(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avec mes parents avant le début de la persécution, le 20 juillet 1999. J’ai été témoin de nombreux miracles qui sont arrivés à mes parents, à d’autres pratiquants et à moi-même. En lisant le Zhuan Falun, j’ai compris les critères permettant de distinguer le bien du mal. En le lisant à plusieurs reprises, j’ai acquis une compréhension plus profonde du but de l’existence humaine, des critères d’un pratiquant et de ma mission en tant que pratiquante de Falun Dafa. Bien que j’aie rencontré quelques revers dans ma cultivation, j’ai toujours ressenti la compassion et la sagesse du Maître.
Ma famille commence à pratiquer le Falun Dafa
Ma mère a toujours été en mauvaise santé : elle souffrait d’une maladie cardiaque, d’hypertension, de rhumatismes et d’autres maux. Il semblait que tous les tiroirs de notre maison étaient remplis de médicaments. Enfant, je voyais souvent ma mère être ramenée à la maison après s’être évanouie. Mon père l’a aidée tellement de fois qu’il était capable d’administrer rapidement et habilement les premiers soins. Il nous avertissait souvent, mes frères et moi, de ne pas mettre notre mère en colère.
L’hôpital a émis trois fois des avis de maladie grave pour ma mère. Le qigong était très populaire à l’époque, et chaque fois que mon père entendait dire qu’une certaine méthode pouvait guérir les maladies, il emmenait immédiatement ma mère pour qu’elle l’apprenne. J’étais la plus jeune enfant, alors je suivais mes parents partout où ils allaient et je les regardais pratiquer.
Ma mère a essayé trois différentes sortes de qigong, mais aucun n’a guéri sa maladie. Mes parents ont commencé à pratiquer le Falun Dafa quand j’avais 19 ans. La santé de ma mère a radicalement changé. Elle avait la diarrhée, mais elle disait ne ressentir aucune gêne ; elle continuait simplement à aller aux toilettes, comme si son corps était en train d’être purifié. Ses règles sont rapidement revenues, alors qu’elle était déjà ménopausée. Son état mental et physique s’est rapidement amélioré. Sa voix était si forte que tout le monde à l’étage pouvait l’entendre. Elle disait à tous ceux qu’elle rencontrait que le Falun Dafa était miraculeux. Mes parents ont jeté tous les médicaments qui se trouvaient dans notre maison.
Voyant ses changements, ses employés sont venus chez nous pour apprendre les exercices. Mon père a acheté un magnétophone et, chaque soir, un grand groupe de personnes se réunissait devant notre maison pour faire les exercices. À cette époque, je ne pratiquais pas. Je pensais que c’était quelque chose destiné aux personnes âgées pour guérir leurs maladies et rester en forme.
Un jour, ma mère méditait sur son lit et je m’étais allongée à côté d’elle. Je me sentais tellement paisible que je me suis endormie. Quand elle a terminé, je me suis réveillée et j’ai été frappée par la profondeur de mon sommeil. J’ai immédiatement interrogé mes parents sur le Falun Dafa. Ils m’ont dit qu’il comprenait cinq exercices et un livre sur la cultivation spirituelle intitulé Zhuan Falun. J’ai suivi les mouvements de mon père lorsqu’il a fait le premier exercice, « Bouddha étend ses mille bras ». L’expérience était exactement comme mon père l’avait décrite. Même si je restais immobile pendant les exercices et que c’était l’hiver, tout mon corps était chaud.
J’ai vu l’exemplaire du Zhuan Falun posé près de l’oreiller de ma mère, et je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre et de feuilleter la table des matières. J’ai immédiatement été intriguée par le livre. Comme nous n’en avions qu’un seul exemplaire, j’ai demandé à ma mère si je pouvais le lire. Après avoir commencé à lire ce précieux livre, je n’ai pas pu m’arrêter de toute la nuit jusqu’à ce que je l’aie terminé.
Après avoir lu le Zhuan Falun, toutes les questions que je me posais depuis mon enfance ont enfin trouvé une réponse. J’étais pleine d’enthousiasme et de joie. Le lendemain matin, j’ai couru dans la chambre de ma mère et lui ai dit à quel point ce livre était précieux.
En raison de ma compréhension limitée du Fa à l’époque, je ne pratiquais pas les exercices. Cependant, j’aimais écouter les cassettes des conférences de Maître Li Hongzhi quand j’avais le temps. En écoutant les conférences du Maître, je comprenais de mieux en mieux leur contenu. Un jour, alors que j’étais à moitié endormie et que j’écoutais les conférences, j’ai vu un petit Falun tourner au loin et flotter vers moi.
Deux ans plus tard, notre famille a déménagé dans une maison près d’un parc. Chaque matin, je regardais mes parents aller au parc avec leur magnétophone pour pratiquer les exercices. Je me demandais pourquoi moi, une jeune, je ne pouvais pas faire aussi bien qu’eux. J’ai commencé à surmonter ma complaisance et je suis allée au parc avec mes parents tous les matins pour pratiquer. Le premier jour, je me suis assise en position du lotus pendant plus de dix minutes. Pendant ces dix minutes, le Maître m’a fait vivre l’état décrit dans le Zhuan Falun : « Une sensation merveilleuse apparaît, comme si vous étiez installé dans une coquille d’œuf. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)
Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, mes problèmes d’estomac, causés par de mauvaises habitudes alimentaires, ont disparu. Mes problèmes d’estomac s’aggravaient chaque fois que le temps était nuageux ou pluvieux. Je devais éviter de manger tout ce qui était cru, froid, épicé, acide ou dur, car ces aliments me déclenchaient une crise. Un jour, j’ai soudain réalisé que mon estomac ne m’avait pas fait mal depuis longtemps. Je suis sortie avec une collègue et j’ai mangé des nouilles. À ma grande surprise, je me suis sentie parfaitement bien après. C’était incroyable ! Je pouvais manger tout ce que je voulais. J’étais tellement heureuse !
