(Minghui.org) Quand je suis allée à Pékin en octobre 2000 pour faire appel en faveur du Falun Dafa (Falun Gong), j’ai été illégalement arrêtée et envoyée dans un camp de travail. La première chose qu’on m’a ordonné de faire dans le camp a été de remplir un formulaire. On y demandait : « Qu’est-ce que le Falun Gong ? » J’ai écrit : « Une exploration de la science inconnue. » « Qui est Li Hongzhi ? » J’ai écrit : « L’être le plus omniscient et omnipotent qui enseigne la science la plus élevée. L’histoire témoignera que Maître Li Hongzhi sera certainement renommé pendant des milliers d’années ! »

Cela a provoqué une agitation dans tout le camp de travail. Ils pensaient que j’étais audacieuse, car je n’avais pas calomnié Dafa ni le Maître. Beaucoup de personnes me pressaient de rectifier mon attitude et de réévaluer ma compréhension. J’ai dit : « Mon affirmation que le Falun Dafa est bon est basée sur mon expérience et mes sentiments personnels. Votre affirmation que le Falun Dafa est mauvais est basée sur ce que vous avez entendu d’autorités aux motifs inavoués. Dans chaque mouvement politique lancé par le PCC (Parti communiste chinois), des innocents sont toujours pris pour cibles et persécutés. Tout ce que j’ai dit est vrai. La persécution a commencé. La tempête arrive. Je me suis mentalement préparée ! »

Le résultat a été inattendu. Il ne s’est rien passé. Ils ont été polis avec moi, mais ils ont interdit aux autres pratiquants de me parler. Quand ils sortaient pour aller travailler, ils me laissaient seule dans la cellule. Je pouvais manger, boire et aller aux toilettes sans restriction. Le seul inconvénient était que les pratiquants ne pouvaient pas me parler. Cependant, les pratiquants trouvaient toujours un moyen de me faire un signe de pouce levé quand personne ne regardait.

La deuxième fois que je suis allée faire appel, j’ai été arrêtée à Pékin et ramenée par mon fils (qui est policier), accompagné du chef de notre compagnie de district et de mon jeune apprenti. Ils m’ont emmené dans un centre de lavage de cerveau. Il y avait un pratiquant de Dafa par chambre, et tous les autres étaient des collaborateurs. Ils se sont relayés pour me surveiller et ne m’ont pas laissé me reposer. Ils ont crié sans cesse : « Transformez-la ! » Mes oreilles sont devenues insensibles à leurs insultes verbales.

Par coïncidence, ce centre de lavage de cerveau se trouvait tout près de l’endroit où travaillait mon fils (aussi dans le système policier). Il est venu me rendre visite, apportant beaucoup de nourriture, qu’il a disposé de la porte au rebord de la fenêtre, dans des boîtes et des paniers. Cela a mis en colère la responsable du centre. La vieille femme est entrée furieuse dans la chambre, les mains derrière le dos, et a dit : « Est-ce une maison de retraite ici ? Qui est la Falun ? » (Les disciples de Dafa étaient collectivement appelés Falun).

J’ai répondu : « C’est moi ! » La femme a pointé son doigt sur mon nez et dit : « Ne comptes-tu pas simplement sur ton petit flic de fils ? Demain, je vais le faire licencier. »

Avant que je ne puisse parler, mon mari, qui avait également été amené pour faire pression sur moi, s’est soudainement levé, a pointé son doigt vers la femme et dit : « Si vous osez faire licencier mon fils, j’emmènerai toute notre famille apprendre le Falun Gong ! Vous ne me croyez pas ? Essayez donc. » Les yeux de la femme se sont écarquillés de rage. Elle est partie sans dire un mot. Elle a fini par m’infliger une amende de 3000 yuans. Je n’avais pas d’argent, mais les supérieurs et les collègues de mon fils ont rapidement rassemblé les fonds nécessaires pour payer.

Mon mari était ingénieur principal dans une grande usine militaire et aussi directeur adjoint d’un parc de sculptures très fréquenté. Il a eu la chance de lire une fois le livre principal du Falun Dafa, le Zhuan Falun et il a gardé une très bonne impression de Dafa et du Maître. Il ne s’est jamais opposé à ce que je fasse les trois choses et m’a même parfois aidée.

Un groupe important de fonctionnaires est venu chez nous. C’étaient tous des dirigeants de district chargés de la persécution du Falun Gong. Ils ont délibérément tenté de me provoquer. Mon mari était également présent, observant calmement. Quand il a vu que je n’en pouvais plus, il s’est levé et a commencé à se disputer avec eux : « Vous essayez de la piéger pour qu’elle dise des choses extrêmes afin de l’arrêter ! Cela est absolument interdit ! Je ne vous laisserai pas faire ! » Voyant qu’ils avaient été démasqués, ils se sont tus et ont fini par trouver des excuses pour partir.

Mon mari est béni

Un jour, mon mari a été percuté par une voiture alors qu’il marchait. Il a été projeté en l’air et a fracassé le pare-brise de la voiture. Les passants pensaient qu’il était sûrement mort. Mon fils est arrivé sur les lieux et l’a emmené dans trois hôpitaux. Il n’avait absolument rien. C’était véritablement miraculeux ! Même les médecins se sont exclamés que mon mari était en meilleure santé que beaucoup de jeunes. Il avait plus de 80 ans, mais il n’avait même pas une égratignure.

Je me suis précipitée en apprenant la nouvelle. Ils étaient tous dans un restaurant. J’avais la prémonition qu’il irait bien, mais je n’aurais jamais imaginé que mon mari serait assis là à savourer un repas comme si de rien n’était. Je savais qu’il avait été béni. J’ai dit au conducteur de ne pas s’inquiéter que nous n’allions absolument pas lui extorquer d’argent. Mes fils savaient aussi que des êtres divins protégeaient leur père. Sinon, les conséquences auraient été désastreuses.

Traduit de l’anglais