(Minghui.org) J’ai 64 ans et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. J’ai été harcelée et arrêtée par la police à de nombreuses reprises, et mon domicile a été saccagé. Mais je n’ai pas peur, car je sais que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa est droit et précieux. Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) nous guide pour devenir de meilleures personnes ; des êtres purs et droits. Il n’y a rien de mal à pratiquer le Falun Dafa.

Avant que je commence à pratiquer le Falun Dafa, mon plus jeune frère aimait se battre. Un jour, la police est venue l’arrêter et a encerclé notre maison. Par la suite, chaque fois que je voyais la police, cela me rendait nerveuse. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, ma peur s’est atténuée. Le Maître m’a également aidée à plusieurs reprises à résoudre mes difficultés.

Aider les autres pratiquants

Un de mes voisins, Wang, qui pratiquait le Falun Dafa, a été arrêté en 2000 et envoyé dans un camp de travail avec d’autres pratiquants. Sa mère a tenté à plusieurs reprises de lui rendre visite, mais ses demandes étaient toujours rejetées. Elle pleurait souvent parce que cela faisait deux ans qu’elle n’avait pas vu son fils.

Je voulais également avoir des nouvelles de Wang, alors je me suis rendue au camp de travail et j’y suis entrée sans attendre. Un gardien m’a suivie et m’a demandé : « Qui cherchez-vous ? » J’ai donné le nom de Wang et il m’a répondu qu’il n’avait pas le droit de recevoir de visites.

« Pourquoi ? » ai-je demandé.

« Parce qu’il refuse d’abandonner le Falun Dafa », a répondu le gardien.

« Même ceux qui ont commis des crimes graves ont droit à des visites familiales. Alors pourquoi lui refuse-t-on ce droit ? » ai-je demandé.

Le gardien a dit qu’il allait faire un appel téléphonique.

Au bout d’un moment, un chef et un instructeur sont arrivés, vêtus d’uniformes de police, et m’ont regardée d’un air dur.

« Qui êtes-vous ? » m’a demandé l’un d’eux.

« Je suis la voisine de Wang. Pourquoi n’a-t-il pas eu le droit de recevoir la visite de sa famille au cours des deux dernières années ? »

Le chef m’a répondu : « Il va bien. Il n’y a aucune raison de lui rendre visite. »

« Sa mère a presque 80 ans. Elle est venue ici plusieurs fois, mais elle n’a jamais été autorisée à voir son fils », ai-je poursuivi. « Il lui manque tellement qu’elle est tombée malade. »

« À 14 h, alors », a répondu le chef.

Je l’ai remercié et je suis partie. Après avoir marché un peu, le gardien m’a crié : « N’oubliez pas, 14 h. »

Cet après-midi-là, la mère de Wang l’a vu et il allait bien.

Un jour, Zhang et moi sommes allées au marché pour parler du Falun Dafa aux gens. La police est arrivée et trois agents ont essayé de prendre le sac de Zhang. Elle l’a tenu fermement. J’ai jeté mon sac qui contenait des documents de Dafa sur le côté et je me suis précipitée vers elle.

« Qui êtes-vous ? » a crié un policier.

J’ai répondu : « Vous, les policiers, vous êtes censés arrêter les malfaiteurs. Pourquoi vous en prenez-vous à elle ?! » ai-je crié haut et fort. Tous les trois ont relâché leur emprise. Elle tenait toujours son sac.

Un policier a crié : « Quelque chose est tombé ! » La pratiquante a sorti un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste et le lui a tendu.

« Fouillez-la! » a dit le policier.

« Pars ! » ai-je dit en poussant la pratiquante. Elle s’est enfuie et les policiers sont également partis.

Beaucoup de gens s’étaient rassemblés pour regarder, alors j’ai dit : « Vous voyez, la police gaspille l’argent des contribuables et fait de mauvaises choses. »

« Je pense que vous feriez mieux de partir maintenant [avant que la police ne revienne] », m’a rappelé un vendeur de rue.

Je l’ai remercié et je suis partie. Je me suis souvenue de ce que le Maître a dit :

« Si vous êtes quelqu’un qui cultive et pratique véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Faire face au harcèlement

Les policiers appellent ou rendent souvent visite aux pratiquants pour les harceler. Les membres de ma famille a également ressenti cette pression, mais voyant l’énorme amélioration de ma santé et de mon caractère, ils m’ont encouragée à continuer de pratiquer. Comme je n’avais pas peur, ma famille n’avait pas peur non plus. Un policier a appelé mon mari et lui a dit : « Je suis policier à... »

Mon mari l’a interrompu et lui a répondu : « Il y a tellement d’arnaques ces jours-ci. Comment savoir que vous ne mentez pas ?! »

