(Minghui.org) J’ai obtenu le Fa et commencé à cultiver en 1996. Pendant plus de vingt ans, malgré la persécution du Parti communiste chinois (PCC), j’ai suivi avec constance la voie de cultivation guidée par le Maître, sans jamais faiblir. J’ai continué à sortir pour clarifier la vérité en personne, et je n’ai pas arrêté pendant le confinement en raison de la COVID.

Aider la police à comprendre la vérité

Alors que je clarifiais la vérité aux gens, un jour du début du printemps 2023, quelqu’un m’a signalée et j’ai été emmenée au poste de police. Un policier d’âge mûr m’a crié dessus et m’a demandé quel était mon nom et où j’avais obtenu les documents. Je lui ai demandé avec compassion : « Voulez-vous être dur avec moi ? Vous pouvez être dur avec un suspect criminel, mais pas avec moi, car je n’ai enfreint aucune loi. À votre avis, qui dans cette pièce ressemble à un suspect criminel ? » Il est resté un instant stupéfait, sans voix. Il n’avait plus le regard agressif qu’il avait auparavant, et paraissait très embarrassé.

Je voulais détendre un peu l’atmosphère. J’ai demandé : « Puis-je avoir une bouteille d’eau s’il vous plaît ? » L’agent A a dit au jeune agent B : « Allez lui chercher de l’eau. » L’agent B est revenu en disant qu’il n’y avait pas d’eau. L’agent A a dit : « Alors, allez en acheter ! » L’agent B est reparti et a ramené une caisse de bouteilles d’eau qu’il a posée à côté de moi. J’ai dit : « Vous m’avez conduite ici et vous avez aussi amené le chef de la Division de la sécurité intérieure. En temps normal, nous n’aurions jamais eu l’occasion de nous rencontrer. Profitons de cette occasion pour parler ensemble. » Leurs tables se trouvaient au milieu de la pièce, et nous nous sommes assis autour des tables, formant un cercle.

J’ai dit : « Selon la Constitution chinoise, les gens ont la liberté d’expression, de presse, de réunion, d’association, de défilé et de manifestation, ils ont également la liberté de croyance religieuse. » Les agents et moi-même avons récité ensemble quelques articles de la Constitution. La scène était paisible, comme s’ils m’avaient invité à faire un discours.

J’ai dit : « Notre pratique du Falun Gong est protégée par la Constitution. Aucun des documents relatifs au Falun Gong, depuis l’avis du ministère des Affaires civiles du 22 juillet 1999 jusqu’à l’avis du ministère de la Sécurité publique, du Bureau général du Comité central du Parti communiste, du Département d’État et du ministère de la Sécurité publique, ne classe le Falun Gong dans la catégorie des sectes. Le Falun Gong est légal.

« Le Falun Dafa présente aux gens les caractéristiques de l’univers : Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Il enseigne aux gens à donner de l’importance à la vertu et à cultiver leur cœur, à penser aux autres à tout moment, à se tourner vers l’intérieur et à se cultiver lorsqu’ils rencontrent des conflits. Dans la société actuelle, la pornographie, les jeux d’argent, la drogue et la contrefaçon sont omniprésents.

« En revanche, la moralité des pratiquants de Falun Gong s’est améliorée, et ils ont bon cœur. Ils ne fraudent pas et ne sont pas violents. La prostitution, les jeux d’argent et la tricherie qui sont populaires dans la société d’aujourd’hui n’existent pas dans le Falun Gong. N’est-ce pas une bonne chose ? » ai-je demandé.

Le chef de la sécurité intérieure s’est exclamé : « D’accord, le Falun Gong est une bonne chose ! Si tous les Chinois pratiquaient le Falun Gong, la société se serait améliorée depuis longtemps ! »

J’ai poursuivi : « Le Falun Gong enseigne aux gens à suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être bons, il peut résoudre les maladies et aider les gens à rester en forme. J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong à cause de mes maladies. J’en ai beaucoup bénéficié et toutes mes maladies ont disparu sans médicaments. Au cours des vingt-sept dernières années, j’ai épargné au pays des centaines de milliers, voire des millions de yuans de frais médicaux. Le Falun Gong est pratiqué dans le monde entier, mais seul le PCC essaie d’empêcher les gens de le pratiquer. Est-ce normal ? »

J’ai poursuivi : « Le Falun Dafa est une Loi de Bouddha. Lorsque le Falun Dafa est calomnié, quiconque comprend la vérité, soutient la gentillesse et protège les pratiquants sera béni par les dieux et les bouddhas. Si vous dites sincèrement : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” et que vous démissionnez du PCC, vous recevrez des bénédictions et aurez un avenir radieux. Ces trois années de pandémie sont là pour éliminer le PCC. »

Un jeune agent a demandé : « Si le Falun Gong est bon, pourquoi ne pratiquez-vous pas chez vous ? Pourquoi un pratiquant s’est-il immolé par le feu ? »

J’ai répondu : « Notre maître nous a dit que les pratiquants ne peuvent pas tuer et que le suicide est un péché. En 2001, le groupe voyou de l’ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin a planifié et dirigé les auto-immolations de la place Tiananmen. Le PCC a continué sa méthode méprisable consistant à inciter les masses à se battre les unes contre les autres et en instillant la peur dans le cœur des Chinois. Ils ont incité à la haine et ont intensifié la persécution des pratiquants de Falun Gong. »

Je leur ai expliqué en détail les failles de la vidéo des auto-immolations de la place Tiananmen diffusée par CCTV. J’ai souligné que si les vêtements et le visage de « l’auto-immolateur » étaient noircis, la bouteille de boisson remplie d’essence placée entre ses jambes était intacte et ses cheveux n’étaient pas brûlés. Il y avait aussi la petite fille, Liu Siying, qui avait subi une trachéotomie, mais qui a pu être interviewée et qui a même chanté d’une voix claire. N’était-ce pas truqué ?

