(Minghui.org) La division de haute sécurité de la prison pour femmes de la province du Hunan est spécifiquement utilisée pour détenir les pratiquantes de Falun Gong emprisonnées à tort pour leur croyance. Chaque cellule est gérée par une détenue nommée par les gardiennes et portant le titre de « responsable de l’étude ». Elles étaient chargées d’exécuter les tortures spécifiques ordonnées par les gardiennes.
L’une des méthodes de torture les plus couramment utilisées consiste à rester debout pendant de longues heures. Les pratiquantes sont contraintes de rester debout, de 6 h 30 à 22 h. Elles doivent garder leur corps immobile et ne peuvent bouger les bras que pour manger ou boire de l’eau.
Pendant vingt-quatre heures, elles ne peuvent utiliser les toilettes qu’une seule fois, pendant dix minutes seulement, et il leur est interdit de se laver pendant le reste de la journée. Elles doivent également se présenter à la responsable des détenues et obtenir sa permission avant de pouvoir utiliser les toilettes. L’accès aux toilettes étant limité, certaines pratiquantes ont été contraintes de se soulager dans leur pantalon. Certaines évitaient de boire de l’eau ou limitaient leur consommation d’eau. La position debout prolongée a provoqué des ecchymoses aux pieds et des gonflements aux mains, à l’abdomen et aux jambes.
Illustration de la torture : La position debout
Si les pratiquantes refusaient de renoncer au Falun Gong, elles n’étaient pas autorisées à prendre des douches, même après la coupe de cheveux mensuelle obligatoire.
En plus de la torture en position debout, les pratiquantes sont également agressées verbalement par les détenues et forcées de regarder des vidéos anti-Falun Gong. La torture physique s’intensifie pour celles qui s’accrochent encore au Falun Gong après les premières séances de torture.
Vous trouverez quelques cas de torture en prison, dont deux de pratiquantes décédées.
Mme Zhang Yaqin a été arrêtée le 30 décembre 2018 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens sur un marché agricole et a ensuite été condamnée à trois ans de prison. Le 13 août 2019, elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hunan et détenue dans la division de haute sécurité. Elle a été soumise à un lavage de cerveau intensif visant à la contraindre à renoncer au Falun Gong. Sa famille n’a jamais été autorisée à lui rendre visite pendant cette période. Elle a développé une hypertension artérielle et est devenue émaciée à la suite des tortures subies. Le 12 décembre 2020, elle est décédée en prison à l’âge de 65 ans.
Mme Yang Zhilan, comptable retraitée du Centre culturel de la jeunesse de la ville de Hengyang, a été condamnée à deux ans et demi de prison pour avoir sensibilisé l’opinion à la persécution. Pendant sa détention à la prison pour femmes de la province du Hunan, les gardiennes l’ont forcée à rester debout ou assise sans bouger pendant de longues périodes, lui ont tordu et menotté les bras derrière le dos pendant des heures et lui ont fait avaler de force des médicaments inconnus qui endommagent les nerfs. La police locale a continué à la harceler après sa libération. Elle est décédée au début du mois d’octobre 2023. Elle avait 75 ans.
Mme Liu Dongxian, de la ville de Changde, a été arrêtée en décembre 2016 et condamnée à neuf ans de prison le 13 mars 2018. Elle a développé une grave maladie cardiaque et une hypertension artérielle à la suite des tortures subies à la Division de haute sécurité.
Ms. Xiao Yongkang of Huayuan County was arrested on February 23, 2018, and sentenced to four years on October 30, 2018. She was transferred to the High Security Division at Hunan Province Women’s Prison on March 20, 2019. She endured horrific torture in the prison, including long hours of standing, sleep deprivation, starvation, and constant beatings. Several inmates once poured urine over her head and wiped a soiled sanitary pad across her mouth.
Mme Xiao Yongkang, du district de Huayuan, a été arrêtée le 23 février 2018 et condamnée à quatre ans de prison le 30 octobre 2018. Elle a été transférée à la Division de haute sécurité de la prison pour femmes de la province du Hunan le 20 mars 2019. Elle a subi d’horribles tortures dans la prison, notamment de longues heures debout, la privation de sommeil, la privation de nourriture et des coups constants. Plusieurs détenues lui ont versé de l’urine sur la tête et lui ont passé une serviette hygiénique souillée sur la bouche.
Mme Guo Yuanhe, une habitante du district de Guidong âgée d’environ 70 ans, a été arrêtée en mars 2020 et condamnée à quatre ans et six mois en octobre de la même année. Elle a subi toutes sortes de tortures, notamment des restrictions d’accès aux toilettes, des violences verbales et un lavage de cerveau dans la prison pour femmes de la province du Hunan. Une fois, elle a été conduite au point de s’effondrer mentalement et a été soignée à l’hôpital, où elle a été nourrie de force et a perdu huit dents.
Mme Liu Chunqin, de la ville de Zhuzhou, a été arrêtée le 27 mai 2020 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Elle a été condamnée à quatre ans de prison le 6 novembre 2020 et admise à la prison pour femmes de la province du Hunan le 1er mars 2021. À la Division de haute sécurité, elle a reçu des décharges électriques avec des matraques électriques, a été contrainte de rester debout pendant de longues heures chaque jour et n’a pas été autorisée à prendre des douches ni même à laver sa vaisselle après chaque repas.
Mme Hu Fengying, une habitante de la ville de Chenzhou âgée de 64 ans, a été arrêtée le 8 mars 2022 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Elle a été condamnée à trois ans et demi de prison fin 2022. Elle est actuellement toujours détenue à la Division de haute sécurité.
Voir aussi :
Récit de la torture subie à la prison pour femmes de la province du Hunan
Des pratiquantes de Falun Gong persécutées dans la prison pour femmes de la province du Hunan
Brutalité contre les pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes du Hunan
Traduit de l’anglais