(Minghui.org) Au plus fort de la persécution menée par le Parti communiste chinois (PCC), des ateliers de production de documents gérés par des familles ont été mis en place. Lorsque nous avons déposé des plaintes contre l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, qui a lancé la persécution contre le Falun Dafa, notre coordinatrice était trop occupée pour tout gérer. Avec l’aide compatissante du Maître, j’ai aidé à organiser et imprimer les plaintes des pratiquants en utilisant le modèle fourni sur Minghui.org. Tout au long du processus, nous avons échangé sur nos expériences de cultivation et coopéré pour envoyer les plaintes contre Jiang au Parquet populaire suprême et à la Cour populaire suprême, qui ont signé les accusés de réception. Les pratiquants locaux ont coopéré et se sont améliorés comme un seul corps, émettant une forte pensée droite. Aucun pratiquant ayant déposé une plainte contre Jiang dans notre région n’a été harcelé par les responsables du PCC ou la police. [Extrait de cet article]

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Quand la persécution a commencé, je pesais moins de 45 kilos et je parcourais de petits chemins de campagne à vélo en transportant des documents clarifiant la vérité qui étaient plus lourds que moi. Lorsque je poussais le vélo dans les montées, j’avais l’impression que le poids à l’arrière tirait tout vers le bas. Je tenais le guidon du mieux que je pouvais et je demandais de l’aide au Maître. J’ai toujours ramené les documents de clarification de la vérité en toute sécurité à destination.

La nuit, je me coordonnais souvent avec une autre pratiquante pour livrer les documents clarifiant la vérité aux gens, à leur résidence. Un soir où il faisait froid, sous une faible lueur de lune, dès que je suis entrée dans une ruelle étroite, deux grands chiens mastiffs tibétains ont surgi d’une porte entrouverte et ont couru vers moi. Mon esprit s’est figé. J’ai agité la main qui tenait les documents et j’ai dit doucement : « Retournez ! » Les deux chiens ont fait demi-tour et n’ont pas aboyé.

Je n’ai pas eu peur sur le moment, mais après être sortie de la ruelle, j’étais terrifiée. Je tremblais encore lorsque j’ai rejoint l’autre pratiquante. Elle m’a pris la main et a dit : « Ne t’inquiète pas ! Nous avons le Maître à nos côtés. »

Une fois, la pratiquante et moi sommes allées accrocher des banderoles de clarification de la vérité le long d’une autoroute. J’étais enceinte de plus de six mois. Lorsque nous avons vu au loin les gyrophares d’une voiture de police qui se dirigeait vers nous, nous nous sommes rapidement glissées dans le fossé au bord de la route. Elle s’est allongée sur moi pour me cacher. Nous avions le sourire une fois rentrées, saines et sauves. Elle a dit : « J’ai été bête, j’ai complètement oublié que tu es enceinte. Je voulais seulement m’assurer que tu étais en sécurité. Si j’avais été découverte, tu l’aurais été aussi. » Après avoir ri, mes yeux se sont remplis de larmes parce qu’elle était si altruiste.

Au plus fort de la persécution du Parti communiste chinois (PCC), des ateliers de production de documents gérés par des familles ont été mis en place. Lorsque nous avons déposé des plaintes contre l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, qui a lancé la persécution contre le Falun Dafa, notre coordinatrice était trop occupée pour tout gérer. Avec l’aide compatissante du Maître, j’ai aidé à organiser et imprimer les plaintes des pratiquants en utilisant le modèle fourni sur Minghui.org. Tout au long du processus, nous avons échangé sur nos expériences de cultivation et collaboré pour envoyer les plaintes contre Jiang Zemin au Parquet populaire suprême et à la Cour populaire suprême, qui ont signé les accusés de réception. Les pratiquants locaux ont coopéré et se sont améliorés comme un seul corps, en émettant une forte pensée droite. Aucun pratiquant ayant déposé une plainte dans notre région n’a été harcelé par les responsables du PCC ou la police.

Lorsqu’une audience a été tenue pour une pratiquante illégalement arrêtée et illégalement détenue, une coordinatrice a demandé à l’avocat de parler au juge afin d’autoriser d’autres pratiquants à être présents en tant que membres de la famille pour que nous puissions émettre la pensée droite à proximité. L’avocat s’est rendu au centre de détention pour parler au juge. Six pratiquants ont accompagné les parents de 80 ans de la pratiquante et nous nous sommes enregistrés avec nos vrais noms au poste de garde. Nous avons émis la pensée droite et sommes entrés dans le centre de détention. Nous avons demandé où l’audience aurait lieu et, étonnamment, nous avons pu franchi le portail électronique surveillé et sommes entrés dans la salle pour émettre la pensée droite.

Un homme qui semblait être un responsable est entré environ vingt minutes plus tard et a crié : « Qui vous a laissé entrer ici ? Sortez ! » Nous n’avons pas bougé. Il a alors crié au gardien : « Qui leur a permis d’entrer ? » Le gardien s’est précipité et a été réprimandé par cet homme. Le gardien nous a regardés, puis il nous a expulsés.

Le gardien nous a insultés devant la porte. Je lui ai dit calmement : « Ne soyez pas en colère. Notre proche qui est détenue est une bonne personne qui n’a commis aucun crime. Regardez ses parents âgés. » Avant que je ne finisse ma phrase, le gardien a cessé de nous injurier et est allé se mettre à l’ombre près du bâtiment. Il a baissé la tête et est resté là en silence.

