(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avant le 20 juillet 2019. Je me sens incroyablement bénie et reconnaissante d’être arrivée jusqu’ici sous la protection du Maître.
Enfant, j’étais faible, maladive et timide. J’évitais de parler en classe et j’étais extrêmement nerveuse chaque fois que le professeur m’interrogeait. Mon esprit se vidait et je ne pouvais pas prononcer un seul mot. Toute la classe éclatait de rire. Je suis devenue moins nerveuse et plus calme après avoir commencé à cultiver. Les compagnons de cultivation m’ont également beaucoup encouragée et le fait de pouvoir partager mes expériences de cultivation lors de cette conférence est une avancée majeure pour moi.
Des changements considérables après avoir commencé à pratiquer
J’ai découvert le Falun Dafa un dimanche de novembre 1998, lors d’une sortie automnale organisée par mon école. Une camarade de classe, Kaminari, qui était assise devant moi dans le bus, m’a tendu un exemplaire du Zhuan Falun et m’a dit : « Jette un œil. C’est excellent. Quand tu auras fini de le lire, passe-le à quelqu’un d’autre. » Je ne me souviens plus quelle page j’ai lue, mais le contenu m’a profondément touchée. À contrecœur, j’ai arrêté de lire et j’ai passé le livre à l’élève derrière moi. Même si certains élèves dans le bus ont fait des remarques négatives à propos de Kaminari, je n’y ai pas prêté attention. Je l’ai suivie tout au long du voyage en lui posant des questions sur le contenu du Zhuan Falun. Voyant mon intérêt sincère, Kaminari a sorti un petit exemplaire du Zhuan Falun de son sac et me l’a donné. Après avoir lu le livre, j’ai senti le Falun tourner en moi et j’étais impatiente que Kaminari me montre les exercices. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Après avoir appris le Falun Dafa, ma vision du monde a radicalement changé. Des choses qui me posaient auparavant problème sont devenues claires pour moi.
Je me souviens, quand j’étais en quatrième ou cinquième année, j’ai eu une forte fièvre après notre rencontre sportive scolaire. Mon esprit a quitté mon corps [je ne comprenais pas ce que je vivais à ce moment-là] et j’ai flotté légèrement au-dessus de mon corps, regardant ma mère qui pleurait amèrement tout en m’appelant désespérément et en me suppliant d’ouvrir les yeux. J’ai hésité un instant, avant de retourner dans mon corps et d’ouvrir les yeux.
Alors que je travaillais au service d’anesthésiologie, j’ai rencontré un patient qui avait été admis pour une opération chirurgicale d’urgence. Les infirmières devaient lui poser une perfusion intraveineuse afin de lui administrer des médicaments pour l’opération. Deux infirmières expérimentées n’arrivaient pas à poser la perfusion, elles ont donc demandé de l’aide à l’anesthésiste. Après plusieurs tentatives infructueuses, l’anesthésiste m’a demandé d’essayer. Au moment où j’allais tenter de le piquer, le patient s’est subitement redressé et a dit : « Je suis un pratiquant. Je ne me ferai pas opérer. » Cet incident m’a profondément marquée, et j’ai compris ce qu’il a dit après avoir lu le livre.
Mon corps a subi des changements positifs après avoir lu le Fa et pratiqué les exercices. Mon insomnie, mes douleurs aux épaules et au dos ont disparu. Le Maître m’a également permis de faire l’expérience de nombreux phénomènes mystérieux décrits dans ses enseignements. J’ai été surprise de voir un grand œil lorsque mon œil céleste s’est ouvert. Ma couverture s’est mise à flotter lorsque mon circuit céleste s’est ouvert et j’ai pu déplacer un crayon après avoir développé la télékinésie. Le champ d’énergie autour de mon corps était visible chaque fois que je prenais une photo, etc. Je pouvais sentir l’existence d’autres dimensions et j’ai fait l’expérience de la merveille de la cultivation et pratique.
