(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996 et j’ai maintenant 85 ans. Au cours des vingt-neuf dernières années, j’ai vécu des hauts et des bas, des difficultés et des joies. À l’occasion de ce 22e Fahui de Minghui, j’aimerais vous parler de mon expérience et de celle d’autres pratiquants, et vous raconter comment le Maître nous a aidés et guidés.

Nous vivons une époque historique exceptionnelle, marquée par les miracles de Dafa.

Produire et distribuer des documents

Peu après le début de la répression du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC) en 1999, les pratiquants de ma région ont mis en place un grand site de production de documents visant à clarifier la vérité afin d’approvisionner ma ville et les petites villes voisines. Notre production journalière était tellement importante qu’il nous fallait une voiture pour tout livrer. Bien que nous venions de milieux et de professions différents, nous accomplissions tous notre mission et personne ne se plaignait. Avec l’aide du Maître, le site de production a fonctionné sans heurts.

Au début, ne connaissant pas grand-chose à la technologie, je n’étais pas d’une grande aide, alors je cuisinais, je faisais le ménage et je faisais des courses — je faisais tout ce qui était nécessaire. Ma position dans la société était relativement élevée, ce qui signifiait que je faisais rarement des tâches subalternes. Mais sur le site de production, je faisais simplement comme le jeune moine, tel que décrit par le Maître dans le Zhuan Falun. Je me sentais productif et heureux, pensant : « Plus nous produisons de documents, plus nous aidons le Maître à sauver des personnes. »

J’ai non seulement contribué à la création de documents, mais aussi à leur distribution. Ce faisant, j’ai pu me libérer de nombreux attachements, y compris la peur.

Ensuite, j’ai appris à utiliser les ordinateurs et les imprimantes, à faire la mise en page de dépliants, à imprimer des brochures et à préparer des DVD. De plus, j’ai imprimé des Neuf commentaires sur le Parti communiste et des livres de Dafa, et j’ai fabriqué des amulettes.

Avec le temps, des nouveaux sites de production de documents plus petits ont vu le jour, j’en ai également créé un chez moi. Je produisais des documents pour moi et pour d’autres pratiquants. De plus, j’aidais d’autres pratiquants à mettre en place des sites de production de documents chez eux. Ce processus m’a aidé à me cultiver, et je suis passé du statut de haut fonctionnaire à celui de producteur de documents. L’élévation de mon xinxing m’a rendu plus compatissant. Cela m’a également aidé par la suite dans d’autres actions de clarification de la vérité.

Clarifier la vérité grâce aux téléphones portables

Au printemps 2012, un pratiquant d’une autre ville nous a rendu visite et nous a expliqué comment clarifier la vérité à l’aide de téléphones portables. Il a dit que les documents que nous avions distribués auparavant étaient comme des graines semées, et qu’il était maintenant temps de récolter, que nous devions sauver les gens directement.

Nous avons aimé l’idée et avons commencé à clarifier la vérité en envoyant des fichiers audios préenregistrés avec des téléphones portables. Cela a bien fonctionné. Ce pratiquant m’a encouragé à parler aux personnes que nous appelions et à les inciter à démissionner des organisations du PCC. Il m’a dit que cela donnerait de meilleurs résultats et que j’étais qualifié pour cela. Ayant travaillé comme fonctionnaire pendant de nombreuses années, je savais parler. J’ai suivi son conseil et j’ai commencé à passer des appels et à parler avec les gens.

À l’époque, j’étais assez âgé et j’utilisais rarement les téléphones portables. Maintenant, j’avais deux téléphones portables, l’un pour filtrer automatiquement les numéros et l’autre pour passer des appels. Comme mon accent était prononcé et que mon mandarin était loin d’être parfait, j’ai commencé par ma région.

Je commençais par saluer les gens et leur souhaiter de bonnes choses, puis je leur expliquais que je les contactais pour les informer sur la manière de démissionner des organisations du PCC. Grâce à mon accent et à mon ton, les appels étaient bien accueillis. Ensuite, je leur expliquais ce qu’était le Falun Dafa et je répondais à toutes leurs questions. Je leur suggérais un pseudonyme qu’ils pouvaient utiliser pour démissionner du PCC. Ils me remerciaient souvent après que je les ai aidés à renoncer au PCC. Je les encourageais à en parler à davantage de personnes.

Les habitants de ma ville natale sont gentils et simples. En trois mois, j’ai pu aider 800 personnes à renoncer aux organisations du PCC. Ayant comme objectif d’aider 10 000 personnes, j’ai demandé l’aide du Maître.

Ce projet d’appels téléphoniques a débuté le 13 mai 2016, et à partir de ce moment-là, j’ai appelé des gens tous les jours. Les vacances sont un moment idéal pour discuter avec les gens. Pendant le Nouvel An chinois 2017, j’ai aidé 450 personnes à démissionner des organisations du PCC en dix jours.