Au plus fort de la persécution du PCC, des sites de production familiaux ont été créés. Avec l’aide d’un pratiquant, j’ai moi aussi mis en place un site familial. Je ne connaissais rien aux ordinateurs.

Un pratiquant qui avait des compétences en informatique a dû quitter son domicile pour éviter la persécution. Il m’a enseigné quelques bases, comme comment tenir une souris et utiliser un clavier. Avant de partir, il m’a dit de pratiquer. Après son départ, je ne me souvenais plus de rien, si ce n’est comment allumer et éteindre l’ordinateur. Je n’osais pas le toucher et j’étais anxieuse.

Un jour au travail, j’ai entendu le directeur réprimander un jeune homme. Il disait que si ce jeune sortait à nouveau jouer à des jeux jusqu’après minuit, il serait congédié, car sans sommeil suffisant il était dangereux d’utiliser les machines. Dès que j’ai entendu qu’il savait utiliser un ordinateur, je lui ai demandé : « Qui t’a appris à utiliser un ordinateur ? » Il m’a répondu fièrement : « Tu n’as pas besoin d’apprendre l’informatique. Il suffit de jouer un peu avec et de cliquer avec la souris. Ne t’inquiète pas, tu deviendras experte. »

Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire. Mais j’ai essayé et j’ai cliqué sur tout. Ma peur a diminué et j’ai pu utiliser la souris. J’ai enfin fait le premier pas.

Au début, produire des documents n’était pas facile. Bien que les pratiquants du forum technique apportaient leur soutien, je n’avais aucune connaissance en informatique et je ne comprenais pas certains termes. Je ne connaissais pas l’anglais, à part l’alphabet. J’ai donc simplement copié et deviné les opérations en suivant les instructions techniques.

Chaque fois que je rencontrais un obstacle et que j’avais envie de renoncer, cette phrase du tutoriel me revenait toujours à l’esprit : « Après avoir appuyé sur une certaine touche, j’ai entendu un oiseau chanter ; puis j’appuie sur la touche suivante. » Ces mots m’ont encouragé à ne pas abandonner. Ils proviennent du témoignage d’une pratiquante âgée bénévole à l’étranger, qui a participé à un projet qui manquait de techniciens lorsque la persécution a commencé. La pratiquante âgée ne connaissait pas l’anglais et n’avait aucune compétence technique. Elle a placé des petits papiers sur le mur et, grâce à ces indications écrites, elle arrivait à faire fonctionner les appareils de diffusion.

Pour alléger la charge des pratiquants techniciens, ceux d’entre nous qui pouvaient accéder à Internet ont décidé d’apprendre ensemble certaines bases, comme installer des systèmes informatiques, des logiciels, assurer une maintenance simple, etc. La pratiquante aînée qui apprenait avec nous n’avait étudié que trois ans à l’école, et c’était pendant la Révolution culturelle. Elle avait presque oublié le pinyin chinois et ne connaissait pas l’anglais du tout. En apprenant ensemble, nos échanges mêlaient chinois et anglais. Par exemple : Le pratiquant technicien disait : « Tape “N” (en anglais) puis appuie sur “Entrée. » Mais quand venait le tour de la pratiquante âgée, elle disait : « N » en pinyin. Elle lisait toutes les lettres en pinyin chinois, et nous devions les traduire en lettres anglaises avant d’appuyer sur les touches.

Cette pratiquante âgée est ensuite devenue compétente pour télécharger des fichiers de l’Internet, imprimer des documents, graver des CD, installer des systèmes informatiques et effectuer l’entretien de base des ordinateurs et des imprimantes.

Pendant le confinement lié à la COVID-19, des haut-parleurs diffusaient des annonces chaque jour. Les gens n’osaient plus sortir ni parler aux autres. Je savais qu’ils étaient en danger. Je récitais l’enseignement du Maître :

« Les disciples de Dafa sont le seul espoir de salut pour les êtres. » (« Le seul espoir », Hong Yin III)

Je luttais contre la peur. L’année précédant la pandémie, les responsables du PCC avaient tenu une réunion dans ma ville. J’avais été surveillée 24 h sur 24 pendant une semaine entière. Chaque soir, une voiture de surveillance stationnait devant mon immeuble. Tout le quartier savait que je pratiquais le Falun Dafa. Il y avait treize caméras de surveillance dans mon quartier de six bâtiments.

La porte du quartier était gardée et il était difficile pour les étrangers d’entrer. Distribuer des documents d’information dans le quartier aurait laissé entendre que cela venait forcément de moi. J’ai étudié le Fa et émis la pensée droite. Finalement, ma pensée droite issue du Fa a dépassé ma peur. J’ai distribué des documents à toutes les portes du quartier. Peu importe la sévérité du confinement, les pratiquants ont transmis avec sagesse les nouveaux articles du Maître et partagé des informations.

En repensant à mon parcours de cultivation, j’ai réalisé que je suis devenue plus ouverte d’esprit. Je suis passée d’une personne égoïste et indifférente à quelqu’un de courageux et responsable. J’étais autrefois une personne qui manquait de courage. Tous ces changements ne proviennent pas uniquement de nos efforts ; le Maître nous aide. Si nous pouvons faire ce que les gens ordinaires ne peuvent pas faire, c’est parce que nous avons le Maître et Dafa. Nous sommes des vies créées par Dafa et nous aidons le Maître dans la rectification du Fa.

Traduit de l’anglais