(Minghui.org) Une femme de 85 ans originaire du district de Linshui, province du Sichuan, a été arrêtée le 11 septembre 2025 pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Tang Sulan a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Après avoir vu comment elle s’était remise de nombreux maux, son mari, ses trois enfants et l’un de leurs conjoints ont également commencé à pratiquer le Falun Gong. Après que le Parti communiste chinois ait ordonné la persécution en 1999, tous les membres de la famille ont été pris pour cible car aucun d’entre eux ne voulait renoncer à sa croyance. Le mari, le fils et le gendre de Mme Tang sont décédés à la suite de cette persécution. Son petit-fils, qui ne pratiquait pas le Falun Gong, a grandi dans la peur en voyant les arrestations répétées, le harcèlement et la détention de ses parents et d’autres membres de sa famille. Il est mort de détresse mentale sévère alors qu’il n’avait que 21 ans.

La persécution de Mme Tang

Mme Tang est allée à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong en octobre 1999. Elle a été arrêtée, ramenée dans le Sichuan et détenue au centre de détention du district de Linshui. La police a suspendu un panneau d’insultes à son cou et l’a fait défiler dans les rues pour l’humilier.

Mme Tang a été arrêtée à nouveau en juillet 2000 pour avoir distribué des dépliants de Falun Gong. Elle a été condamnée à quatre ans par le tribunal du district de Linshui et soumise à des tortures physiques et mentales pendant sa détention à la prison de Yangmahe.

Une fois sa peine purgée, la police n’a pas libéré Mme Tang, mais l’a emmenée au poste de police de la ville de Dingping. Là, les policiers lui ont annoncé la mort de son fils, mais ils ne l’ont pas autorisée à pleurer. Le lendemain matin, Mme Tang a été transférée au centre de lavage de cerveau de la ville de Huaying. Après sa libération un mois plus tard, la police a continué de la harceler, de saccager son domicile et de prendre des photos d’elle contre son gré.

Mme Tang a été arrêtée une autre fois le 25 juillet 2014, alors qu’elle fêtait un anniversaire chez elle. La police a fait une descente et l’a emmenée au centre de détention de la ville de Huaying. Elle a été condamnée à deux ans et demi de prison le 27 octobre 2016.

Mme Tang a été arrêtée avec sa fille, Mme Cao Xueqin, et une autre pratiquante, Mme Zhong Dongsheng, le 8 juillet 2025. Mme Tang et Mme Zhong ont été libérées dans la soirée et Mme Cao a été libérée le lendemain. La police a fait une descente chez Mme Cao et a confisqué des dizaines de livres de Falun Gong, un lecteur multimédia et deux ordinateurs cassés.

Mme Tang a été arrêtée à nouveau le 11 septembre 2025 et emmenée au centre de détention de la ville de Huaying. Son arrestation a été approuvée peu après. La police a indiqué qu’elle la surveillait depuis longtemps avant l’arrestation.

La persécution de la famille

Le mari de Mme Tang, M. Cao Zhirong, a été arrêté en mars 2001 pour avoir distribué du matériel d’information sur le Falun Gong. Il a été condamné à 3 ans et a été libéré alors qu’il était mourant. En raison du harcèlement continu de la police, sa santé n’a cessé de décliner au fil des ans. Il est décédé en 2012, à l’âge de 79 ans.

Le fils aîné du couple, M. Cao Ping, a été arrêté le 28 mai 2001 et condamné à quatre ans de prison le 8 mai 2002. Il a subi de violentes tortures à la prison de Deyang. Il a été libéré le 28 juin 2003 et est décédé neuf jours plus tard, le 7 juillet, laissant derrière lui son épouse leurs deux enfants, âgés de 11 et 14 ans. Il avait 39 ans.

Le deuxième fils de Mme Tang, M. Cao Jiguang, a été arrêté en 2002 et condamné à cinq ans de prison. Il a été violemment torturé à la prison de Deyang. Sa sœur, Mme Cao Xueqin, a été condamnée à trois ans de prison au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi en août 2002. Le mari de Mme Cao, M. Zhang Ji’an, a été arrêté en janvier 2002 et condamné à une peine de deux ans dans un camp de travail.

M. Zhang a reçu des injections de produits toxiques au camp de travaux forcés de Xishanping et est décédé début 2008. Leur fils, M. Zhang Pei, a été harcelé au lycée puis expulsé. Lorsque la police a tenté d’arrêter Mme Tang en 2006, l’adolescent a essayé de les arrêter et il a été frappé. La pression mentale de la persécution a eu un lourd impact sur sa santé, et il est mort alors qu’il n’avait que 21 ans.

Voir aussi :

Linshui, province du Sichuan : Sept condamnés à la prison pour leur croyance

Sept pratiquants en instance de procès dans la ville de Guang'an, Chine

Traduit de l’anglais