L’importance de toujours garder la pensée droite

(Minghui.org) Un matin, alors que j’étais à moitié endormie, une image très nette m’est soudainement venue à l’esprit : mon mari me frappant lors d’une dispute familiale qui avait eu lieu avant que je commence à cultiver. À cet instant, mon ressentiment à son égard a surgi et une vague de colère m’a envahie. Je me suis alors complètement réveillée.

J’ai soigneusement analysé mes pensées : dans cet état de demi-sommeil, mon esprit était vide et je ne pensais à rien. Alors d’où venait ce sentiment soudain de ressentiment ?

J’ai enfin compris ce que le Maître voulait dire concernant les pensées qui n’appartiennent pas au vrai soi — je pouvais vraiment le ressentir. Mes vraies pensées n’étaient pas du tout ébranlées. C’était le faux moi qui éprouvait du ressentiment, quelque chose qui m’était imposé. J’ai émis la pensée droite pour l’éliminer. Ce n’était pas moi, et je ne devais pas l’accepter.

Après cet incident, j’ai regardé à l’intérieur et je me suis demandé : « Pourquoi cette pensée m’est-elle venue à l’esprit ? »

Au fil des ans, je croyais avoir laissé derrière moi les rancœurs du passé, mais en réalité, elles étaient enfouies au plus profond de moi. Je pouvais en voir des traces dans les petits détails de ma vie quotidienne. En apparence, je reprochais à mon mari de ne pas s’intéresser suffisamment à notre enfant et de négliger notre famille. Mais en y regardant de plus près, j’ai compris que ce n’étaient que des excuses, un moyen de masquer la rancœur plus profonde que j’éprouvais à son égard.

Ce ressentiment a toujours existé en moi. Même si ce n’était pas moi, je ne l’avais pas encore éliminé. Maintenant que je découvrais ce ressentiment caché, il était temps de l’éliminer complètement.

Une fois, pendant notre groupe d’étude du Fa, tout le monde a été prié de laisser son téléphone portable à l’extérieur de la salle pour des raisons de sécurité avant de commencer. Pendant que j’étais à l’intérieur, mon mari a essayé de me joindre pour quelque chose d’important et il n’a cessé d’appeler. Quand j’ai finalement vérifié mon téléphone, j’ai vu qu’il avait appelé sans interruption pendant près d’une heure. Je pouvais facilement imaginer à quel point il devait être contrarié.

Quand j’ai vu combien de fois il avait appelé et lu les messages qu’il avait envoyés, j’ai compris que je devais gérer cette situation avec une pensée droite inébranlable. Alors que je rentrais chez moi à pied, j’ai commencé à émettre la pensée droite. À ce moment-là, il a rappelé, criant avec colère et utilisant un langage grossier. Je suis restée calme et j’ai continué à émettre la pensée droite, me rappelant que la personne qui criait et menaçait de me signaler n’était pas mon mari. Je devais rejeter et éliminer ces influences négatives. En rentrant chez moi, j’ai continué à émettre la pensée droite.

Quand je suis rentrée à la maison, il s’est comporté tout à fait normalement, comme si rien ne s’était passé. J’ai vraiment senti que tout ce qui arrive dans notre vie est lié à notre cultivation. Une fois que nous relâchons notre être véritable et permettons au faux moi de dominer nos pensées, les choses que nous faisons ont l’effet inverse de ce que nous ferions si nous maintenions la pensée droite.

« La pensée droite », ce ne sont pas des mots vides de sens. Surtout lorsque des événements surviennent dans la famille, il est facile pour nous d’agir comme des gens ordinaires, car les sentiments et les émotions nous lient si étroitement à nos proches.

Par exemple, lorsque mon père a découvert que je pratiquais le Falun Dafa, il s’est mis en colère et m’a demandé de rentrer immédiatement à la maison. Je ne savais pas ce qui se passait. Dès que j’ai franchi la porte, il m’a demandé directement si je pratiquais le Falun Dafa. J’ai répondu « oui ». Il m’a ensuite demandé quand j’avais commencé et depuis combien de temps je pratiquais. J’ai répondu honnêtement à chacune de ses questions.

Il s’est mis dans une colère noire et m’a ordonné de jeter mes livres et d’arrêter de pratiquer. Je lui ai répondu que je ne le ferais pas. Il a alors déclaré devant toute la famille qu’il romprait notre relation père-fille et m’interdirait de revenir à la maison.

Ma famille m’a exhortée à présenter mes excuses à mon père et à lui promettre que j’arrêterais de pratiquer. Je leur ai répondu que ce n’était pas possible. Au lieu de cela, j’ai continué à vivre ma vie, à aller travailler comme d’habitude, et je n’ai pas laissé cela me peser sur le cœur.

Lorsque le Nouvel An est arrivé, je suis rentrée chez moi comme d’habitude. Mon père n’a pas reparlé de cette affaire et nous avons fêté les fêtes comme si de rien n’était.

Traduit de l’anglais