(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2008. Cependant, avant cela, j’avais une opinion négative de Dafa à cause de la propagande haineuse du Parti communiste chinois (PCC). Je me suis fortement opposée à la pratique de Dafa par mon mari. Mais grâce à sa patience et à ses efforts persistants pour m’expliquer les faits, j’ai vu au travers de la propagande et j’ai finalement décidé de pratiquer Dafa.
J’ai été bouleversée lorsque j’ai lu le Zhuan Falun pour la première fois. Il a complètement changé ma vision de la vie, de l’univers, du divin, des pertes et des gains. En repensant à ma situation, j’ai vu combien d’erreurs j’avais commises en me battant et en rivalisant pour le gain personnel. Pourtant, les gains matériels ne me rendaient pas heureuse ; je me sentais simplement amère et fatiguée. Les principes enseignés dans le Zhuan Falun ont ouvert mon cœur. J’ai compris le véritable sens et le but de la vie. Je me suis sentie légère, heureuse et enracinée. Maintenant, je sais pourquoi tant de pratiquants n’abandonnent pas leur croyance, même face à une persécution constante et brutale. Je suis fière d’avoir rejoint un tel groupe.
Le Maître a dit :
« Tout le monde ici sait que le Falun Dafa est une terre pure, j’ose dire cela. Chez nous, quel est l’état d’esprit des uns envers les autres ? Pour tout le monde c’est, tu m’aides, je t’aide, comment se comportent les élèves de Falun Dafa lorsqu’ils se rencontrent ? Lors de notre stage à Guangzhou, certains pratiquants n’avaient plus d’argent, et les gens ont fait des dons de centaines de yuans pour les aider. C’est quelque chose d’impossible à voir dans d’autres méthodes de qigong, chez nous les bonnes personnes qui font de bonnes actions, les unes après les autres, cela arrive tout le temps, c’est extrêmement commun. C’est une terre pure, n’est-ce pas ? » (« Enseignement du Fa à Pékin lors de la cérémonie de publication du Zhuan Falun », Zhuan Falun Fajie, Le Fa du Zhuan Falun expliqué)
Au cours des seize dernières années, mon mari et moi avons été licenciés, arrêtés à maintes reprises et condamnés à la prison. Chaque fois que nous avons été persécutés, nous avons été confrontés à un choix entre la vie et la mort. Nous avons persévéré dans notre croyance, sachant que nous n’avions rien fait de mal et que c’est un principe céleste que la perversité ne peut jamais vaincre la droiture.
Chaque fois que nous avons connu des tribulations, non seulement notre croyance en Dafa nous a guidés sur le bon chemin, mais l’aide des autres pratiquants nous a également donné le courage de nous en sortir.
L’amitié dans les moments cruciaux
La pratiquante Lan et moi avons le même âge. Je la connais depuis plus de dix ans et nous travaillons en étroite collaboration sur un projet local. C’est elle qui m’a le plus aidée à me cultiver.
Une fois, la police nous a arrêtés, mon mari et moi, juste avant que notre fille ne passe un examen d’entrée à l’université. Ils ne savaient pas que je pratiquais le Falun Dafa. Leur intention était de faire pression sur mon mari pour qu’il abandonne Dafa. Ils nous ont dit : « Nous voulons juste que votre fille échoue à l’examen pour qu’elle vous déteste pour le reste de sa vie. » Lorsque j’ai refusé de persuader mon mari de renoncer à Dafa, j’ai été détenue pendant trente jours.
Pendant notre détention, Lan s’est occupée de notre fille. Après ma libération, elle a travaillé avec moi pour obtenir justice pour mon mari. Je savais que cela lui mettait beaucoup de pression. En fait, mon mari a été arrêté alors qu’il aidait la famille d’un pratiquant arrêté à obtenir sa libération. Ni Lan ni moi n’avions l’expérience de sauver des pratiquants. Mais elle m’a toujours encouragée en me disant que nous trouverions un moyen. Bien qu’elle vive loin de moi et qu’elle ait un emploi du temps chargé, elle a toujours trouvé le temps de me rendre visite, d’étudier le Fa avec moi et de discuter avec moi des solutions possibles à des situations délicates.
Lan m’a dit plus tard qu’elle avait eu peur lorsqu’elle m’avait accompagnée quand nous avions contacté des avocats ou étions allées au parquet, au tribunal et à d’autres agences gouvernementales. Mais elle a pensé aux enseignements du Maître et au fait que nous devions nous aider les uns les autres, et elle m’a accompagnée.
Un jour, nous sommes allées au poste de police pour demander la libération de mon mari. La chef de police m’a interrogée sur l’identité de la personne qui avait posé une affiche au sujet de mon mari. Elle a menacé de m’arrêter si elle trouvait des preuves de mon implication. J’étais très nerveuse et effrayée. Après avoir quitté le poste de police, j’ai dit à Lan que je ne pouvais plus continuer, que c’était trop dur. Elle m’a réconfortée et m’a dit que je faisais ce que je pouvais et que je n’avais pas à me sentir obligée. C’est ainsi qu’elle ne m’a pas critiquée ni blâmée, mais m’a donné le temps de me remettre et de surmonter la peur par moi-même.