Un agent a dit : « Ils jouaient la comédie. » J’ai répondu : « Exactement ». J’ai répondu à d’autres questions et ils m’ont écoutée attentivement. À l’heure de la pause de midi, ils se sont levés ensemble et m’ont raccompagnée jusqu’à la porte. Je leur ai dit qu’ils devaient lire l’article du Maître intitulé « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ».

Se souvenir de regarder à l’intérieur et de se cultiver soi-même

Avec d’autres pratiquants, j’ai clarifié la vérité pendant de nombreuses années. Au fil du temps, nous avons appris à connaître les différents attachements et états de cultivation des uns et des autres. Mais des frictions se produisaient de temps en temps.

Par exemple, je trouvais que le pratiquant Gu était superficiel. Il faisait bien les choses en apparence, mais il lui arrivait de mentir, au point que je ne savais plus si ce qu’il disait était vrai ou faux. J’ai progressivement développé une opinion négative à son égard et j’ai évité de travailler avec lui sur des projets de clarification de la vérité. Nous sommes restés dans une impasse pendant plus de six mois.

Je me suis demandé à maintes reprises si quelque chose n’allait pas chez moi. Le fait que j’aie été témoin du comportement de Gu était-il une coïncidence ? Y avait-il quelque chose que je devais améliorer ? J’avais l’impression de me tourner vers l’extérieur et d’essayer de rectifier les autres. Cela ne va-t-il pas à l’encontre de ce que le Maître nous a demandé de faire, à savoir regarder à l’intérieur ?

Après plus de vingt ans de cultivation, j’étais toujours comme ça. Je me sentais vraiment honteuse quand je pensais à la compassion du Maître et à tout ce qu’il avait enduré pour nous.

Je me suis calmée et j’ai étudié le Fa sérieusement. Le comportement de Gu montrait les points qu’il n’avait pas bien cultivés et mettait en évidence les attachements qu’il devait éliminer. Son comportement m’aidait également et me montrait où je devais m’améliorer, mais je le rejetais et le blâmais. Mon attachement était un énorme obstacle à mon élévation, je devais l’éliminer.

Le Fa du Maître est la « clé » toute puissante qui a ouvert la serrure de mon cœur. Mon cœur est si clair et lumineux. Alors que je m’élevais en me basant sur Dafa, Gu s’est également amélioré au fur et à mesure que nous étudiions le Fa ensemble. Son comportement négatif a progressivement disparu.

Le PCC a classé ma famille dans la catégorie des « propriétaires ». J’ai été victime de discrimination dès l’enfance et on me traitait de « connarde de propriétaire ». Je détestais ceux qui m’injuriaient et je voulais me venger. Je gardais rancune à ceux qui me traitaient mal.

J’ai étudié dur à l’école et je suis devenue arrogante, méprisant mes camarades de classe qui n’avaient pas de bons résultats. Ce genre de mauvais état d’esprit s’est répercuté sur ma cultivation. Je méprisais les autres pratiquants qui, selon moi, n’étaient pas diligents. Je pensais qu’ils n’étaient pas à la hauteur et qu’ils causaient souvent des problèmes au Maître. Je sais qu’il s’agit là de conceptions acquises et non de mon véritable moi. Elles m’ont été imposées par les forces anciennes, et c’est ce que je dois cultiver pour m’en débarrasser. Cependant, le processus est lent et irrégulier et elles n’ont pas été complètement éliminées après plus de vingt ans.

Cultiver signifie se cultiver soi-même. Le Maître a dit :

« En réalité, pour l’homme, à part la pureté et l’innocence innées, toutes les conceptions sont formées après la naissance, mais ne sont pas lui. » (« Pour qui exister », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Le Fa du Maître m’a éclairée et a brisé la coquille dure des conceptions acquises qui enveloppaient mon vrai moi, il a fait fondre la « glace dure » de la méchanceté dans mon cœur.

Avec le recul, je me suis rendu compte que la cultivation est à la fois difficile et pas difficile. Le plus difficile est de persévérer et de pratiquer jusqu’à la fin. Ce n’est qu’en se cultivant bien et en s’assimilant à Authenticité-Bienveillance-Tolérance que l’on peut satisfaire aux critères et montrer aux gens à quel point le Falun Dafa est merveilleux.

S’il y a quoi que ce soit d’inapproprié dans ce que j’ai dit, je vous prie de bien vouloir me corriger.

Merci Maître !

Traduit de l’anglais