(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître. Bonjour, chers compagnons de cultivation.

Je pratique le Falun Dafa depuis vingt-huit ans. Je sais que je ne suis plus la personne que j’étais avant d’apprendre Dafa. Je suis une nouvelle vie façonnée par le Fa. Voici ma compréhension de mon parcours de cultivation.

Surmonter la persécution économique des forces anciennes

Il y a plusieurs années, à l’époque du Fahui annuel (conférence de partage d’expériences), les pratiquants de New York avaient besoin de personnes pour participer aux expositions contre la persécution qui étaient organisées dans toute la ville. Je voulais y aller, mais je n’avais personne pour garder mes enfants et je n’avais pas les moyens de les emmener avec moi. Mon travail était très peu rémunéré. Un pratiquant qui connaissait ma situation m’a proposé de l’argent, mais je ne pensais pas qu’il était approprié pour moi de l’accepter.

En tant que pratiquante, j’avais besoin d’argent pour imprimer des documents d’information et voyager afin de clarifier la vérité aux gens. Ma situation financière limitait ma capacité à faire ces choses. Je me demandais pourquoi je ne trouvais que des emplois peu rémunérés. Maître Li disait que les pratiquants de Dafa étaient bénis, mais j’étais limitée financièrement et je ne pouvais pas faire ce dont j’avais besoin. J’ai réalisé que quelque chose n’allait pas et que les forces anciennes me persécutaient financièrement. J’ai demandé à mon frère aîné de m’envoyer l’argent que mes parents m’avaient laissé afin que je puisse me rendre à New York. J’ai décidé de chercher un meilleur emploi à mon retour.

Les choses ont changé dès que j’ai réalisé que les forces anciennes me persécutaient. Avant mon départ pour New York, un poste de nuit rémunéré à un taux horaire 25 % plus élevé s’est libéré. Je l’ai accepté et j’ai commencé à occuper ce nouveau poste après mon voyage. Les choses étaient beaucoup plus faciles : je pouvais clarifier la vérité pendant la journée et travailler la nuit.

Cependant, mes horaires m’empêchaient de m’occuper correctement de mes enfants. J’ai pensé à chercher un nouvel emploi. Peu après, un ami m’a parlé d’un poste dans un laboratoire qui ne nécessitait que des connaissances de base en anglais. J’ai postulé et l’entretien s’est bien passé. Le nouveau poste était rémunéré 1,6 fois mon salaire horaire initial. Cela s’est produit quelques mois seulement après que je me suis éveillée et que j’ai nié la persécution des forces anciennes.

Le Falun Dafa me donne la sagesse

Depuis que j’avais quitté l’école dix ans auparavant, je n’avais pas parlé un mot d’anglais avant de me rendre à New York pour aider à l’exposition contre la persécution. Je suis restée là-bas pendant deux semaines et j’ai souvent emmené mes jeunes enfants aux endroits désignés. Peu à peu, j’ai pu parler de Dafa et de la persécution en anglais avec les passants. Je leur demandais d’aider à mettre fin à la persécution et leur expliquait le contenu des dépliants. L’anglais que j’avais appris à l’école m’est revenu. Cette expérience m’a aidée à réussir l’entretien d’embauche pour le poste au laboratoire et on m’a proposé le poste.

Il y a neuf ans, j’ai été mutée dans une autre succursale de l’entreprise, ce qui m’obligeait à communiquer en anglais avec la filiale et l’usine à l’étranger. Je devais également traduire des documents et des rapports en anglais ou en japonais. Mes compétences en anglais n’étaient pas suffisantes et je devais les améliorer, mais je manquais de temps. Un jour, j’ai lu la traduction anglaise du Zhuan Falun et j’ai réalisé qu’elle contenait du vocabulaire nouveau qui pouvait m’aider dans mon travail. J’ai commencé à étudier le Zhuan Falun en anglais. Comme je lisais l’anglais très lentement, j’ai commencé à recopier le texte du livre à la main. Mes compétences en anglais se sont ensuite améliorées. Non seulement je pouvais m’occuper des traductions au travail, mais j’étais également capable d’aider à traduire les vidéos de Dajiyuan (The Epoch Times) sur YouTube et les articles d’actualité. En effet, Dafa me fournit les compétences dont j’ai besoin en tant que pratiquante.

Je ne suis pas douée pour mémoriser des textes. En mars, un pratiquant a suggéré que nous mémorisions le Zhuan Falun sur Sonant. Pour éviter de faire des erreurs et de déranger les autres, je suis restée très concentrée pendant les séances afin de pouvoir mémoriser rapidement chaque mot. Au bout d’un certain temps, j’ai remarqué que je mettais de moins en moins de temps à mémoriser le texte. De plus, je pouvais également mémoriser d’autres choses plus rapidement. En tant que membre du Tian Guo Marching Band, je devais mémoriser la partition de chaque chanson que nous jouions. Je n’y arrivais pas, alors j’utilisais toujours les partitions lorsque je jouais de mon instrument. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun problème pour mémoriser les notes. Le groupe a joué à Guam cette année, et il ne m’a fallu que quelques heures pour mémoriser un long morceau : The Stars and Stripes Forever.