Malgré nos efforts, mon mari a été condamné à la prison. Lan m’a souvent accompagnée pour lui rendre visite, ce qui représentait trois heures de route aller-retour. Cependant, comme mon mari n’a pas renoncé à Dafa ou n’a pas cessé de faire les exercices de Dafa, les gardiens ont souvent rejeté les demandes de visites de sa famille. Parfois, nous devions faire plusieurs demandes avant qu’une visite ne soit approuvée.
Quelques années plus tard, j’ai été arrêtée pour avoir distribué des documents d’information sur Dafa. Dès que Lan l’a appris, elle a fait des dépôts en espèces que j’ai pu utiliser pendant mon incarcération et a écrit des lettres pour m’encourager. Lorsque mon avocat est venu me rendre visite, mon mari a accompagné Lan afin qu’ils soient tous deux tenus au courant de l’évolution de mon dossier. Quand j’ai été jugée, Lan s’est rendue au tribunal pour m’encourager. Lorsque j’ai été libérée, elle m’a attendue à l’extérieur du centre de détention pour m’accueillir.
J’ai regardé un jour une émission sur deux pratiquants de Falun Dafa. Lorsqu’ils étaient détenus dans un camp de travail éloigné, ils n’étaient pas autorisés à se parler, mais ils communiquaient et s’encourageaient mutuellement à l’aide de leurs yeux. Lorsqu’ils se sont retrouvés aux États-Unis, ils ont été surpris et ravis de se voir. Ils ont dit à l’animateur de l’émission qu’ils avaient l’impression que leur amitié avait été mise à l’épreuve dans une situation de vie ou de mort. Leur histoire m’a touchée, car elle m’a rappelé que l’amitié que Lan et moi partageons est précieuse.
Des gens ont risqué leur vie pour m’aider
Un jour, alors que j’étais seule à la maison, quelqu’un a frappé à la porte. On aurait dit qu’il y avait plusieurs personnes à l’extérieur. Je n’ai pas ouvert la porte, je me suis approchée tranquillement de la fenêtre et j’ai vu une voiture de police en bas. À l’époque, je venais d’être libérée et mon mari avait été à nouveau arrêté. Je m’efforçais d’obtenir sa libération et je craignais d’être à nouveau arrêtée.
Bien que je n’aie pas répondu à la porte, la police n’est pas partie. J’ai appelé une collègue de travail nommée Cai, qui pratiquait également Dafa. Elle m’a réconfortée et a confirmé ma décision de ne pas laisser la police entrer dans notre maison. Elle m’a dit qu’elle essaierait de trouver un moyen de me faire sortir. Les heures qui ont suivi m’ont semblé incroyablement longues, car j’attendais de voir ce qui allait se passer. Peu à peu, le silence s’est installé à l’extérieur. Mais quand j’ai regardé, la voiture de police était toujours là, et un agent était assis à l’intérieur.
Après la tombée de la nuit, j’ai soudain entendu quelqu’un m’appeler à la porte. Je n’ai pas reconnu la voix, mais j’ai eu le sentiment qu’il y avait des pratiquantes. J’ai ouvert la porte et j’ai vu deux pratiquantes, l’une que j’avais déjà rencontrée auparavant, mais je ne connaissais pas l’autre. Avec leur aide, j’ai réussi à passer la voiture de police et à entrer dans un taxi qui attendait.
Les pratiquantes m’ont dit que Cai ne pouvait pas venir à ce moment-là et qu’elle leur avait demandé de m’aider à sortir. Elles se trouvaient à proximité et surveillaient la police. Elles ont saisi l’occasion pour m’aider à quitter mon appartement alors que les policiers discutaient entre eux.
Je ne saurais trop remercier ces pratiquantes. Je sais le danger qu’elles ont couru pour m’aider. Si elles étaient prises par la police, elles pouvaient aussi être arrêtées, détenues, condamnées et torturées. Mais elles ont tout de même pris le risque sans se soucier de leur propre sort. Je savais que même mon mari n’aurait pas été capable de faire ce qu’elles ont fait.
L’une des pratiquantes m’a emmenée chez elle. Elle m’a préparé un repas et m’a encouragée par ses paroles. Le lendemain matin, comme je ne voulais pas lui causer d’ennuis, j’ai décidé de quitter sa maison. Elle m’a donné de l’argent et a appelé un taxi pour venir me chercher.
Je suis allée chez Lan. Elle m’a dit qu’elle s’était déjà arrangée pour que je reste avec une pratiquante que je n’avais jamais rencontrée auparavant. Cette pratiquante m’a offert sa place pendant qu’elle allait chez sa mère. Elle avait préparé beaucoup de nourriture pour moi avant de partir.
Pendant toutes ces années, j’ai reçu beaucoup d’aide de la part des pratiquants locaux et je suis toujours touchée par la chaleur qu’ils me donnent. Cela purifie mon cœur et me permet de voir le fossé qui me sépare d’eux. Leur altruisme me motive à faire mieux sur le chemin de la cultivation.
(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur le site Minghui.org)
Traduit de l’anglais
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