J’ai compris encore plus profondément le caractère merveilleux et précieux de Dafa. En étudiant le Fa, en pratiquant les exercices et en cultivant mon xinxing, je me suis immergée dans le Fa. Mon ancienne étroitesse d’esprit a disparu et je suis devenue chaque jour, pleine d’énergie et de joie.
Ne pas suivre les foules
Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Dafa. Mon chef de service est venu me parler et m’a demandé d’abandonner ma méthode. Je lui ai répondu : « Ce qu’ils montrent à la télévision est faux. » Je lui ai expliqué comment ma famille avait bénéficié de la pratique du Falun Dafa. Je ne pouvais pas abandonner une méthode aussi merveilleuse qui enseigne aux gens à être bons. Craignant d’avoir à assumer la responsabilité, le chef de service a signalé ma pratique au directeur général.
Le directeur général collectait et examinait chaque semaine les registres de travail rédigés par nos subordonnés. Ce que mettaient tous les autres était superficiel, car ils ne voulaient pas que le directeur général en sache trop sur leur travail et cachaient donc tout problème. Conformément aux exigences de Dafa pour les pratiquants, j’ai consciencieusement consigné mon travail quotidien, tant les aspects positifs que négatifs, et j’ai résumé mes lacunes et mes plans d’amélioration. C’est pourquoi le directeur général me distinguait souvent et me félicitait pour mes excellents registres de travail lors des réunions des chefs de service. Après avoir appris que je pratiquais le Falun Dafa, le directeur général m’a convoquée pour discuter. Je lui ai expliqué à nouveau que la propagande calomnieuse à la télévision sur le Falun Dafa était fausse, que le Falun Dafa était une méthode bouddhiste et que nous avions bénéficié physiquement et mentalement de la pratique du Falun Dafa.
Le directeur général m’a dit que sa mère était bouddhiste et que « Bouddha est dans le cœur », donc je devrais simplement garder Bouddha dans mon cœur. Je lui ai expliqué que l’expression « Bouddha est dans le cœur » signifie cultiver son moi intérieur, et que cultiver la bouddhéité nécessite de cultiver son xinxing, d’être une bonne personne et de ne pas faire de mauvaises actions. Le directeur général n’a rien ajouté et m’a simplement demandé d’être prudente. Plus tard, j’ai appris que lors d’une réunion avec les services concernés, le directeur général n’avait pas signalé ma pratique aux autorités supérieures et m’avait protégée.
Après la restructuration de mon unité, j’ai pu choisir entre continuer à travailler ou percevoir des allocations chômage. J’ai choisi les allocations chômage.
Une fois arrivée dans la nouvelle entreprise, j’ai travaillé dans l’administration au sein du département de la direction générale. L’une de mes responsabilités consistait à gérer les fournitures de bureau. Chaque mois, je consultais chaque département au sujet de leurs demandes de fournitures de bureau, je les compilais et les soumettais au département administratif du siège social. Le mois suivant, chaque département distribuait les fournitures aux employés qui en avaient besoin en échangeant les anciennes fournitures contre des neuves. J’ai entendu dire par des collègues que l’ancien administrateur emportait chez lui les nouvelles fournitures provenant du siège social. Lorsque les employés allaient les chercher, on leur disait que les fournisseurs étaient en rupture de stock. Tout le monde plaisantait en disant que l’ancien administrateur pourrait ouvrir un supermarché.
Pendant les vacances du Nouvel An, l’entreprise a alloué des fonds à chaque département pour des actions de sensibilisation. Les responsables de département et leurs homologues devaient remettre des enveloppes rouges et des cadeaux aux clients concernés. La responsable du département de l’administration générale m’a demandé de l’accompagner. Avant de partir, elle a retenu une partie de l’argent destiné aux cadeaux, disant qu’elle le partagerait avec moi. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa et que je ne devais pas prendre ce qui ne m’appartenait pas. Profiter des autres me ferait perdre ma vertu. Je lui ai également expliqué la beauté de la pratique du Falun Dafa et la vérité sur les calomnies dont il fait l’objet. La responsable du département m’a dit : « Si tu n’en veux pas, je serais gênée de le prendre. » Après cela, nous sommes devenues de bonnes amies. Dans mon poste administratif au sein de l’entreprise, je m’efforce d’être attentionnée envers les autres et de me cultiver selon les exigences de la Loi afin d’éliminer mon égoïsme. J’ai appris plus tard que lors d’une évaluation inopinée menée par le service des ressources humaines du siège social, j’avais obtenu la note la plus élevée de la part de mes supérieurs et de mes collègues.
Par la suite, j’ai connu divers changements dans ma vie. Parfois, je faisais des progrès, et d’autres fois, je me sentais confuse, en raison de diverses interférences et épreuves. Cependant, grâce à la compassion du Maître et ayant Dafa comme guide, une voix a toujours résonné dans mon cœur : « Je veux être une véritable disciple de Dafa ! »
Traduit de l’anglais
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