S’améliorer avec d’autres pratiquants au point de pratique

Lorsque j’ai commencé, les pratiquants du point de pratique m’ont beaucoup aidée. Plus tard, j’ai voulu que le point de pratique fonctionne bien et que je puisse aider les autres. C’était difficile lorsque les pratiquants ne pouvaient pas être attentionnés ou lâcher prise. Après le début de la persécution, il y avait beaucoup de tâches à accomplir, mais j’étudiais moins le Fa et je blâmais les autres chaque fois qu’il y avait des conflits. Même si je savais que je devais regarder à l’intérieur, j’avais l’impression d’avoir consacré beaucoup d’efforts au travail de Dafa, mais les autres pratiquants ne l’appréciaient pas. La situation est devenue si mauvaise que je ne voulais plus aller au point de pratique et j’ai même envisagé de partir. J’ai essayé de surmonter ces pensées, mais je n’ai pas réussi à faire une percée jusqu’à ce qu’un autre pratiquant tombe malade.

Une pratiquante âgée est tombée gravement malade. Même si elle habitait près de chez moi, nous n’avions jamais étudié ni pratiqué ensemble. Après avoir appris son état, je n’ai pas voulu lui rendre visite, pensant que je ne cultivais pas très bien moi-même et que ma pensée droite ne serait d’aucune aide pour elle. À un moment donné, je me suis demandé pourquoi je ne voulais pas l’aider alors que nous habitions si près l’une de l’autre. Je m’étais convaincue que je ne faisais pas bien et que je n’aurais pas pu l’aider même si j’essayais. Mais en creusant davantage, j’ai réalisé que j’avais peur que l’aider provoque des interférences et je ne voulais pas d’ennuis. Je n’étais pas compatissante et j’utilisais le travail de Dafa comme excuse pour ne pas aider une compagne de cultivation.

J’ai passé plusieurs jours à étudier le Fa avant de me rendre chez la pratiquante et d’émettre la pensée droite avec elle. Un jour, elle m’a demandé si j’avais remarqué chez elle des attachements que les forces anciennes auraient pu exploiter. Je lui ai répondu : « Je n’ai rien vu, car nous n’avons pas passé beaucoup de temps ensemble. Cependant, lorsque nous émettons la pensée droite, j’ai remarqué que ta main ne reste pas droite. Cela indique que lorsque tu médites, ton esprit est également rempli de nombreuses pensées vagabondes. Je dis cela parce que cela m’est arrivé il y a quelque temps. Les pensées vagabondes qui nous perturbent pendant la pensée droite et la méditation proviennent de nos attachements. Tu peux renforcer ta conscience principale. Dès qu’une pensée vagabonde surgit, tu devrais sentir ton cœur bouger et c’est à ce moment-là que tu dois attraper la pensée et l’éliminer. Une fois qu’elle a disparu, tu peux émettre la pensée droite et méditer avec moins d’interférences. C’est ce que j’ai fait ; pourquoi ne pas essayer ? » Elle a dit qu’elle le ferait.

Ce jour-là, je suis rentrée chez moi et j’ai commencé à faire les exercices. Des pensées aléatoires ont surgi dès que j’ai commencé. Je me suis souvenue de ce que j’avais dit à la pratiquante et j’ai prêté attention à mes pensées. Je les ai éliminées dès qu’elles ont surgi. Quelques minutes plus tard, mon esprit s’est éclairci et mon corps s’est senti léger pendant que je faisais les exercices. C’était une sensation merveilleuse. À ce moment-là, j’ai su que j’étais sortie du creux de ma cultivation et que j’étais revenue à l’état de pureté que j’avais lorsque j’avais commencé à pratiquer. Ma seule pensée bienveillante d’aider une pratiquante m’avait amenée à ce point. Dans mon esprit, la pratiquante m’avait relevée lorsque j’en ai eu besoin.

En tant que coordinatrice du point de pratique local, ce qui me dérangeait le plus était de ne pas avoir assez d’assistants lorsque j’organisais une activité pour clarifier la vérité. Lorsque nous avons manqué de main-d’œuvre, j’ai dû intervenir. Parfois, j’ai dû être présente à l’activité du début à la fin. Lorsque les pratiquants étaient en retard ou qu’à la dernière minute, ils ne se présentaient pas, j’avais l’impression que, malgré tous mes efforts, ils ne faisaient aucun effort et ne tenaient pas leurs promesses. Le fait que je devenais anxieuse lorsque les choses ne se passaient pas comme prévu n’aidait pas non plus. Je parlais d’un ton agressif, pensant que j’avais raison.