Pour passer des appels téléphoniques, j’avais besoin d’être dans un endroit calme et sûr, alors je me rendais dans les bois ou près de la rivière. Il m’arrivait parfois de faire du vélo pendant que je téléphonais. Des pratiquants me donnaient les numéros de téléphone de personnes qui avaient écouté les messages préenregistrés grâce à la numérotation automatique. Cela augmentait les probabilités que ces destinataires démissionnent des organisations du PCC.

Il fait froid l’hiver, dans le nord de la Chine. Je suis souvent resté debout dans un champ pendant quatre ou cinq heures, mais je n’ai jamais eu froid. Je savais que le Maître m’aidait.

Au début, j’étais frustré lorsque certaines personnes refusaient d’accepter mes propos et m’insultaient. Un homme m’a écouté, puis m’a demandé : « Pouvez-vous répéter cela ? » Je l’ai fait et il m’a répondu : « Je ne comprends pas ce que vous dites. Pouvez-vous répéter ? » Après lui avoir répété une troisième fois, il m’a dit de parler comme un être humain, puis il a raccroché. Je me suis senti mal. J’ai été fonctionnaire pendant des décennies et j’ai supervisé des milliers de personnes, mais personne n’a jamais osé me parler ainsi. Lorsque cette personne m’a humilié, j’ai réalisé qu’elle m’avait donné du De (vertu). En regardant la liste des dizaines de personnes qui avaient démissionné des organisations du PCC ce jour-là, je me suis senti mieux.

Lorsque j’ai lu le Fa ce soir-là et que j’ai regardé à l’intérieur, j’ai compris que ma réaction était erronée. Je me suis agenouillé devant le portrait du Maître et j’ai dit : « Maître, j’ai eu tort. Je ne veux pas de leur De. Je veux juste qu’ils soient en sécurité. » Miraculeusement, il y a eu moins d’incidents de ce genre par la suite. Cette expérience m’a appris que tout ce que nous rencontrons est lié à nos notions humaines. Lorsque nous nous rectifions, la situation change.

Mon sentiment était le suivant :

Avec un petit téléphone portable à la main,

Je peux parcourir des centaines de kilomètres instantanément ;

Avec compassion avant de parler,

Je peux aider à sauver les gens avec la pensée droite.

Il y a toutes sortes de situations,

qui m’aident toutes à m’élever dans ma cultivation ;

Nous, disciples de Dafa, écoutons le Maître,

et retournons dans notre demeure céleste.

Du 13 mai 2016 au 13 juillet 2018 (790 jours), j’ai pu aider 10 000 personnes à démissionner des organisations du PCC. Je savais que c’était le Maître qui était à l’origine de ce miracle.

Ce soir-là, j’ai fait un rêve très réaliste. Je me tenais dans un champ de blé doré que j’avais semé. Le blé était aussi haut qu’un homme et avait des épis d’une trentaine de centimètres. Une douce brise soufflait dans les épis, laissant présager une récolte abondante. Le Maître est arrivé. Je lui ai dit : « Maître, je suis désolé d’avoir oublié certains endroits lorsque j’ai semé les graines. » Le Maître a répondu avec un sourire : « Ce n’est pas grave. Cela n’aura aucune incidence sur la récolte. Je pense que c’est suffisant. »

Je souriais encore quand je me suis réveillé. Je savais que le Maître m’encourageait.

Parler aux gens en face à face

Le PCC a commencé à contrôler étroitement les cartes SIM des téléphones portables en 2018, mettant fin à ce projet. J’ai donc commencé à informer les gens en personne.

Je me suis souvent rendu à vélo dans les trois zones urbaines et les villages voisins. À chaque fois, j’apportais une centaine d’articles, notamment des périodiques, des brochures, des calendriers de Minghui, des amulettes et des petites cartes contenant des informations sur la manière de contourner le blocus d’Internet par le PCC. Je les distribuais et j’aidais les gens à démissionner des organisations du PCC. Je retournais dans ces lieux lorsque les informations étaient mises à jour.

Je commence souvent par saluer les gens et leur souhaiter de bonnes choses. Je peux leur donner quelque chose d’abord, puis leur clarifier la vérité, ou bien leur clarifier la vérité d’abord, puis leur donner quelque chose. Beaucoup de gens démissionnent des organisations du PCC et me remercient.

