(Minghui.org) Salutations, Maître ! Salutations, compagnons de cultivation !

À l’occasion du 22e Fahui de Minghui, je souhaiterais partager mon processus de cultivation pour surmonter l’interférence du karma des pensées au cours des dernières vacances d'été, ainsi que plusieurs petites percées qui ont suivi, à titre de bilan au Maître et également à partager avec mes compagnons de cultivation.

Briser les perturbations du karma des pensées

Le Maître nous a dit :

« Il y a aussi un autre karma très puissant qui perturbe beaucoup les pratiquants, on l’appelle le karma des pensées. » (Sixième leçon, Zhuan Falun)

En 2016, j’étais encore une nouvelle pratiquante. Faute d’une compréhension approfondie des principes du Fa et n’ayant pas une pensée droite suffisamment forte, je n’ai pas pu résister face aux épreuves et bouleversements familiaux soudains qui m’ont frappée. Les pensées humaines, les conceptions et les sentiments ont pris le contrôle, et mon esprit s’est rempli quotidiennement de pensées parasites et de distractions. J’ai généré beaucoup de karma à cause de pensées liées à la renommée, au profit et aux sentiments, ce qui m’a conduite à un état de confusion mentale et de lourdeur générale.

Progressivement, j’ai commencé à ressentir une tension, un gonflement et une douleur du côté gauche de la tête. Au plus fort de la crise, la gêne s’étendait à la joue gauche et au cou, accompagnée d’un craquement constant à l’intérieur de la tempe gauche. Je n’ai jamais pris ces symptômes au sérieux jusqu’à cette année, où ils ont gravement entravé ma capacité à accomplir les trois choses. C’est seulement alors que j’ai compris que l’interférence des obstacles karmiques ne peut être ignorée ; son impact sur un pratiquant est véritablement immense.

Cette interférence se manifestait par une agitation constante, m’empêchant de rester assise sans bouger ne serait-ce qu’une minute pendant l’émission de la pensée droite, mon esprit bouillonnant comme une mer déchaînée. En me concentrant sur l’idéogramme « éliminer », le côté gauche de ma tête commençait à se sentir compressé et tendu, comme si quelque chose l’étreignait fermement. Cela est devenu si pénible que j’ai perdu toute envie d’émettre la pensée droite.

Pendant l’étude du Fa, j’ai souvent ressenti d’intenses interférences. Lorsque je lisais, des pensées parasites et sans rapport me distrayaient, détournant mon attention sans que je m’en rende compte. De ce fait, le Fa ne s’imprégnait pas en moi et bientôt j’avais sommeil. Pendant des années, j’ai peu tiré de compréhension de l’étude du Fa. Progressivement, je n’arrivais même plus à lire une leçon complète du Zhuan Falun chaque jour, comptant seulement sur ce que j’avais mémorisé pour retenir les enseignements.

En faisant les exercices, notamment la posture « Porter la roue » pendant une heure ou lors de la méditation, je ne parvenais pas à rester immobile plus de quelques minutes - mon esprit vagabondait sans cesse. Peu à peu, la frustration s’est installée et, bien souvent, je n’arrivais pas à faire l’exercice en entier.

Pour surmonter cet obstacle, j’ai récité d’innombrables fois le passage « La conscience principale doit être forte » (Sixième leçon, Zhuan Falun), en marchant, avant de dormir, pendant mes moments de détente et avant d’étudier le Fa. Cela a un peu aidé, mais n’a pas résolu le problème en profondeur. La récitation du passage « L’esprit clair et pur » (Neuvième leçon, Zhuan Falun) m’apportait un soulagement temporaire, mais le problème réapparaissait au bout de quelques jours.

Le Maître nous a dit :

« Autrement dit, la raison principale pour laquelle on est incapable de trouver le calme n’est pas une question de technique, il n’y a pas de recette miracle, c’est parce que votre pensée et votre cœur ne sont pas purs » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

J’avais récité ce passage pendant tant d’années, et j’avais toujours cru que « impur » (pas propre) faisait référence au « calme » de l’entrée dans la tranquillité, mais en réalité, cela renvoie à « l’impureté » de ses propres pensées et de son esprit.

Pendant ces dernières vacances d’été, j’ai principalement été seule, donc avec tout ce temps libre, j’ai décidé d’aller au fond des choses et de réaliser de véritables avancées.