Une autre fois, j’étais chez mon fils lorsqu’un policier l’a appelé. Quand j’ai entendu qu’il s’agissait de la police, je lui ai pris le téléphone. Il a dit : « Je suis un nouveau policier au poste. Il y aura des conférences importantes à Pékin. Ne vous rendez pas à Pékin s’il vous plaît. »

J’ai répondu : « Les conférences à Pékin ne me concernent pas. De plus, les citoyens ont le droit de faire appel, même si peu de gens osent le faire maintenant, car la police les passe souvent à tabac. Le fait que vous appeliez mon fils est du harcèlement. »

Il m’a répondu : « On m’a ordonné de vous appeler. »

« Alors ce que vous faites est illégal. Nous sommes des gens honnêtes, et la police ne devrait pas nous harceler », lui ai-je répondu.

Je lui ai raconté comment j’avais été détenue et torturée à cause de ma croyance. Nous avons longuement discuté, puis il m’a demandé s’il pouvait venir chez moi.

Mon fils m’a dit : « Bravo ! Tu lui as donné une bonne leçon. » Je sais que le Maître avait éliminé les mauvais éléments qui manipulaient le policier.

Un jour, au mois d’août, une pratiquante m’a dit qu’elle avait vu un chien policier dans mon quartier et m’a rappelé de faire attention. Mais je n’y ai pas prêté attention. Vers 11 h du matin, quelqu’un a frappé à la porte. Pensant que c’était mon petit-fils, j’ai ouvert. C’étaient trois policiers, dont l’un portait une caméra vidéo.

Nous venions d’emménager à cet endroit. Je me suis rappelé qu’ils étaient venus pour entendre les faits concernant Dafa, donc je n’étais pas nerveuse. Ils ont dit qu’ils venaient du poste de police local et qu’ils venaient me rendre visite. « La police me harcèle depuis de nombreuses années. Vous savez que votre travail consiste à arrêter les fonctionnaires corrompus, les voleurs et les prostituées, pas les gens bien comme les pratiquants de Falun Dafa. Vous êtes venus sans mandat de perquisition. C’est une violation de la loi », ai-je dit. J’ai senti qu’ils étaient moins agressifs.

Un policier voulait entrer, mais je l’en ai empêché. « Enfreindre la loi ne vous apportera rien de bon », lui ai-je expliqué.

Quand ils m’ont demandé si je pratiquais toujours le Falun Dafa, j’ai répondu que la Constitution chinoise garantissait la liberté de croyance. J’ai dit que le Parti communiste chinois (PCC) diffusait une propagande diffamatoire à propos du Falun Dafa, comme la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen. « Comment une bouteille en plastique contenant de l’essence peut-elle résister au feu ? Pourquoi les cheveux de Wang n’ont-ils pas brûlé ? Comment une fillette peut-elle chanter après avoir subi une opération de la gorge ? Tout ce que prétend le PCC est mensonger ! » leur ai-je expliqué. « Ces hauts fonctionnaires ont commis des actes répréhensibles. Nous, les pratiquants, sommes des citoyens respectueux des lois. »

La femme a acquiescé et j’ai continué à parler : « Les pratiquants suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bonnes personnes. Nous traitons bien les autres. »

« Ce que vous cuisinez est en train de brûler. Veuillez aller voir », m’a dit l’un d’eux. Je suis entrée et j’ai éteint la cuisinière. Je voulais leur en dire plus, mais ils étaient déjà partis.

Arrestation et perquisition du domicile

Peu après le début de la persécution, une autre pratiquante et moi-même distribuions des documents dans une autre communauté. En sortant du bâtiment, nous avons aperçu un groupe de policiers. Sachant que c’était l’occasion de leur expliquer la vérité sur Dafa, j’ai souri et je me suis exclamée : « Nous sommes tous des gens bien ! »

Un policier s’est approché de moi et m’a dit à voix basse : « Quelqu’un vous a signalées. Nous pouvons aller au poste de police et suivre la procédure, puis je vous relâcherai. »

« Vraiment ? » ai-je demandé.

« Bien sûr », a-t-il répondu.

Pendant que j’étais au poste, la police s’est rendue à mon domicile pour le perquisitionner. Mon mari était préparé et a déclaré qu’une seule personne pouvait entrer, car nous avions un membre âgé de la famille en mauvaise santé. Deux agents sont entrés. Ils n’ont rien trouvé et j’ai été libérée le jour même.

En 2016, après l’arrestation d’une autre pratiquante, je me suis rendue au poste de police pour demander sa libération. J’ai été arrêtée et détenue pendant trente jours. Après ma libération, je me suis rendue au poste de police pour récupérer mes affaires qu’ils avaient confisquées, mais la police a refusé de me les rendre. « Ce sont mes effets personnels et je les ai payés », ai-je dit.

