(Minghui.org) Le 3 juillet 2024, une habitante âgée de 56 ans de la ville de Luzhou, dans la province du Sichuan, a été harcelée sur son lieu de travail pour sa pratique du Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Les harceleurs de Mme Peng Zhaoqun étaient trois employés du gouvernement local. Ils lui ont ordonné de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong, mais elle a refusé d’obtempérer. Avant ce dernier épisode de persécution, Mme Peng avait été arrêtée à plusieurs reprises en raison de sa croyance. Le 9 décembre 2015, elle a été détenue pendant dix jours après son arrestation. Le 10 septembre 2019, après une nouvelle arrestation, elle a été condamnée à une peine de trois ans de prison et à une amende de 8000 yuans (1100 $ US) le 24 août 2021. Elle a été libérée en septembre 2022.
Détails du dernier harcèlement
Mme Peng habite le village de Jianpai à Huangyi, district de Jiangyang, ville de Luzhou. Le 3 juillet 2024, vers 10 heures du matin, elle travaillait dans son propre atelier de réparation de vêtements lorsque deux femmes et un homme sont entrés. Les deux femmes étaient Guo Xiaoling (présidente de la Fédération des femmes du village de Jianpai) et Huang Lei (fonctionnaire du village de Jianpai). L’homme est Yang Xiangpeng, un employé du Bureau de la justice de la ville de Huangyi.
Après une brève présentation, Huang a commencé à photographier Mme Peng. Elle l’a arrêtée et Yang lui a dit qu’il n’y avait pas de problème à ce qu’ils ne la photographient pas. Il a ensuite demandé à Mme Peng si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle a répondu par l’affirmative et a raconté son histoire.
Mme Peng a souffert de nombreuses maladies dans le passé, notamment de tuberculose, de gastro-entérite, d’entérite, de sciatique et d’infections des voies urinaires. Sa mauvaise santé l’a également rendue irritable et égoïste. Il lui arrivait même de donner la fessée à son fils pour évacuer sa frustration et sa colère face à sa vie misérable.
Son destin a changé en 2005 lorsque quelqu’un lui a présenté le Falun Gong. En moins d’un mois, tous les symptômes de sa maladie ont disparu. Elle est également devenue plus optimiste et extravertie. Elle était pleine de joie et d’espoir. Elle a dit à son fils qu’elle ne lui donnerait plus jamais de fessée. Il était vraiment ravi.
Le mari de Mme Peng en a également bénéficié, même s’il ne pratiquait pas lui-même le Falun Gong. Il s’est remis de sa bronchite et a été ravi que sa femme ne se plaigne plus de lui et de tout le reste de la vie.
La vie heureuse de la famille n’a pas duré longtemps. Lorsqu’il a appris qu’elle pratiquait le Falun Gong, le frère de Mme Peng a même appelé le 110 (équivalent du 911 aux États-Unis) pour « l’aider ». Même de simples connaissances ont essayé de l’empêcher de pratiquer le Falun Gong, ayant été trompées par la propagande haineuse du régime communiste. Le mari de Mme Peng a commencé à s’opposer à sa pratique du Falun Gong. Elle a tenu fermement à sa croyance, et il l’a souvent battue, surtout lorsqu’il était ivre. Le 30 mai 2013, il est de nouveau rentré à la maison en état d’ébriété et a commencé à la battre. À un moment donné, il l’a traînée dehors et a continué à la battre, ce qui a bouleversé leurs voisins. Tous lui ont suggéré de divorcer, mais elle ne l’a pas fait. Elle comprenait que son mari craignait d’être impliqué. Elle a continué à bien le traiter et il a fini par se raviser et à soutenir à nouveau sa pratique.
Après avoir écouté son histoire, Yang a demandé si elle organisait des rassemblements de pratiquants de Falun Gong. Mme Peng a répondu qu’il n’y avait pas d’organisation ou d’adhésion au Falun Gong.
Yang a alors produit une déclaration préremplie de renoncement au Falun Gong pour que Mme Peng la signe et y appose ses empreintes digitales. Celle-ci a refusé et a dit qu’aucune loi en Chine ne criminalisait le Falun Gong. Elle a exhorté Yang et les deux femmes à cesser de participer à la persécution du Falun Gong.
Ils ont ensuite quitté les lieux.
Voir aussi :
Quatre habitantes du Sichuan condamnées pour leur croyance
Quatre femmes du Sichuan jugées pour leur croyance
Ville de Luzhou, province du Sichuan : Quatre pratiquantes de Falun Gong arrêtées en deux heures
Traduit de l’anglais
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