(Minghui.org) Au printemps 2005, j’ai commencé à travailler comme chauffeur de taxi tricycle et j’ai parlé du Falun Dafa à mes clients. Quand j'ai eu 60 ans, je n'ai plus pu renouveler ma licence. Je ne pouvais plus conduire le taxi, alors je l'ai vendu et j'ai acheté une voiture.
Depuis les dix dernières années, je distribue l’Hebdomadaire Minghui aux pratiquants des environs. Deux fois par mois, j’apporte le l’Hebdomadaire Minghui, des documents de Dafa, des dépliants clarifiants la vérité sur le Falun Dafa, des billets de banque sur lesquels sont inscrites des informations sur le Falun Dafa, des amulettes et d’autres articles aux pratiquants de ma région. Comme les pratiquants vivent dans différents villages, nous nous retrouvons dans mon véhicule les matins où se tient le marché. Je recueille également auprès d’eux les listes de ceux qui souhaitent démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et je publie leurs noms.
Les pratiquants attendent avec impatience ces moments précieux pour partager leurs expériences de cultivation, recevoir l’Hebdomadaire Minghui et parfois une copie de la dernière conférence du Maître. Certains d’entre eux surmontent de nombreuses difficultés pour atteindre ce lieu. Ils veulent tous étudier le Fa (les enseignements) et sauver davantage de personnes.
Pour assister aux réunions, une pratiquante de 67 ans parcourt environ 15 km sur son tricycle électrique. Une autre pratiquante de 67 ans fait 7,5 km à vélo pour aller chercher les documents. Et une pratiquante de 77 ans marche 2,5 km lorsqu’aucun moyen de transport n’est disponible.
Je sais que c’est ma mission. Je dois bien utiliser mon véhicule et faire du bon travail en livrant les documents de Dafa.
Le Maître miséricordieux ne veut laisser aucun pratiquant de côté. En avril, la fille d’une pratiquante âgée m’a donné un numéro de téléphone d’une personne à contacter, ce que j’ai fait. Il s’agissait d’une femme qui avait commencé à pratiquer Dafa avant le début de la persécution. À l’époque, les parents et les deux sœurs de son mari pratiquaient tous le Falun Dafa. Sa sœur aînée a été persécutée à mort. Peu de temps après, ses parents sont décédés pour des raisons de santé. La sœur cadette, une enseignante, a cessé de pratiquer parce qu’elle avait peur d’être arrêtée. La femme que j'ai contacté était analphabète, elle ne pouvait donc qu’écouter les enregistrements du Fa et faire les exercices. Progressivement, elle a cessé de pratiquer. Au fond de son cœur, elle savait que Dafa était bon et qu’elle voulait reprendre la discipline, mais elle n’avait pas pu contacter d’autres pratiquants depuis des années. Le Maître a dû voir son souhait et a fait en sorte qu’elle rencontre un parent qui était pratiquant. Elle a maintenant repris sa cultivation.
Quand j’ai entendu son histoire, j’ai ressenti une grande gratitude envers le Maître. Quand j’ai appris qu’elle utilisait encore la musique de 30 minutes pour le deuxième exercice, je lui ai rapidement téléchargé la nouvelle musique d’une heure, ainsi que l’Hebdomadaire Minghui et les enregistrements audio des conférences de Fa sur Minghui Radio. Je lui ai également donné de l’argent sur lequel étaient inscrites des informations sur le Falun Dafa. Elle souhaitait rattraper son retard dans la rectification de Fa et a dit : « Je n’ai pas beaucoup clarifié la vérité. Si je n’utilise pas l’argent sur lequel sont inscrites des informations sur le Falun Dafa , comment vais-je pouvoir remplir mon vœu historique ? »
Elle a contacté une pratiquante âgée de 80 ans qui vivait à 2,5 km de chez elle. Elle lui a donné de l’argent sur lequel figuraient des informations sur le Falun Dafa afin que la pratiquante âgée puisse l’utiliser lorsqu’elle faisait ses achats.