Je me rendais tous les jours au poste de police, où beaucoup de gens allaient et venaient. Certains me demandaient pourquoi j’étais là. Je leur racontais alors mon histoire et leur expliquais les faits concernant Dafa. Et à chaque fois, les policiers m’écoutaient aussi.

Un jour, un policier m’a dit : « Vos affaires ont été envoyées à la Division de la sécurité intérieure. »

« Merci, j’irai là-bas », ai-je répondu en m’apprêtant à sortir.

Avant que j’atteigne la porte, un policier m’a dit : « Revenez demain et nous vous rendrons vos affaires. »

Ils m’ont tout rendu. L’un d’eux m’a dit : « Ne le dites à personne, s’il vous plaît. Nous ne rendons jamais les objets confisqués. Vous êtes une exception. »

J’ai appelé mon fils pour qu’il vienne me chercher. Il a été surpris qu’ils m’aient rendu mes affaires. Il a dit que le Falun Dafa était vraiment formidable.

Un jour de janvier 2025, plusieurs pratiquants et moi-même nous sommes rendus en voiture à un marché de producteurs situé à 25 kilomètres afin d’informer les gens au sujet de la persécution. Des pratiquants y avaient été arrêtés les uns après les autres. Nous avons eu un petit accident. Un pratiquant nous a rappelé de rester calmes, de nous souvenir du Fa et de regarder à l’intérieur. Mais nous n’avons pas pris cela au sérieux.

Après avoir distribué des documents au marché, nous avons été arrêtés sur le chemin du retour. J’ai refusé de monter dans le fourgon de police, alors trois agents m’ont poussée à l’intérieur. Une fois arrivée au poste de police, j’ai vu le directeur qui me regardait d’un air féroce. Je suis restée calme et je me suis dirigée vers lui. Il est parti avant que je n’arrive. J’ai été témoin du pouvoir de la pensée droite.

J’ai expliqué sans cesse les faits concernant Dafa aux policiers. « Vous savez, il y a eu de nombreuses campagnes politiques au cours desquelles beaucoup de gens ont été lésés. La persécution du Falun Dafa n’est qu’une nouvelle vague de malversations », leur ai-je dit.

« Comment le savez-vous ? » m’a demandé un policier.

« Regardez les campagnes politiques du PCC. Elles ont toutes été révisées par la suite », ai-je expliqué. Ils sont restés silencieux.

La police avait prévu de me placer en détention pendant quinze jours. Lors d’un examen médical, on m’a diagnostiqué une hypertension artérielle. J’ai refusé d’entrer dans le centre de détention. « Elle doit être hospitalisée », a dit le directeur du centre de détention. Je me suis levée et je suis sortie.

La police m’a emmenée à l’hôpital. Un médecin a dit que j’avais besoin d’être hospitalisée. Les policiers ne pouvaient rien faire, alors ils sont partis. Je suis rentrée chez moi.

Le pouvoir de la gentillesse

Le Maître a dit :

« Au cours du travail, la manière de parler, le cœur de bonté et le raisonnement peuvent changer le cœur des gens, mais un ordre n’y arrivera jamais ! » (« Lucidité », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Un jour, je suis allée à un marché de producteurs pour parler de Dafa aux gens. Je n’avais presque plus de documents ; il ne me restait plus qu’un seul exemplaire.

Alors que je discutais avec un groupe, une personne m’a dit : « Le PCC me donne de l’argent. Si le Falun Dafa me donne de l’argent, je croirai en lui. »

Je lui ai répondu : « Vous avez travaillé toute votre vie, mais le PCC ne vous donne que 3000 ou 4000 yuans par mois. Le Falun Dafa est là pour sauver votre vie. »

Une autre personne a dit : « Ce que vous dites est vrai. Puis-je avoir ce dépliant ? »

J’ai continué à leur expliquer comment le PCC avait fait du mal aux gens pendant des décennies avec sa brutalité et ses mensonges. La personne qui avait demandé de l’argent est partie, et les autres ont accepté de démissionner des organisations du PCC.

Un autre jour, alors que je parlais de Dafa à des gens, un vieil homme a attrapé mon vélo et m’a dit qu’il m’emmènerait au poste de police.

J’ai souri et j’ai répondu : « Le poste de police est pour les mauvaises personnes, pas pour les bons citoyens comme nous. N’est-ce pas ? »

L’homme a également souri, puis il est parti.

Je sais qu’une action droite peut réprimer de nombreux actes pervers. C’est pourquoi, chaque fois que je sors pour parler de la persécution aux gens, je m’habille toujours soigneusement. Les principes du Falun Dafa me guident. Je veux simplement que les gens connaissent la vérité sur la persécution.

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais