(Minghui.org) Après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à réprimer le Falun Dafa en juillet 1999, plusieurs personnes m’ont soutenue de différentes façons. Je leur serai éternellement reconnaissante, car ce qu’ils ont fait m’a non seulement aidée, mais leur a aussi été bénéfique.

Mon mari

Mon mari est un employé du gouvernement et il a fait face à une intense pression après le début de la persécution. Toutefois, il m’a soutenue sans hésitation.

J’ai décidé d’aller faire appel au Bureau des appels provincial. Avant de partir, j’ai donné à mon mari le mot de passe de notre carte bancaire ainsi que d’autres choses importantes. Il ne m’a pas arrêtée et il m’a seulement dit : « Si tu es arrêtée et détenue, je viendrais te voir avec notre enfant. »

Nous avions l’habitude de regarder la télévision lorsque nous revenions du travail. Cependant, je ne voulais plus regarder la propagande diffamatoire du PCC. Mon mari n’a pas ouvert la télévision non plus.

Un jour, un policier a vu mon mari et lui a dit : « Tu devrais surveiller ta femme [afin qu’elle cesse de pratiquer le Falun Dafa]... » Avant qu’il n’ait eu le temps de finir, mon mari lui a dit : « Elle va bien. Pourquoi est-ce que je devrais la surveiller ? » Le policier ne savait pas quoi répondre et il est parti.

Mon frère et ma belle-sœur

Après le début de la persécution, j’ai eu besoin de mettre en sécurité mes livres du Falun Dafa. Je suis allée chez mon frère et ma belle-sœur pour leur demander s’ils accepteraient de m’aider. Ma belle-sœur a répondu : « Aucun problème, tu peux les laisser ici. » J’étais vraiment heureuse de leur soutien.

Plus tard, leur fille s’est trouvé un emploi dans une compagnie à l’étranger qui paye bien. Ils se sont acheté un nouvel appartement, de beaux équipements et des appareils électroniques. Je crois qu’ils ont été récompensés pour leur gentillesse.

Mon superviseur

J’étais la seule pratiquante de notre filière dans la compagnie. Après que la persécution a commencé, des responsables supérieurs ont demandé à mon employeur de me surveiller 24 heures sur 24. Mon superviseur a refusé en disant : « Je ne sais pas comment faire ça. Nous ne pouvons pas louer une chambre d’hôtel et la regarder toute la journée. » Je n’ai appris cela que plusieurs années plus tard.

En raison de la restructuration, notre filiale a cessé ses opérations et les responsables, dont moi, avons été transférés au siège social de l’entreprise. Parce que je pratique le Falun Dafa, le siège social était réticent à m’accepter au début. Toutefois, mon superviseur m’a hautement recommandée et a dit : « Il n’y a rien de mal à pratiquer le Falun Dafa. Elle a une belle personnalité et ses compétences sont de haut niveau. Elle ne causera aucun problème. » Je ne l’ai su que vingt ans plus tard.

Lorsque la persécution était à son paroxysme, les hauts fonctionnaires ont demandé que chaque département tienne des réunions pour attaquer le Falun Dafa. Le directeur d’une division est venu me voir et a dit : « On nous a demandé d’organiser de telles réunions. On ne vous ciblera pas et vous n’êtes pas obligée d’y assister. Je ne sais pas pourquoi nous perdons notre temps là-dessus. » J’ai été heureuse que la réunion n’ait finalement pas eu lieu, sinon beaucoup de gens auraient été obligés de calomnier le Falun Dafa. Plus tard, le directeur a été promu à un poste plus élevé au siège social.

Mes collègues de travail

Il y avait environ trente personnes dans ma division, et nous avions aussi des employés de niveau inférieur. Durant ses années, je n’ai jamais entendu personne parler contre le Falun Dafa. Mes superviseurs et mes collègues de travail me faisaient confiance et ils m’ont également protégée.

Parfois, quand deux personnes argumentaient et que l’une des deux parties ne croyait pas l’autre, quelqu’un proposait : « Allons voir ça avec Yan [moi]. Elle ne mentira pas. » Parfois, quand le service de sécurité de l’entreprise envoyait quelqu’un pour enquêter sur moi, mes supérieurs et mes collègues la renvoyaient.

Après le début de la persécution, quelqu’un a une fois accédé au site Minghui sur un ordinateur au travail. La police est venue et a localisé l’ordinateur. Un collègue de travail a dit : « Nous ne savons pas qui a utilisé cet ordinateur. Les gens vont et viennent souvent ici. » L’enquête s’est donc arrêtée là, et je n’ai pas été affectée. Ce collègue est devenu plus tard directeur de division de notre succursale.

Résumé

Durant ces années, je n’ai pas été maltraitée sur mon lieu de travail à cause de ma croyance. Je tiens à remercier ceux qui m’ont aidée dans ces jours sombres. Je suis heureuse pour eux, car je sais que leur intégrité leur apportera des bénédictions. Je tiens également à remercier Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, pour tout.

Traduit de l’anglais