(Minghui.org) Qiaofang est née dans la province du Guangdong, en Chine, et a contracté un mariage arrangé avec un Taïwanais par ce qui semble être une coïncidence. Ce mariage transfrontalier a marqué le début de son chemin prédestiné de cultivation.

« À l’origine, la fiancée de mon mari n’était pas moi. Il avait demandé une autre fille en mariage, mais l’arrangement n’a pas abouti. Ma parente a eu vent de la nouvelle et m’a rapidement présentée à mon futur mari. De façon inattendue, nous nous sommes bien entendus et avons décidé de nous fiancer le lendemain de notre première rencontre. »

Avant cela, Qiaofang avait participé à de nombreuses rencontres organisées, mais toutes s’étaient soldées par un échec pour diverses raisons. « Ma mère trouvait cela un peu étrange. Plus tard, elle est allée voir une diseuse de bonne aventure qui lui a dit que j’étais protégée par des dieux et des bouddhas. »

Cette explication est restée un mystère jusqu’à ce que Qiaofang épouse son mari taïwanais, rencontre le Falun Gong et commence à pratiquer. Ce n’est qu’avec le recul que Qiaofang a réalisé que ces étapes importantes de sa vie n’étaient pas des coïncidences ordinaires. « Tout a été organisé pour que je puisse immigrer à Taïwan et obtenir le Fa. »

Les réponses à mes questions sont toutes ici

Depuis son enfance, Qiaofang se sent profondément liée au bouddhisme. Elle se rendait souvent dans un temple pour prier. Elle reconnaissait l’existence des dieux, des bouddhas, des autres dimensions et du cycle de la réincarnation. Mais les réponses à ses questions les plus profondes restaient hors de portée jusqu’à ce que son mari commence à pratiquer le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong). L’amélioration du caractère de son mari a conduit Qiaofang à réaliser que le Falun Dafa était la voie juste qu’elle avait recherchée toute sa vie.

« Mon mari était irritable et égoïste. Par exemple, il refusait de céder le passage aux autres lorsqu’il conduisait et insistait pour que les autres lui cèdent le passage. Plus tard, il est devenu courtois et se portait même volontaire pour aider les étrangers. Son discours est devenu plus doux et plus poli, ce qui constitue une grande différence par rapport à ce qu’il était auparavant. Il a commencé à penser d’abord aux autres dans sa vie quotidienne.

« Une fois, mon mari est rentré tard à la maison. J’étais en colère et je n’arrêtais pas de le gronder, mais mon mari a gardé la tête baissée, est entré en silence dans la cuisine et a commencé à cuisiner. Après avoir servi notre repas, il m’a gentiment demandé : « Mon caractère et ma santé se sont améliorés depuis que je pratique le Falun Gong. Mais pourquoi es-tu toujours aussi en colère ? »

Ses paroles sincères ont pris Qiaofang au dépourvu et elle a commencé à y réfléchir plus profondément. La santé fragile de son mari faisait qu’il attrapait souvent des rhumes. À un moment donné, sa carte d’assurance maladie a été rétrogradée de « carte A » à « carte I ». [Note de la rédaction : chaque carte d’assurance maladie taïwanaise permet à un citoyen de consulter un médecin jusqu’à six fois. Chaque personne commence avec une carte « A », qui est déclassée en cas d’utilisations multiples. Une carte « I » signifie que la personne a consulté un médecin plus de 50 fois en un an.] Le caractère de son mari avait changé en mieux et sa santé s’était améliorée au point qu’il n’avait plus besoin de consulter de médecin. Elle n’avait donc aucune raison d’être en colère.

