(Minghui.org) Salutations, Maître ! Salutations, compagnons de cultivation du monde entier !

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a vingt-sept ans, mais je n’étais pas assidue, surtout après m’être mariée et avoir eu un enfant. Je vivais comme une personne ordinaire. Je savais que le Falun Dafa était bon, mais j’étudiais rarement le Fa et je ne pratiquais pas souvent les exercices. J’ai recommencé à pratiquer après avoir pris ma retraite.

Parallèlement à l’étude du Fa et à la lecture de l’hebdomadaire Minghui, j’ai commencé à clarifier la vérité aux gens. J’aimerais vous raconter mon histoire.

Le soir du 17 janvier 2024, mon fils et moi sommes allés chez son ami (également un camarade de classe du collège) pour rendre visite à ses parents. Comme je voulais leur clarifier la vérité, j’avais apporté un calendrier de clarification de la vérité et des amulettes. Malheureusement, son camarade de classe et la mère de ce dernier n’étaient pas là. Seul le père de son camarade de classe était à la maison. Après avoir brièvement bavardé, j’ai commencé à parler du Falun Dafa.

Le père de ce camarade de classe avait des doutes et a posé des questions pointues. Je voulais lui expliquer clairement et je lui ai dit tout ce à quoi je pouvais penser, mais il ne s’est pas laissé convaincre facilement et a gardé le silence par politesse. J’ai senti qu’il n’acceptait pas ce que je disais, alors je ne lui ai pas demandé de se retirer du Parti communiste chinois (PCC). Je lui ai simplement donné le calendrier et l’amulette.

Le résultat n’a pas été satisfaisant. Je pense que la raison principale est que mon attachement à la peur est ressorti : je parlais même à voix basse. J’ai vu un téléphone portable sur son canapé et je l’ai inconsciemment déplacé sur la table à côté de moi.

Après notre départ, j’ai constaté que mon fils était malheureux. J’ai pensé : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Il est d’accord avec Dafa. » Mon fils m’a dit : « Tu en as trop dit. Son père ne l’acceptait pas, mais tu as continué à parler. Tu n’es pas allée à l’essentiel. Tu n’as pas pu répondre aux trois questions qu’il t’a posées. Tu aurais dû lui donner le calendrier de bureau et le laisser apprendre par lui-même. »

J’ai repensé à ce que je lui avais dit lorsque j’avais clarifié la vérité. En effet, j’en avais trop dit, je parlais de façon interminable parce que j’avais peur que les gens ne comprennent pas, alors je me répétais. Par ailleurs, certains de mes propos avaient manqué de justesse.

Mon fils a alors dit : « Que vont-ils penser de moi quand je retournerai chez eux ? » En voyant l’expression triste de mon fils, je me suis sentie très mal à l’aise, comme si j’avais commis une erreur. Nous sommes restés silencieux.

Au bout d’un moment, j’ai changé d’avis et je me suis dit : ce n’est pas ça. Lorsque je clarifie la vérité à un étranger, je le fais sans inquiétude ni pression. Mais cette fois-ci, je me suis sentie mal à l’aise en pensant à la façon dont mon fils interagirait avec ce camarade de classe à l’avenir. J’ai réfléchi calmement et j’ai réalisé que c’était parce que je n’avais pas laissé de côté mes sentiments pour mon fils. J’étais également préoccupée par ma réputation. C’était la première fois que je clarifiais la vérité aux autres devant mon fils. Mon explication n’avait pas été très bonne et je n’avais pas donné une bonne image de moi devant mon fils. Il s’agissait là d’attachements humains.

Le Maître a dit :

« Abandonnez tous les attachements, ne pensez à rien, faites seulement tout ce que doit faire un disciple de Dafa, tout sera contenu dedans. » (« Enseignement de Fa lors de la Conférence de Fa internationale à Washington, D.C. », Guider le voyage)

Lorsque j’ai pensé à l’enseignement du Maître, je l’ai immédiatement compris et je me suis sentie beaucoup mieux. J’ai pensé que, chez mon fils, le côté qui savait me comprendrait certainement.

J’ai ensuite découvert un autre attachement : l’égoïsme. Je n’avais pas pris en compte les sentiments de l’autre personne — je ne m’étais préoccupée que de mes propres sentiments. Parler sans cesse, c’est comme réciter des phrases. Si j’avais fait passer le message, les résultats auraient été meilleurs. L’important n’est pas la quantité de ce qui est dit, mais de s’assurer que le message peut être facilement compris et accepté.

Le lendemain, j’ai parlé à mon fils comme d’habitude et il allait bien. Plus tard, j’ai appris que lui et son camarade de classe continuaient à se fréquenter. Je n’ai pas posé de questions sur le père de son camarade de classe. Je croyais fermement que j’avais fait ce qu’une disciple de Dafa devait faire, et que ce parent comprendrait certainement la vérité.

En repensant aux vingt dernières années, j’ai perdu beaucoup de temps. Je suis loin derrière les disciples de Dafa qui sont diligents dans leur cultivation. Je vais travailler dur pour rattraper mon retard. En ce qui concerne Dafa, ma compréhension n’est pas très grande. En fin de compte, c’est parce que je n’ai pas suffisamment étudié le Fa. Ce n’est qu’en étudiant davantage le Fa à l’avenir que nous pourrons bien faire les trois choses.

Merci, Maître.

(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)