(Minghui.org) Mme Yang Fengying, 71 ans, originaire de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, a été maltraitée alors qu’elle purgeait une peine de prison de deux ans et demi en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.
Après sa libération le 8 juillet 2024, Mme Yang a raconté ses souffrances. Avant cette dernière persécution, elle a purgé deux peines de travaux forcés consécutives totalisant cinq ans (2000-2005) et une peine de prison de huit mois (15 novembre 2019 – 14 juillet 2020).
Privée de sommeil et obligée de rester debout pendant cinq jours
« J’ai été arrêtée le 9 janvier 2022 et condamnée à deux ans et demi de prison le 9 juillet. Le 4 avril 2023, j’ai été admise à la deuxième division de la prison pour femmes de la province du Liaoning.
« Les gardiennes de prison m’ont demandé si je reconnaissais ma culpabilité [de pratiquer le Falun Gong]. Lorsque j’ai répondu par la négative, elles m’ont transférée dans la division 12 environ deux semaines après mon entrée en prison. La détenue Liu Xiaoxue a été chargée de me surveiller. J’ai maintenu ma croyance et elle a demandé à cinq autres détenues, Chen Xuefei, Zhou Pengfei, Han Yuling, Lu Yuan et Xu Lili, de me torturer.
« Elles m’ont ordonné de me tenir droite sur une brique. Devant mon refus d’obtempérer, elles m’ont fait plier à 90 degrés et m’ont interdit d’aller aux toilettes. J’ai mouillé mon pantalon à deux reprises. Ensuite, elles m’ont tordu les bras derrière le dos et les ont levés aussi haut que possible. J’ai souffert atrocement.
« De plus, les détenues m’ont enfoncé dans la bouche des chiffons sales utilisés pour nettoyer le sol afin de m’empêcher de parler. Elles m’ont empêché de dormir. Dès que je m’endormais, elles tiraient mes paupières ou mes sourcils. Elles ont également glissé dans mon pantalon du papier hygiénique sur lequel étaient inscrits des mots diffamatoires à l’égard du fondateur du Falun Gong. Une autre fois, elles ont inscrit sur mon dos des mots diffamatoires.
« J’ai été obligée de rester debout pendant cinq jours d’affilée sans dormir. Mes jambes et mes pieds étaient enflés et j’étais mentalement épuisée et confuse. Ensuite, elles ont fait appel à une septième personne pour me berner. Elles ont prétendu que cette nouvelle personne était aussi une pratiquante de Falun Gong. Elle a fait placer un portrait du fondateur du Falun Gong sur le rebord d’une fenêtre et m’a demandé de m’agenouiller devant. Après m’être agenouillée devant le portrait, elle a pris ma main et a apposé mes empreintes digitales sur un morceau de papier. C’est alors que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une déclaration pré-écrite stipulant que j’acceptais de renoncer à ma croyance. J’ai eu beaucoup de regrets d’avoir été trompée et d’avoir apposé mes empreintes digitales sur la déclaration. »
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(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais
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