(Minghui.org) Le 25 avril 1999, après l’arrestation de 45 pratiquants de Falun Gong à Tianjin, environ 10 000 pratiquants se sont rendus au Bureau des appels du Conseil d’État à Pékin pour demander leur libération. Ils ont également demandé au gouvernement d’autoriser la publication des livres de Falun Gong afin que les pratiquants puissent pratiquer librement leur croyance.

Sauvegarder les droits fondamentaux

Mme Meng Jiamei, journaliste indépendante pour Beijing Spring en Nouvelle-Zélande, a dit que ce qu’ont fait les pratiquants de Falun Gong fait partie des droits fondamentaux des citoyens à la liberté de croyance et à la liberté d’expression.

Le Parti communiste chinois (PCC) est réputé pour priver les gens de leurs droits. « Le système d’appel en Chine est l’une des rares voies autorisées par la loi pour protéger les droits des citoyens », a expliqué Mme Meng. « Malheureusement, un grand nombre de pratiquants de Falun Gong, ainsi que de nombreux pétitionnaires, ont été détenus par les autorités chinoises pour avoir pris une telle voie. C’est absurde. »

Zhou Feng, défenseur des droits de l’homme, a dit que l’Appel pacifique de 1999 était une action légale prise par les pratiquants pour défendre leur liberté de croyance. « Cela montre leur croyance en la vérité, et l’événement était pacifique, rationnel et légitime », a-t-il ajouté. « Cela n’a perturbé ni l’ordre social ni les intérêts de qui que ce soit. »

Cang Song, un dissident qui vit aujourd’hui en Irlande, était propriétaire d’une entreprise en Chine, qui a été interdite par le PCC. Selon lui, les pratiquants de Falun Gong ont fait appel parce qu’ils faisaient confiance au gouvernement et espéraient que le traitement inéquitable pourrait être résolu. « Mais la répression et les mauvais traitements qui ont suivi ont violé la protection légale des droits fondamentaux des citoyens. Ils ont également fait perdre à la population sa confiance dans le gouvernement. C’est pourquoi cela est regrettable et injuste. »

Graves violations des droits de l’homme

En juillet 1999, trois mois après l’Appel pacifique, le PCC a lancé une persécution systématique à l’échelle nationale. L’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a émis une série d’ordres contre les pratiquants afin de « salir leur réputation, les ruiner financièrement et les détruire physiquement » et a statué que « tuer serait compté comme un suicide ». En conséquence, un grand nombre de pratiquants ont été victimes de mensonges et de brutalités. Ces tragédies durent depuis plus de vingt ans.

Tout au cours de la longue et sévère persécution, le PCC a traité les pratiquants de Falun Gong avec des mesures extrêmes. Celles-ci comprennent l’arrestation, la détention, la torture, le lavage de cerveau, les abus médicaux et beaucoup plus encore. « Ces mesures ont gravement porté atteinte aux droits des pratiquants. Ils ont également violé les conventions internationales et les principes moraux fondamentaux », a déclaré M. Zhou.

Selon M. Cang, le PCC a étendu la répression aux prélèvements forcés d’organes, un crime contre l’humanité. Il s’agit d’une grave violation de la liberté fondamentale de croyance et d’un déni des droits de l’homme. « En contrôlant la parole, en restreignant la liberté et en réprimant les dissidents, il a privé les citoyens de leurs droits fondamentaux et de leur liberté. En d’autres termes, le régime totalitaire du PCC s’oppose au peuple », a-t-il ajouté.

Ce dont notre société a besoin

M. Zhou a qualifié la persécution du Falun Gong perpétrée par le PCC, et qui dure depuis vingt-cinq ans, de répression politique extrême. En tant que violation grave des droits de l’homme et des valeurs démocratiques, elle devrait être condamnée par la société internationale. « Je soutiens les actions en justice des pratiquants de Falun Gong qui cherchent à obtenir la liberté de croyance et le respect de leurs droits fondamentaux. J’exhorte également le gouvernement chinois à cesser de maltraiter les pratiquants et à rétablir leurs droits humains fondamentaux et leur dignité », a-t-il déclaré.

Mme Meng a conseillé à ceux qui travaillent dans le système politique du PCC de réfléchir à deux fois avant de maltraiter des citoyens innocents. « Sur des questions telles que le Falun Gong, vaut-il la peine de suivre aveuglément le PCC jusqu’au bout ? Ou devrions-nous regarder autour de nous et prendre des mesures qui profiteront à notre avenir à long terme ? » a-t-elle ajouté.

Traduit de l’anglais