Le Maître a sauvé ma vie
Un soir, je revenais chez moi à pied après avoir pratiqué les exercices de Falun Dafa à l’école. Il bruinait et je portais un parapluie tandis que je traversais le parc Ueno pour me rendre à la gare. Soudain, une grande main s’est posée sur mon épaule. Je me suis retournée et j’ai vu un inconnu. J’ai été paralysée par la peur. J’ai crié instinctivement et j’ai essayé de m’enfuir, mais j’ai glissé et je suis tombée. L’homme s’est jeté sur moi avec un couteau, essayant de me poignarder. Quand je lui ai donné un coup de pied, il a attrapé mon sac et s’est enfui. Alors que je me relevais péniblement, je me suis souvenue que je pratiquais le Falun Dafa. Une grande partie de mon karma s’est instantanément envolée de mon corps, ainsi que ma peur, et j’ai ressenti un sentiment de soulagement.
Avec l’aide du Maître, j’ai repris ma marche vers la gare, mais je me suis rendu compte que j’avais perdu mon sac et mon titre de transport. Par chance, il y avait un poste de police à cinquante mètres, je m’y suis donc rendue. En entrant, j’ai vu les visages choqués des policiers et c’est seulement à ce moment-là que j’ai baissé les yeux et vu que mon pantalon était trempé de sang. Mon japonais n’était pas très bon à l’époque, je ne pouvais donc pas m’exprimer clairement. Le policier a appelé une ambulance et m’a emmenée aux urgences de l’hôpital. J’avais plusieurs blessures par arme blanche aux bras et aux jambes, dont deux graves à la poitrine et au genou. Si la blessure à la poitrine avait été plus profonde, je serais morte, car elle était juste à côté du cœur. Après avoir reçu des soins, la police m’a renvoyée chez moi. Je suis reconnaissante envers la police et les médecins japonais, et je suis retournée au poste de police pour leur donner un exemplaire du livre Zhuan Falun en japonais.
Rien n’arrive par hasard aux pratiquants. Le Maître m’a protégée et m’a permis de survivre à cette grande épreuve tout en remboursant une dette karmique. Plus tard, pendant que je méditais, le Maître m’a montré mon lien karmique avec mon agresseur. Je l'ai croisé de nouveau dans la rue et je lui ai donné un dépliant du Falun Dafa en japonais, mais je ne l'ai plus revu depuis. J’espérais le revoir, car le sac qu’il m’avait volé contenait un exemplaire du Zhuan Falun.
Après avoir surmonté cette épreuve, je me suis rendu compte que j’étais moins craintive. Avant, j’avais très peur d’attraper des souris pour les expériences. Elles couraient dans tous les sens et parfois même m’attaquaient. Après mon épreuve, elles sont devenues plus dociles. Mes problèmes psychologiques de longue date ont également disparu, et je suis extrêmement reconnaissante envers le Maître.
Retourner à Pékin pour faire appel
Lorsque la persécution a commencé le 20 juillet 1999, j’ai voulu m’exprimer en tant que bénéficiaire de Dafa, même si je ne savais pas quoi faire et que je n’avais pas une idée claire des responsabilités d’une pratiquante de la période de rectification de Fa.
Les pratiquants au Japon ont organisé une réunion et ont dit qu’ils se rendraient sur la place Tiananmen à Pékin pour pratiquer les exercices. Nous avons pris l’avion et avons discuté avec un érudit bouddhiste, qui nous a dit que nous étions de bonnes personnes. Lorsque nous sommes descendus de l’avion, il était en train de me parler et a donc été arrêté avec nous. La police pensait qu’il était avec nous, mais je leur ai dit : « N’impliquez pas une personne innocente, il ne pratique pas le Falun Dafa. Laissez-le partir. » L’érudit bouddhiste a ajouté : « Ce n’est pas grave. Je voulais voir ce qui se passerait ensuite. » La police l’a remis en liberté et il nous a remerciés avant de partir. Si seulement notre pensée droite avait été plus forte, nous aurions pu éviter d’être détenus illégalement. Le lendemain, nous avons été expulsés vers le Japon. Même si nous n’avons pas réussi à atteindre la place Tiananmen, nous avons clarifié la vérité à toutes les personnes que nous avons rencontrées que les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes qui suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et que le gouvernement chinois ne nous a pas traités équitablement. De retour au Japon, les douaniers japonais nous ont accueillis chaleureusement.
