Maman, quand je serai marié, t’entendras-tu bien avec ta belle-fille ? » Je lui ai répondu : « Ne t’inquiète pas. Je pratique le Falun Dafa. Je peux m’entendre avec n’importe qui. » Je ne m’attendais pas à avoir des problèmes avec ma future belle-fille.

L’histoire des trois serpillières

Ma belle-fille a acheté une serpillère carrée. Elle m’a dit que nous avions besoin d’une nouvelle serpillère parce que l’ancienne ne nettoyait pas bien le sol. J’ai expliqué : « Je sais qu’elle n’est pas très bonne, mais je peux encore l’utiliser. Je viens d’en acheter une nouvelle que j’ai payée 200 yuans. Tu peux apporter celle que tu as achetée à ta mère. »

Ma belle-fille a répondu : « Ma mère en a déjà une. » J’ai dit : « Cette serpillère carrée ne peut pas nettoyer les coins, surtout sous le lit. La nouvelle année approche. Pourquoi ne pas l’emmener chez ta mère pour nettoyer les fenêtres ? Je pense qu’elle fera l’affaire. » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle insiste pour la garder.

Parce que je suis une pratiquante, je ne dois pas imposer mes idées aux autres, alors je n’ai rien dit. Mais j’ai commencé à me plaindre en silence : « Elle aime dépenser de l’argent. Je lui ai dit que j’en avais acheté une très cher et que je l’avais rangée dans la salle de bains. Je lui ai aussi montré qu’elle fonctionnait bien. Pourquoi s’oppose-t-elle à moi ? Ai-je dépensé tout cet argent pour rien ? »

J’ai cédé et j’ai dit : « D’accord, je les utiliserai à tour de rôle. » Résultat, il y avait trois serpillières dans la salle de bains.

Chaque fois que je passais la serpillière carrée sur le sol, j’étais réticente et je me plaignais. Je voulais leur montrer que la nouvelle serpillière ne fonctionnait pas bien. Or, la nouvelle serpillière fonctionnait très bien et le sol était beaucoup plus propre ! J’ai réalisé que tout a un cycle de vie. L’ancienne serpillière était trop vieille et ne fonctionnait plus bien. En fait, elle laissait une trace d’eau sur le sol chaque fois que je l’utilisais. Si ma belle-fille ne me l’avait pas fait remarquer, je n’aurais pas réalisé que le sol n’était pas propre.

J’ai réalisé que ce conflit s’était produit parce que j’avais encore l’esprit de compétition, j’avais l’attachement à sauver la face et à l’intérêt personnel. J’ai décidé de les éliminer. J’ai discrètement enlevé la vieille serpillière de la salle de bains. Mais j’ai gardé la nouvelle serpillière que j’avais achetée, si bien qu’il y avait maintenant deux serpillières dans la salle de bains. En d’autres termes, je ne m’étais pas complètement débarrassée de mes attachements. J’étais toujours en compétition avec ma belle-fille.

Cependant, après avoir passé plusieurs fois la serpillière carrée sur le sol, j’ai découvert d’autres avantages. Elle économise l’eau, couvre une grande surface et est facile à utiliser. Il y avait aussi un endroit parfait dans la salle de bains pour ranger la serpillière carrée. De plus, elle était plus belle que la serpillière ronde que j’avais achetée.

J’ai immédiatement réalisé que j’étais une pratiquante et j’ai examiné la situation sous cet angle : pourquoi ai-je encore un attachement aussi fort ? Est-ce qu’une pratiquante aurait de tels attachements ? Ma belle-fille a acheté la serpillière avec de bonnes intentions, mais j’étais pointilleuse. Elle sait que Dafa est bon et respecte ma pratique. Mais si je continuais ainsi, est-ce que je validais Dafa ?