Ces pensées négatives provenaient de mes notions égoïstes : je ne voulais pas travailler trop dur ni souffrir, et je ne voulais pas que mon projet échoue, car cela aurait eu un impact négatif sur ma cultivation. Je n’avais pas réalisé que généralement, lorsqu’une personne ne pouvait pas se rendre à une activité, quelqu’un d’autre était là pour aider. Le Maître m’a toujours aidée tout en me permettant de voir mes attachements.

J’ai fait des progrès significatifs en étudiant le Fa. Après cela, lorsque des pensées négatives ont refait surface pendant les activités de Dafa, je ne les ai pas laissées me déranger. Au contraire, je les ai saisies et éliminées. Les pensées négatives sont devenues de plus en plus faibles et ont fini par cesser de m’affecter. Une fois la négativité disparue, j’ai commencé à voir que c’étaient les pratiquants qui faisaient en sorte que l’activité avait lieu ; je ne faisais que le coordonner. Ils ont tous travaillé dur pour faire les trois choses que le Maître nous demande de faire et ont bien réussi dans différents domaines. Par exemple, j’ai pensé un jour qu’une pratiquante ne pouvait pas faire beaucoup de travail physique. Un jour, elle s’est rendu compte qu’elle ne faisait pas assez d’exercice et a commencé à faire le deuxième exercice pendant une heure chaque jour. Je ne pouvais le faire qu’occasionnellement. Une autre pratiquante m’avait donné l’impression qu’elle ne cultivait pas assidûment, car elle assistait rarement à nos activités. Plus tard, j’ai appris qu’elle avait soigneusement recopié à la main toutes les conférences du Maître et mémorisé le Zhuan Falun trois fois. J’étais gênée d’avoir eu cette opinion d’elle.

Mémoriser le Fa en tant que groupe

En octobre dernier, ma charge de travail a doublé et j’ai dû faire des heures supplémentaires. Étant une personne matinale, j’étais souvent épuisée et somnolente dès 21 heures, m’endormant parfois pendant les sessions d’étude du Fa en soirée. En mars dernier, nous avons commencé à mémoriser le Fa le soir, et mon état était complètement différent : je suis devenue plus alerte et plus lucide pendant les séances. J’ai ainsi gagné une heure supplémentaire chaque jour pour mémoriser le Fa et j’ai pu l’étudier seule jusqu’à minuit.

Lorsque je mémorisais le Fa, je sentais que le Maître était juste à côté de moi. Parfois, ce sentiment était si fort que j’en pleurais. Notre étude du Fa consistait à mémoriser un paragraphe par jour. Au fur et à mesure que nous avancions, ma conscience principale s’est renforcée, tout comme ma discipline personnelle. Je m’assurais de faire les cinq exercices chaque jour.

Je n’ai jamais aimé faire la méditation debout du Falun, car j’avais du mal à maintenir la position pendant trente minutes. Je sautais souvent cet exercice. Après quatre mois passés à mémoriser le Fa avec d’autres pratiquants, j’ai réussi à faire le deuxième exercice pendant une heure.

Après avoir commencé à mémoriser le Fa, ma personnalité a également changé sans que je m’en rende compte : lorsque je suis confrontée à des conflits, mes premières pensées sont devenues altruistes. Un jour, j’ai dit à mon fils de ne pas s’allonger sur le tapis. Il m’a répondu sèchement : « Tu es trop autoritaire. » Ma première pensée a été que je devais arrêter de le harceler, car il pourrait me dire des choses désagréables et créer du karma, ce qui rendrait sa cultivation plus difficile à l’avenir. J’ai remarqué ce changement en retournant dans ma chambre. Avant, je me serais sentie lésée et j’aurais ressenti de la rancœur envers mon fils pour m’avoir parlé de cette manière.

Parfois, je devenais arrogante et prétentieuse, laissant mes idées me conduire à prendre de mauvaises décisions. De plus, sous l’influence de la science moderne et de la culture du Parti communiste chinois, mes pensées et mes actions n’étaient souvent pas conformes aux principes du Fa. Après avoir commencé à mémoriser le Fa, j’ai pu reconnaître ces pensées déviantes et j’ai travaillé avec diligence pour les éliminer. Émettre la pensée droite n’est plus seulement une formalité routinière pour moi.

Nous sommes des disciples de Dafa et nous ici pour aider le Maître à rectifier le Fa. Nous devons bien étudier le Fa et nous assimiler aux principes du Fa afin de croire sincèrement dans le Maître, de suivre ses instructions et de devenir altruistes.

Merci, Maître. Merci, chers compagnons de cultivation.

(Article sélectionné tiré du partage d’expériences 2025 du Falun Dafa au Japon)

Traduit de l’anglais