En 2007, Qiaofang a lu le livre Zhuan Falun par curiosité. Après l’avoir lu, elle s’est soudain rendu compte de la situation, comme si elle se réveillait d’un long rêve. « Mon intérêt profond pour le bouddhisme avait déclenché une recherche de vingt ans. Je ne savais pas ce que je cherchais et je n’ai jamais trouvé de réponses jusqu’à ce que je lise le Zhuan Falun. Maintenant, je comprends tout, et les réponses que je cherchais étaient là depuis le début. »

« Chaque mot de ce livre brille »

Qiaofang a également vécu une expérience profonde en lisant le livre. « Le Zhuan Falun est vraiment un livre divin », a-t-elle dit. « Pendant que je lisais, chaque mot brillait de mille feux. »

Après avoir étudié le Zhuan Falun pendant une semaine, Qiaofang a vu un soir, alors qu’elle dormait, un grand œil qui clignotait dans sa direction. « J’ai eu un peu peur, mais j’ai compris en lisant le livre que ce grand œil était en fait le mien », s’est-elle souvenue.

Qiaofang lisant Zhuan Falun

Lorsque Qiaofang s’est rendue pour la première fois dans un parc en plein air pour pratiquer la deuxième série d’exercices, l’inconfort était tel qu’elle était prête à abandonner et à s’arrêter. Pourtant, alors qu’elle s’apprêtait à le faire, elle a vu un grand nuage de substance noire au-dessus de sa tête.

« Je crois totalement aux paroles du Maître, car j’ai moi-même expérimenté beaucoup de ces choses. Après avoir vu cette substance noire, j’ai su qu’il s’agissait du karma décrit par le Maître dans son livre. Au fur et à mesure que je pratiquais les exercices, la quantité de substance noire a commencé à diminuer, et j’ai su que le Maître était en train de me débarrasser de mon karma. »

Après avoir vu le Maître purifier son corps, la détermination de Qiaofang à pratiquer est devenue plus forte. « Chaque jour, qu’il pleuve ou qu’il vente, je viens au parc pour les exercices du matin. Bien qu’il soit douloureux de s’asseoir les jambes croisées pour l’exercice de méditation, mon corps se sent plus léger après. »

Des histoires de restaurant qui font chaud au cœur

Qiaofang est la propriétaire d’un restaurant populaire, qui sert des plats délicieux attirant des clients de tous horizons. « Travailler dans l’industrie alimentaire est très difficile, mais après avoir pratiqué le Falun Gong, je ne me sens pas fatiguée. J’accueille tout le monde avec le sourire et je me sens pleine d’énergie. » Certains de ses clients réguliers lui ont fait remarquer : « Vous dégagez une impression différente et nous vous voyons sourire tous les jours. Qu’est-ce qui a changé ? »

Qiaofang interagit avec ses employés et ses clients selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Un jour, peu après l’ouverture du restaurant, les clients affluaient, mais le restaurant n’avait pas de riz à servir parce qu’un employé avait oublié de mettre en marche le cuiseur de riz. Qiaofang n’a pas bronché et a même rassuré son employé en lui disant que ce n’était pas grave et qu’il était naturel que les gens fassent des erreurs. Plusieurs clients l’ont entendue et ont commencé à la féliciter : « Vous avez si bon caractère ! »

Lorsqu’un client a accidentellement fait tomber son plateau de nourriture, Qiaofang s’est précipitée pour nettoyer le désordre et a calmement rassuré le client : « Ce n’est pas grave, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Allez chercher un nouveau plateau, je vais nettoyer pour éviter que d’autres ne glissent dessus. » Les clients assis à proximité étaient stupéfaits. « Cette patronne est exceptionnelle », a dit l’un d’eux. « Elle a laissé le client se resservir gratuitement et a même nettoyé le désordre elle-même. »

Un jour, une cliente a payé son repas avec un billet de 1000 yuans. Qiaofang lui a rendu la monnaie, soit plus de 700 yuans, mais la cliente a oublié et a continué à insister sur le fait que Qiaofang ne lui avait pas rendu la monnaie. Qiaofang a fait remarquer : « Dans le passé, je me serais disputée avec elle. Mais les enseignements du Maître m’ont appris à considérer la perte et le gain avec légèreté. Si cet argent m’appartenait, il m’appartiendrait quoi que je fasse. Sinon, je ne le récupérerais jamais, quels que soient mes efforts. »

Qiaofang n’a pas contesté la demande de la cliente et lui a donné 700 yuans supplémentaires. De manière inattendue, après être rentrée chez elle, la cliente a découvert le premier lot de monnaie dans son sac et s’est empressée de retourner au restaurant pour le rendre, en remerciant Qiaofang pour sa gentillesse et sa tolérance. Qiaofang a souri et lui a dit qu’elle avait pu le faire parce qu’elle pratiquait le Falun Gong.