Pendant la pandémie, j’ai connu des épreuves liées au karma de maladie. Ma famille ne comprenait pas et m’a pris tous mes documents. Voyant qu’il ne me restait plus que 240 amulettes, j’ai dit au Maître : « Maître, je vais distribuer toutes ces amulettes. »

Je quittais généralement la maison vers 8 ou 9 heures du matin et parcourais 30 kilomètres à vélo pour me rendre dans différents villages. Au début, j’étais faible et je devais parfois m’arrêter pour boire de l’eau chaude que ma femme m’avait préparée. Je parlais à presque toutes les personnes que je rencontrais. J’aidais également les gens qui poussaient des charrettes ou soulevaient des objets sur leurs véhicules. Parfois, je devais rouler vite pour rattraper quelqu’un, et parfois je devais ralentir et attendre. Après avoir discuté, je leur parlais du Falun Dafa. J’étais souvent ému aux larmes, car je voulais qu’ils restent en sécurité. Je leur demandais de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » pour rester à l’abri du danger.

En voyant que j’avais retrouvé mes forces, ma famille m’a rapporté tout mon équipement et j’ai continué à imprimer des documents.

J’ai également été signalé à la police. Avec l’aide du Maître, j’ai échappé au danger. Une fois, j’ai remis un calendrier Minghui à un homme d’une cinquantaine d’années. Il m’a écouté et a accepté le calendrier. Alors que je continuais à parler, une voiture s’est arrêtée devant moi. J’ai sorti un calendrier pour le conducteur et j’ai commencé à lui parler. Il m’a interrompu et m’a dit que quelqu’un m’avait signalé.

J’ai vu qu’il s’agissait d’un fourgon de police. J’ai continué à parler dans le fourgon et j’ai silencieusement supplié le Maître de m’aider. J’étais déterminé à bien faire. J’ai réalisé que je n’aurais pas dû emprunter le même chemin. Si je n’avais pas été paresseux, j’aurais pu éviter cela. Nous sommes arrivés à un autre endroit, et l’homme qui m’avait signalé était là. Après avoir confisqué mes documents, le chauffeur allait m’emmener, mais le policier responsable a fait un signe de la main et a dit : « Ne vous inquiétez pas. Nous prenons ces documents, mais vous pouvez partir. »

J’ai remercié l’agent et je suis reparti à vélo. L’homme qui m’avait signalé était contrarié, affirmant que j’aurais dû être condamné à quatre ans de prison. Je lui ai souri et lui ai fait signe de la main en guise d’au revoir. Je lui ai dit que j’espérais qu’il entendrait à nouveau les faits plus tard.

Les gens aiment suivre l’actualité. Pendant la pandémie de COVID, beaucoup ont eu des symptômes après avoir reçu des vaccins chinois de mauvaise qualité. Quand ils se sont plaints, je leur ai dit que lire les documents de Dafa et de démissionner des organisations du PCC les aiderait. Ils ont accepté.

Un homme m’a demandé pourquoi le PCC persécutait le Falun Dafa. Je lui ai répondu que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance avait attiré le grand public, mais que le PCC ne pouvait tolérer cette valeur, car il prônait la lutte des classes, la haine, la brutalité et le mensonge. C’est pourquoi il avait lancé la persécution.

Chaque fois que je me rends à la campagne, je parcours plus de 50 kilomètres aller-retour. Chaque mois, je peux aider des centaines de personnes à démissionner du PCC et distribuer environ 1000 exemplaires de documents. Je sais que les habitants de la région en bénéficieront.

À 85 ans, je peux encore aller à la campagne à vélo. C’est mon cinquième vélo. La plupart des personnes de mon âge sont très faibles et dépendent de leurs enfants pour se déplacer. La plupart de celles qui peuvent marcher doivent prendre différents médicaments. Mais je suis en bonne santé et je n’ai besoin d’aucun médicament. C’est parce que je pratique le Falun Dafa.

Ma pension est relativement élevée, mais je n’ai pas besoin de beaucoup. Ma femme et moi menons une vie simple. La plupart de nos vêtements sont des vêtements usagés de nos enfants. Ma femme me soutient sans réserve et s’occupe de la famille. Cela me permet de me concentrer sur ces trois choses, et j’en suis reconnaissant.

Quand j’ai envie de me relâcher, je me rappelle ce que Maître a dit :

« Tu n’as pas pleinement accompli ton vœu et tu n’arrives même pas à sauver les êtres qui te sont attribués, ceux que tu as entrepris de sauver, derrière lesquels il y a d’innombrables êtres et de gigantesques groupes d’êtres. Qu’est-ce que cela signifie ?! Est-ce simplement la question de ne pas cultiver et pratiquer diligemment ? C’est un crime extrêmement extrêmement immense ! Un crime incomparablement immense ! » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 », Enseignement du Fa dans les conférences XIV)

J’ai compris que la rectification de Fa comporte différentes étapes et que nous devons toujours faire ce que nous sommes censés faire. Si nous manquons ces occasions, il est impossible de revenir en arrière. Nous devons chérir nos occasions, nous cultiver et aider le Maître à sauver les gens.

Ceci est mon expérience. Veuillez signaler tout élément incompatible avec les enseignements de Dafa.

Traduit de l’anglais