(Minghui.org) Le 6 octobre 2025, lors de la fête de la Mi-Automne (des vacances propices aux retrouvailles familiales), la famille de M. Zhang Zhirong a été informée qu’il avait été condamné à quatre ans pour sa croyance dans le Falun Gong.
M. Zhang, un agriculteur de 56 ans de la ville de Laixi, province du Shandong, a été arrêté le 6 septembre 2024 par des policiers du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Laixi et du poste de police de Shuiji. Après plus d’un an au centre de détention de la ville de Laixi, il a été inculpé et transféré à la prison de la province du Shandong dans la capitale, Jinan. Il est devenu émacié à la suite des mauvais traitements subits en détention.
L’arrestation et la condamnation ont été un coup dur pour ses parents octogénaires. Sa mère est tombée malade l’année dernière. Sans pension de retraite, son père gagne sa vie en ramassant et en vendant des objets recyclables. Quant à la femme de M. Zhang, elle fait des petits boulots pour pouvoir payer les études supérieures de leur enfant.
Persécutions antérieures
M. Zhang a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Quelques mois après que le Parti communiste chinois a ordonné la persécution en juillet 1999, il s’est rendu à Pékin pour faire appel au droit de pratiquer le Falun Gong et a été arrêté par des policiers du Bureau de liaison de Qingdao à Pékin (Qingdao supervise Laixi). Il a été détenu à Pékin pendant une journée puis a été reconduit à Laixi. La police l’a détenu pendant une autre journée, lui a saisi les plus de 1000 yuans en espèce qu’il avait avec lui et l’a obligé à se tenir accroupi pendant trois heures.
En octobre 2000, M. Zhang est retourné faire appel à Pékin et a été arrêté sur la place Tiananmen. Lui et douze autres pratiquants venus de partout dans le pays pour faire appel à Pékin ont été emmenés au centre de détention du district de Miyun, en banlieue. La police a torturé M. Zhang pendant plus de deux heures dans le but qu’il révèle son nom et son adresse. Il a refusé de coopérer et a été immergé dans de l’eau glacée pendant plus d’une heure.
Fin octobre 2001, M. Zhang a été arrêté à nouveau après avoir demandé à la police locale d’expliquer pourquoi ils persécutaient le Falun Gong. Quatre policiers habillés en civil du Département de police de la ville de Laixi l’ont attrapé par les cheveux, l’ont jeté par terre, lui ont piétiné le visage et la tête et l’ont frappé pendant plus de trente minutes. Puis ils l’ont menotté et l’ont emmené au centre de détention de la ville de Laiyang où les gardiens ont incité les détenus à le battre et à l’insulter. Il a été libéré un mois plus tard.
En novembre 2002, M. Zhang a été condamné à deux ans de camp de travaux forcés et à une amende de 5000 yuans par le comité du village. Lorsqu’il a refusé de renoncer au Falun Gong, dans le camp de travaux forcés de la ville de Qingdao, les gardiens l’ont privé de sommeil pendant deux jours.
Quand M. Zhang a été libéré fin mai 2004 (six mois avant la date prévue), il a tenté d’obtenir du comité du village la restitution des 5000 yuans de l’amende qui lui avait été infligée. Au lieu de le rembourser, les responsables du comité du village l’ont de nouveau arrêté et envoyé au camp de travaux forcés de la ville de Qingdao pour deux années supplémentaires. Il était surveillé par quatre détenus 24 h sur 24. Il n’avait le droit de quitter sa cellule que s’il écrivait une déclaration de renoncement au Falun Gong. Plus tard, il a été contraint de travailler plus de dix heures d’affilée à assembler des appareils électroniques et parfois il n’avait pas le droit d’aller se coucher avant minuit.
Le 9 août 2017, la police s’est présentée à la porte de M. Zhang. Lorsque ce dernier a refusé de les laisser entrer, ils ont appelé l’agent de la sécurité du village. M. Zhang a encore refusé d’ouvrir la porte et de leur parler.
Le 26 octobre 2017, un policier en uniforme et un autre en civil ont frappé à la porte de M. Zhang à deux reprises. Il ne se trouvait pas chez lui à ce moment-là et ses parents ont condamné la persécution des policiers. Ces derniers ont menacé de revenir.
Le lendemain après 18 h, M. Zhang et sa femme ont été harcelés par deux policiers du poste de police de Shuiji alors qu’ils rentraient chez eux.
Traduit de l’anglais
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