Je devais lui faire voir la bonté de Dafa. Le Maître a vu que j’avais ces attachements et s’est arrangé pour qu’elle m’aide à m’élever. Pourquoi mon éveil était-il si faible ? Comment n’ai-je pas pu me défaire de ces attachements ? Finalement, j’ai enlevé la nouvelle serpillière ronde que j’avais achetée de la salle de bain.

La salle de bain est passée de trois à deux, puis à une seule serpillière. Elle avait l’air plus propre. L’expérience s’est déroulée de la même manière que le processus d’abandon de mes attachements. Je les ai abandonnées une par une. Mon cœur s’est agrandi et mon esprit s’est élargi.

J’ai dit à mon fils et à ma belle-fille : « Cette nouvelle serpillère est excellente. Au début, je pensais qu’elle n’était pas bonne, mais après l’avoir utilisée plusieurs fois, j’ai découvert qu’elle était vraiment bonne. Elle permet d’économiser de l’eau et du détergent, de nettoyer une grande surface et est facile à entretenir. Elle est meilleure que celle que j’avais achetée. On dirait qu’elle a été faite sur mesure pour notre salle de bains. Elle est parfaite. » Mon fils et ma belle-fille ont souri.

Trouver des réponses dans Dafa

Mon fils et ma belle-fille se disputaient parfois pour de petites choses. Lorsqu’elle pleurait, je la réconfortais et elle allait mieux. Il y a quelques jours, ils se sont de nouveau disputés. Elle a pleuré et s’est plainte de mon fils. Mon fils a dit qu’elle avait des problèmes psychologiques et qu’elle pleurait toujours. Elle s’est demandé si elle avait une maladie mentale.

J’ai dit à ma belle-fille que pleurer ne résoudrait pas le problème. « Quand je t’entends pleurer, cela me perturbe. Mon fils ne faisait que te gronder. Il ne pense pas que tu sois atteinte d’une maladie mentale. »

J’ai dit à mon fils : « Tu devrais tenir compte de la capacité des autres à accepter ce que tu dis. En tant que mari, tu devrais être compréhensif et tolérant envers ta femme. Tu penses qu’il s’agit d’une remarque anodine, qui ne veut rien dire. Mais l’autre peut la prendre au sérieux. Ne la blesses-tu pas ? »

Ma belle-fille m’a dit plus tard : « Je suis désolée que nous t’ayons fait peur. » Mon fils a répondu : « Maman, je comprends ce que tu dis. »

Le lendemain quand j’ai lu le Zhuan Falun, le Maître a dit :

« Pour nous pratiquants de gong, les conflits pourront surgir soudainement. Que faire ? En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-même selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

En lisant ce paragraphe du Fa, j’ai pensé que c’était la solution aux frictions entre mon fils et ma belle-fille. Tous les êtres sont venus pour le Fa ; je devrais les guider pour qu’ils trouvent leurs réponses dans Dafa. Avant que mon fils ne parte au travail à midi, je les ai appelés dans ma chambre. Tenant le livre Zhuan Falun, j’ai trouvé ce paragraphe et j’ai dit : « Ce paragraphe m’a procuré un éveil. Je vais vous le lire, puis chacun d’entre vous devrait le lire une fois. »

Je l’ai lu et j’ai tendu le livre à mon fils qui l’a lu une fois. Après l’avoir lu, il a donné le livre à sa femme. J’ai dit : « Si quelque chose est de ma faute, je le corrigerai. À l’avenir, nous devrions faire ce que le Maître dit. Mon fils, ta femme te prépare le petit déjeuner et le déjeuner. L’as-tu remerciée ? » Mon fils a répondu : « Non. » Il a dit à ma belle-fille : « Merci pour ton dur labeur ! » Ma belle-fille et moi avons ri de bon cœur.

Les deux mots « cultiver réellement » apparaissent à la fin du Zhuan Falun. Je dois encore rattraper mon retard lorsque je me compare à d’autres pratiquants. Je vais continuer à élever mon xinxing et à m’assimiler à Dafa. J’espère atteindre rapidement les critères du Maître et remplir ma mission.

Traduit de l’anglais