Sauver tous les êtres
Au fur et à mesure que la rectification de Fa progressait, j’ai finalement compris ma mission. Les pratiquants de Falun Dafa ont fait le serment d’aider le Maître dans la rectification de Fa et de sauver les êtres pendant la période où l’univers se dirigeait vers la destruction.
Je suis reconnaissante envers le Maître d’avoir créé Shen Yun et de nous avoir donné cette précieuse occasion de le promouvoir. Lorsque Shen Yun est venu au Japon, je travaillais comme praticienne de médecine chinoise dans une clinique près de la gare de Shinjuku et je me rendais à la gare pour distribuer des dépliants pendant ma pause déjeuner. Shinjuku est une gare ferroviaire importante, et j’y rencontrais chaque jour d’autres pratiquants. Lorsque mes patients du rendez-vous de l’après-midi m’ont vu distribuer des dépliants, ils ont accepté le dépliant remis par un pratiquant à proximité et ont immédiatement décidé d’aller voir le spectacle. Ils m’en ont fait part lors de notre rendez-vous de l’après-midi, à ma grande joie. Un autre patient m’a dit avoir vu un célèbre homme politique japonais se rendre incognito à un spectacle de Shen Yun.
Le Maître a également fait des arrangements pour que j’enseigne à des interprètes médicaux dans le cadre du programme de formation professionnelle du Haroware Career Center. Organisé tous les six mois, ce programme accueillait environ 20 à 30 étudiants à chaque session. J’ai donné cinq cours, intégrant dans mon enseignement des contenus sur l’éthique et la culture traditionnelle. Lorsque Shen Yun est venu au Japon, je l’ai présenté à la classe et environ 70 % des étudiants sont allés le voir. J’ai rencontré un Chinois originaire de Shanghai, qui avait été impliqué dans un incident et s’était enfui au Japon il y a des années. Grâce à sa profonde compréhension de la nature perverse du Parti communiste chinois (PCC), il admirait le courage des pratiquants de Falun Dafa. Nous sommes devenus amis et il est allé voir Shen Yun à plusieurs reprises.
Une année, alors que je visitais les États-Unis pour aider ma fille à s’occuper de ses enfants, j’ai découvert que ma visite coïncidait avec la représentation de Shen Yun. J’ai contacté les pratiquants locaux et je me suis assurée d’emporter avec moi du matériel promotionnel. Un jour, je me suis rendue dans une église et je me suis tenue dans le hall, essayant de déterminer à qui m’adresser et avec qui parler une fois que les fidèles auraient terminé leurs prières. Je n’avais pas beaucoup confiance en mon niveau d’anglais. Une fois les prières terminées, tout le monde est sorti et a commencé à discuter et à rire dans le hall. J’ai pris mon petit-enfant dans mes bras et je les ai observés. Puis, quelqu’un qui semblait être un organisateur s’est approché de moi et a commencé à jouer avec mon petit-enfant. Je lui ai remis les documents, qu’il a acceptés avec joie, disant qu’il distribuerait les dépliants aux membres de l’église. J’ai réussi à accomplir ce que j’avais prévu de faire, en lui adressant simplement un « merci ».
Après que le crime commis par le PCC consistant à prélever les organes de pratiquants encore en vie a été révélé, les compagnons de cultivation ont rapidement produit un dépliant spécial. Je venais de déménager et, comme mes enfants étaient très jeunes à l’époque, il m’était impossible de distribuer personnellement des documents après le travail. J’ai contacté une entreprise spécialisée dans la distribution de dépliants. Après avoir examiné le contenu du dépliant, le personnel de l’entreprise avait peur et hésitait. J’ai rencontré le président de l’entreprise et lui ai clarifié la vérité. Convaincu, il a rapidement accepté de m’aider et m’a assuré que son entreprise était disposée à coopérer avec moi à l’avenir.
