(Minghui.org) Des responsables du gouvernement britannique et des députés ont publié des déclarations condamnant la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC), en particulier les prélèvements forcés d’organes perpétrés par l’État. Ils ont également condamné la répression transnationale exercée par le PCC.

Lettre du député Stephen Doughty, ministre d’État pour l’Europe, l’Amérique du Nord et les territoires britanniques d’outre-mer

Le député Stephen Doughty a déclaré dans sa lettre : « Le gouvernement britannique défend la liberté de religion ou de croyance pour tous. Au Royaume-Uni, nous sommes fermement engagés à promouvoir et à protéger le droit à la liberté de religion ou de croyance, et à défendre haut et fort ce droit fondamental à l’échelle internationale.

« Le gouvernement britannique condamne la dégradation du bilan désastreux du Kremlin en matière de droits de l’homme, et appelle l’État russe à respecter ses engagements internationaux en matière de liberté de religion ou de croyance. » Nous utilisons régulièrement nos communications publiques et notre position dans les enceintes multilatérales pour dénoncer les violations des droits humains commises par la Russie et la tenir responsable de ces violations. Par exemple, le 31 juillet, le Royaume-Uni a évoqué la répression de l’opposition politique interne par les autorités russes devant le Conseil de sécurité de l’ONU. L’ambassadeur britannique aux droits de l’homme a réitéré notre appel aux autorités russes pour la libération de tous les prisonniers politiques le 4 août. »

Concernant la persécution du Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) par le PCC, il a déclaré : « L’environnement en matière de liberté de religion ou de croyance en Chine est restrictif, ce qui inclut la persécution des pratiquants de Falun Gong tant sur le territoire national qu’à l’étranger. Nous œuvrons pour le respect du droit à la liberté de religion et de croyance par notre position à l’ONU, au G7 et dans d’autres enceintes multilatérales, ainsi que par notre engagement bilatéral avec la Chine. Le Premier ministre, l’ancien ministre des Affaires étrangères, le chancelier, le secrétaire à l’Énergie et le ministre pour la région indo-pacifique ont tous abordé la question des droits humains avec leurs homologues chinois ces derniers mois. »

Condamnation des prélèvements forcés d’organes par le PCC

Lettre de la députée Bell Ribeiro-Addy

La députée Bell Ribeiro-Addy a indiqué dans sa lettre : « Je suis profondément préoccupée par les allégations de prélèvements d’organes sur des prisonniers d’opinion, notamment des pratiquants de Falun Gong. Les conclusions de l’indépendant China Tribunal, présidé par Sir Geoffrey Nice KC en 2019, qui a conclu au-delà de tout doute raisonnable que de telles pratiques avaient eu lieu à une échelle significative, demeurent un sujet de vive préoccupation. »

Elle a ajouté : « Il est essentiel que le Royaume-Uni continue de dénoncer ces graves violations des droits de l’homme, et je continuerai d’appeler le gouvernement britannique à demander des comptes aux autres nations pour ces violations. »

Le très honorable Mark Pritchard, député

Le très honorable Mark Pritchard, député, a écrit : « Je partage votre inquiétude concernant la persécution continue des pratiquants de Falun Gong et d’autres groupes en Chine, notamment par le biais des prélèvements d’organes. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles le précédent gouvernement conservateur a désigné la Chine comme l’un des 32 pays prioritaires en matière de droits de l’homme.

« Le gouvernement britannique continue de faire part directement aux autorités chinoises de ses préoccupations en matière de droits de l’homme, notamment concernant le traitement des minorités religieuses et ethniques. Je serai toutefois ravi de transmettre vos préoccupations aux ministres des Affaires étrangères. »

Des députés stupéfaits par les prélèvements forcés d’organes perpétrés par le PCC

Rangée supérieure (de gauche à droite) : Andrew Cooper, Ian Murray, Mike Kane. Rangée inférieure (de gauche à droite) : Feryal Clark et Jo Platt.

Les députés Andrew Cooper, Ian Murray, Mike Kane, Feryal Clark et Jo Platt ont déclaré dans leur lettre commune : « Nous sommes conscients des allégations extrêmement inquiétantes qui circulent depuis plusieurs années concernant les prélèvements forcés d’organes en Chine. Nous comprenons également que des groupes minoritaires et religieux, notamment les pratiquants de Falun Gong, pourraient être spécifiquement ciblés. »

La lettre poursuit : « Nous savons que des rapports plus récents indiquent que cette pratique se poursuit, notamment le jugement du China Tribunal initié par la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC). En effet, le China Tribunal a conclu que les prélèvements forcés d’organes sont pratiqués depuis des années dans toute la Chine à grande échelle, les pratiquants de Falun Gong et les Ouïghours étant les principales victimes.

« Nous sommes également conscients que le gouvernement continue de surveiller de près la situation des minorités religieuses en Chine. Nous continuerons de soutenir le gouvernement dans sa défense de la liberté de religion ou de conviction pour tous à l’étranger. »

Lettre d’une députée écossaise

Ariane Burgess, députée écossaise

Ariane Burgess, députée écossaise, a déclaré : « Concernant la persécution continue des pratiquants de Falun Gong et la pratique odieuse des prélèvements forcés d’organes en Chine, je vous remercie d’avoir pris le temps de partager des preuves aussi détaillées et convaincantes, et je salue votre plaidoyer inlassable en faveur des droits de l’homme et de la justice.

« J’ai été particulièrement frappée par les récentes révélations auxquelles vous faites référence, notamment le reportage de la BBC sur la conversation privée entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, ainsi que le témoignage de Cheng Pei-ming, survivant de l’affaire. Ces témoignages, ainsi que les conclusions du China Tribunal et la récente résolution du Parlement européen (2024/2504), soulignent l’urgence d’une surveillance et d’une action internationales. »

Elle a poursuivi : « Le Parlement écossais a déjà exprimé sa vive préoccupation à ce sujet. En 2012, une motion (S4M-04684) a condamné la pratique des prélèvements d’organes dans les prisons chinoises, visant particulièrement les pratiquants de Falun Gong, et a demandé une enquête de l’ONU. Plus récemment, les ministres écossais ont réitéré leur engagement à surveiller les violations des droits de l’homme et à veiller à ce que les institutions écossaises ne se rendent pas complices de pratiques contraires à l’éthique. »

Elle a également indiqué avoir soumis une demande écrite au gouvernement écossais, demandant des éclaircissements sur les mesures qui seront prises pour empêcher l’Écosse d’entretenir tout lien direct ou indirect avec l’industrie chinoise de la transplantation d’organes.

Traduit de l’anglais