(Minghui.org) Mme Chen Ping, 47 ans, de la ville de Nanchong, province du Sichuan, a été admise en prison en novembre 2023 pour purger une peine de deux ans pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.
Mme Chen, chargée de cours à l’Université normale de Chine occidentale dans la ville de Nanchong, a été arrêtée le 26 juillet 2020, libérée et assignée à résidence le lendemain. Elle a été jugée devant le tribunal du district de Shunqing le 21 avril 2022 et a été autorisée à rentrer chez elle après l’audience. Elle a été convoquée au bureau communautaire local le 17 mars 2023. Dès son arrivée, elle a été remise en garde à vue. Une assistante judiciaire qui l’attendait a annoncé qu’elle avait été condamnée à deux ans de prison.
Mme Chen a été emmenée au centre de détention de la ville de Nanchong. Elle a rédigé un appel, mais les gardiens l’ont intercepté et ont également interdit à sa famille de lui rendre visite. Ses proches ont alors engagé un avocat, mais la police responsable de son dossier a menacé d’arrêter l’avocat et de suspendre son permis d’avocat s’il tentait de voir Mme Chen ou de faire appel en sa faveur.
Mme Chen n’a donc pas respecté le délai d’appel (qui est généralement de dix jours après la réception du verdict). Elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Sichuan (située dans le district de Longquanyi de la capitale Chengdu) en novembre 2023.
Ce n’est pas la première fois que Mme Chen est prise pour cible en raison de sa croyance. En 2011, elle a été condamnée à une peine de prison, dont la durée n’est pas connue, par le même tribunal du district de Shunqing.
Détails de la dernière persécution de Mme Chen
Mme Chen a été arrêtée le 26 juillet 2020, après que deux collégiens l’ont signalée parce qu’elle leur avait parlé du Falun Gong. Les agents du poste de police de Zhongcheng qui ont arrêté Mme Chen, l’ont interrogée sous la torture pendant trente-huit heures d’affilée. Ils lui ont mis une camisole de force et ne lui ont rien donné à manger pendant l’interrogatoire marathon. Ils l’ont relâchée et assignée à résidence la nuit suivante.
Illustration de torture : camisole de force
La police a soumis le cas de Mme Chen au parquet du district de Shunqing vers janvier 2021. Mme Chen a écrit des lettres aux fonctionnaires chargés de son cas, les exhortant à ne pas participer à la persécution. Mais les fonctionnaires ont continué à faire pression sur elle pour qu’elle plaide coupable. Le parquet l’a inculpée environ un an plus tard et a transmis son dossier au tribunal du district de Shunqing.
Mme Chen a été jugée le 21 avril 2022 et on ignore si elle bénéficiait d’une représentation juridique. La plupart des preuves présentées par la police étaient fabriquées, y compris de fausses signatures de témoins.
Bien que le tribunal ait affirmé qu’il s’agissait d’un « procès public », il a été interdit à la sœur, au frère et à la belle-sœur de Mme Chen d’y assister. Seuls son mari et ses parents étaient autorisés à entrer dans la salle d’audience. La salle était remplie de policiers, de membres du personnel du comité résidentiel et d’agents de sécurité de l’université de Mme Chen. Il y avait une importante force de police à l’extérieur du palais de justice, et ils prétendaient qu’ils étaient là pour empêcher les pratiquants locaux de s’y rassembler.
Le tribunal a condamné Mme Chen à deux ans de prison le 17 mars 2023. Elle a été convoquée à son bureau communautaire local ce jour-là et remise en détention dès son arrivée.
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Traduit de l’anglais
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