Une cliente a fait remarquer un jour qu’elle se sentait bien et positive lorsqu’elle parlait à Qiaofang, et que les paroles de Qiaofang avaient toujours un sens. Après avoir attribué ces qualités positives à sa pratique du Falun Dafa, Qiaofang a donné à la cliente un dépliant de clarification de la vérité. Lors d’un repas dans un autre restaurant, cette cliente a entendu d’autres personnes parler du Falun Gong. Elle s’est levée et leur a dit : « Je connais une patronne qui pratique le Falun Gong. C’est une personne très gentille et aimable. Le Falun Gong est bon. »

Avant de cultiver le Falun Dafa, Qiaofang était une personne jalouse qui en voulait aux autres. Elle aimait beaucoup les gens qui la traitaient bien et ignorait ceux avec qui elle n’était pas d’accord. « Mais après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, je me suis dit qu’il fallait voir le bien plutôt que le mal chez les autres. Quelle que soit la situation, je suis déterminée à éliminer le ressentiment que j’avais à l’égard des personnes que je n’aimais pas dans le passé. »

Donner aux gens la possibilité d’apprendre la vérité et de changer leur vie

Lorsque Taïwan a ouvert ses portes aux touristes chinois en 2008, Qiaofang était déterminée à faire connaître à un plus grand nombre de ses compatriotes la vérité sur le Falun Gong. Elle a commencé par visiter Taipei 101, le plus haut bâtiment de Taïwan. Tout en tenant des panneaux d’affichage et des documents de clarification de la vérité devant le bâtiment, Qiaofang accueille les touristes avec le sourire. Son attitude amicale a contribué à changer la perception de nombreuses personnes et à corriger leurs malentendus sur le Falun Dafa.

« J’ai rencontré un jeune Taïwanais qui observait silencieusement nos actions à l’écart. Plus tard, il nous a offert des boissons et nous a félicités pour nos efforts de clarification de la vérité. J’ai également rencontré des étrangers qui nous ont promis de nous aider à faire connaître la persécution. J’ai vu beaucoup de bonnes personnes et je suis émue chaque fois que je vois leur côté droit et gentil. »

Bien sûr, il y a aussi des touristes ou des citoyens qui font des remarques désagréables. Un couple a croisé une pratiquante de Falun Dafa nonagénaire et lui a reproché de se trouver à proximité d’une attraction touristique. Avec son dos voûté et ses mouvements lents, ils l’ont accusée de donner une mauvaise image de la ville.

Qiaofang leur a dit calmement : « Bien que cette grand-mère ne puisse pas marcher très vite, sans le Falun Gong, elle serait morte ou alitée depuis longtemps. Il est courant que les personnes âgées tombent malades. Les membres de la famille doivent s’occuper d’elles et beaucoup d’argent est dépensé pour leurs frais médicaux. Mais parce qu’elle pratique le Falun Gong, cette grand-mère de 90 ans reste en bonne santé et peut marcher seule. Elle veut simplement dire aux gens que le Falun Dafa est bon et que le PCC ne devrait pas persécuter ses pratiquants. De ce point de vue, pensez-vous que le Falun Gong est bon ou mauvais ? »

Après avoir écouté Qiaofang, le couple a changé d’attitude et s’est montré désireux d’en savoir plus sur le Falun Gong. Ils se sont même liés d’amitié avec la pratiquante nonagénaire.

Au cours des dix dernières années, Qiaofang a pris le temps, dans le cadre de son emploi du temps chargé, de visiter diverses attractions touristiques afin de clarifier la vérité sur la persécution du Falun Gong par le PCC. Quel que soit l’indifférence ou le rejet des gens, Qiaofang sait qu’au fond d’elles-mêmes, ces personnes luttent pour trouver le vrai sens de la vie. Qiaofang espère sincèrement que davantage de personnes accepteront le Falun Gong, cette méthode merveilleuse qui a changé sa vie.

Traduit de l’anglais