Deux fois par mois, mon mari et moi nous faisons le trajet de 25 kilomètres pour nous rendre au grand marché de la ville pour rencontrer un groupe de pratiquants. Ensuite, nous nous rendons en voiture chez un autre pratiquant, qui habite à 20 km, puis nous retournons en ville. Nous effectuons ensuite un trajet de 65 km pour distribuer des documents d’information à sept autres pratiquants. Dès que nous rentrons chez nous, nous téléversons les noms des personnes qui ont démissionné du PCC que les pratiquants nous ont fournis. Nous faisons cela depuis plus de dix ans, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau.
Éliminer le ressentiment
Un pratiquant peut à tout moment rencontrer une occasion qui lui permettra d’élever son xinxing. La distribution de documents liés à Dafa n’a pas fait exception pour mon mari et moi. Une fois, lorsque nous sommes arrivés un peu en retard, la pratiquante âgée qui nous attendait s’est plainte : « J’ai attendu plus d’une demi-heure. »
Je me suis sentie frustrée et j’ai pensé : « J’ai acheté le papier et imprimé les dépliants, fait le plein d’essence et parcouru 25 km pour vous apporter les documents, et vous vous plaignez que je suis en retard. » Je l’ai trouvée ingrate.
Je me suis calmée et j’ai réfléchi. Je me suis rendu compte : « N’était-ce pas pour m’aider à m’élever ? Comment puis-je ressentir de la rancœur ? J’étais en retard. La prochaine fois, je devrais partir plus tôt pour être certaine d’arriver à l’heure. Un pratiquant devrait toujours regarder à l’intérieur lorsqu’il est critiqué. »
Lors de ma visite suivante, j’ai expliqué à la pratiquante âgée que j’avais été retardée parce que j’avais dû attendre le passage d’un train à un passage à niveau, et je me suis excusée de l’avoir fait attendre.
J’ai pris cet incident comme un avertissement pour moi-même. J’ai décidé de cultiver pour éliminer mon ressentiment et de saisir toutes les occasions qui se présenteraient pour m’élever.
Parcourir des milliers de kilomètres pour être sauvé
J’ai un ami originaire du sud que j’ai rencontré quand j’avais une vingtaine d’années. À l’époque, il était membre du Corps des chemins de fer. Comme les moyens de communication n’étaient pas très développés à l’époque, nous n’avons pratiquement pas eu de contact pendant toutes ces années. Il a aujourd’hui 73 ans. Avant de prendre sa retraite il y a plus de dix ans, il était directeur du Bureau des transports d’une ville et membre du PCC.
Récemment, il a contacté un ami commun et a dit qu’il viendrait nous rendre visite. Quand j’ai appris la nouvelle, ma première réaction a été : « Ce n’est pas un hasard. Il vient ici pour être sauvé. Je dois lui faire connaître la vérité sur Dafa et l’aider à renoncer au PCC. »
Quelques jours avant notre rencontre, j’ai émis la pensée droite tous les jours afin d’éliminer toute interférence derrière lui et tous les éléments qui l’empêcheraient de comprendre la vérité.
Notre famille l'a accueilli chaleureusement. Je savais qu'en tant que fonctionnaire du PCC, son esprit avait peut-être été empoisonné par la propagande. J'ai demandé de l'aide au Maître. J'ai commencé par expliquer les bases du Falun Dafa et comment j'avais bénéficié physiquement de la pratique.
Je m’attendais à une certaine résistance de sa part. À ma grande surprise, il m’a dit qu’il me croyait et a immédiatement accepté de démissionner du PCC. J’étais tellement heureuse. Je savais que le Maître avait sauvé mon ami. Le Maître avait éveillé son côté qui sait. Il avait parcouru des milliers de kilomètres pour être sauvé. Je suis tellement reconnaissante envers le Maître.
Je dois suivre le progrès de la rectification de Fa. Je dois étudier davantage le Fa, ne pas me laisser distraire, émettre plus souvent la pensée droite et sauver plus de gens. Ce n’est qu’ainsi que je pourrai être digne du titre de pratiquante de Falun Dafa de la période de rectification de Fa et mériter le salut compatissant du Maître.
Traduit de l’anglais
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