Regarder à l’intérieur et se cultiver
Chaque fois que je rencontre quelque chose qui suscite ma colère, j’essaie de regarder à l'intérieur pour comprendre ce qui a pu remuer mon cœur.
Chaque fois que je ne parviens pas à maintenir à mon xinxing, je me confesse au Maître et lui demande son aide. Parfois, j’ai tellement honte de me présenter devant le Maître que je lui dis : « Maître, j’ai tort. Frappez-moi, s’il vous plaît. » Dans ces moments-là, j’ai l’impression qu’un gros bâton s’abat sur moi.
Une fois, j’ai assisté à un événement qui nécessitait une inscription préalable. Comme je m’étais inscrite tardivement, mon nom ne figurait probablement pas sur la liste des inscrits. Alors que je m’approchais du lieu de rendez-vous, un autre pratiquant s’est soudain précipité vers moi et m’a dit : « Allons distribuer des dépliants. » J’ai souri et répondu : « J’y vais aussi. » Tout le monde savait que je mentais, mais je n’ai rien trouvé d’anormal à monter dans le bus qui était venu nous chercher. Après l’événement, plus j’y repensais, plus cela me semblait mal. Comment avais-je pu mentir aussi calmement ? Qu’est-ce qui avait motivé mes actions ? Je détestais les menteurs et je n’avais jamais menti avant de commencer à cultiver. Incapable de comprendre la raison, j’ai discuté de la question avec un autre pratiquant. Après avoir entendu mon histoire, ce pratiquant a souligné mon désir de sauver la face et ma nature compétitive. J’ai réalisé que j’avais un côté compétitif caché.
Lorsque mes enfants étaient encore petits et que j’étais femme au foyer, notre famille a demandé et obtenu un logement social métropolitain à Tokyo. Lorsque mes enfants ont grandi et que notre situation financière s’est améliorée, j’ai voulu céder l’appartement à une autre famille dans le besoin. Mais divers obstacles ont bloqué mes tentatives. En étudiant le Fa, j’ai compris que cela signifiait que je n’avais pas terminé ce que j’étais censée faire.
J’ai rejoint l’équipe de gestion de l’association de quartier et j’ai supervisé le parking réservé aux visiteurs et le remboursement des frais liés aux activités. Même si ce travail est subalterne, il me permet d’interagir avec beaucoup de gens. En plus de servir de tout cœur tous ceux qui frappent à ma porte, j’aide activement à préparer les activités communautaires (comme les festivals) et j’entretiens des relations chaleureuses avec mes voisins. Lorsque j’ai fait ma demande de citoyenneté japonaise, un agent du gouvernement s’est rendu chez ma voisine pour recueillir son avis à mon sujet. Dès que l’agent est parti, ma voisine est venue me voir pour me dire qu’elle n’avait que des compliments à faire à mon sujet. « Vous êtes très polie, et en plus, votre fille a été admise à l’université Waseda. » Grâce à l’aide de ma voisine, ma demande de citoyenneté japonaise a été rapidement approuvée.
J’essaie de participer aux activités récréatives hebdomadaires organisées pour les personnes âgées au centre communautaire. Après que nous avons fait connaissance, j’ai enseigné les exercices de Falun Dafa à mes voisins âgés. À l’aide d’un grand téléviseur dans la salle d’activités, j’ai diffusé des DVD du Maître enseignant les exercices, et tout le monde regardait en suivant les mouvements du Maître. Tous les participants ont trouvé cela très relaxant. Ils étaient réticents à me quitter lorsque j’ai dû déménager, alors je leur ai laissé les DVD et les livres de Dafa.
(Article sélectionné présenté à la conférence de partage d’expériences du Japon 2025)
Traduit de l’anglais
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