Surmonter les pensées indésirables grâce aux enseignements du Fa

Dès l’instant où j’ouvrais les yeux le matin jusqu’à celui où je m’endormais le soir, je surveillais de près mes pensées, rejetant immédiatement toute idée indésirable. Je récitais sans cesse les enseignements du Fa : « La conscience principale doit être forte », « L’esprit doit être absolument droit » (Sixième leçon, Zhuan Falun), et aussi :

« Je suis disciple de Li Hongzhi, je refuse tous les autres arrangements, je n’en reconnais aucun, alors elles n’osent plus agir, dans ce cas tout peut être résolu. Si vous pouvez vraiment arriver à le faire, mais non pas seulement prononcer avec les lèvres, que par vos actes vous réussissiez à le faire, Maître vous soutiendra certainement. » (Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)

Pendant les exercices, je commençais plutôt calmement. Très vite, une pensée me traversait l’esprit : « De quel certificat ai-je encore besoin pour mon avancée professionnelle ? Je trouverai un moyen d’en obtenir un cette année. » Je saisissais alors immédiatement cette pensée, refusant de laisser l’interférence s’installer. Simultanément, je regardais à l’intérieur - c’était l’attachement à la renommée et au profit que j’avais besoin d’éliminer. Je récitais en silence les enseignements du Maître.

Bientôt, une autre pensée s’immisçait : « Quand les vêtements d’automne sortiront, je m’achèterai un pantalon de jogging assorti à ce vieux haut que j’ai. » Je saisissais cette pensée et je l’éliminais rapidement, c’était le désir de vêtements, l’amour du beau, le besoin de se montrer. Je continuais à réciter en silence les enseignements du Maître.

Au bout d’un moment, des pensées comme « que faire pour mes neveux », « comment rénover la maison » et « qui a dit quoi sur moi » faisaient surface, provoquant un malaise. Me rappelant comment mes beaux-parents et mon ex-mari m’avaient traitée auparavant, j’étais encore furieuse. Mais je saisissais et éliminais immédiatement ces pensées. Simultanément, je regardais à l’intérieur pour identifier mes attachements aux liens familiaux, mon ressentiment, mon désir de confort et mon souhait de mener une vie ordinaire confortable. Puis, je récitais en silence les enseignements du Maître. J’ai persisté de cette façon pendant plusieurs jours, et l’effet a été plutôt positif : mon esprit s’est libéré de ces états incorrects.

S’élever grâce à une étude attentive du Fa

Auparavant, lorsque j’étudiais le Fa, je pensais en avoir saisi certains principes, je les reliais à mes propres expériences et je laissais partir mon imagination. Cependant, mes pensées s'égaraient souvent. En réalité, j’étais perturbée par mon propre karma des pensées.

Maintenant je ralentis délibérément, je lis chaque phrase attentivement, sans chercher de compréhension particulière, en absorbant seulement le sens superficiel. Dès qu’une pensée surgit, je pose le livre, je chasse aussitôt cette pensée et je regarde à l’intérieur pour trouver mes propres attachements.

Après plusieurs essais, j’ai pu lire le Fa dans un calme paisible. Mon esprit était devenu clair et limpide. Assise les jambes croisées, mon corps et mon esprit ressentaient une profonde détente. De temps à autre, je voyais une petite lumière bleue scintiller une ou deux fois sur les pages. Parfois, une phrase ou quelques lignes du Fa se détachaient nettement, et je notais le numéro de la page.

Après avoir terminé chaque leçon du Zhuan Falun, je relisais, mémorisais et notais quelques phrases du Fa qui m’avaient particulièrement marquée. J’ai acheté des stylos effaçables et j’ai recopié certains passages plusieurs fois. En relisant ces phrases du Fa j’ai réalisé qu’elles m'indiquaient comment élever mon xinxing (mon cœur et ma nature profonde). Je suis sincèrement reconnaissante envers le Maître de m’avoir éclairée, moi disciple indigne, et de m’avoir sauvée.

Quelques jours plus tard, j’ai remarqué que je pouvais apaiser mon esprit avec la pensée droite plus souvent, atteignant parfois la tranquillité dès que je m’asseyais. Les périodes de calme pendant le deuxième exercice « Porter la roue » et la méditation s’allongeaient. Mon agitation a disparu et j’ai de nouveau pu ressentir cet état de cultivation profond que j’avais ressenti au début de ma cultivation. Je ne pouvais m’empêcher de m’émerveiller : seul un cœur véritablement « pur » peut atteindre la tranquillité.

Une percée à travers le karma de maladie

Je vis dans le nord du pays, où une espèce d’armoise fleurit chaque année de mi-juillet à mi-septembre. Cet événement annuel déclenche une rhinite allergique chez de nombreuses personnes. Les symptômes courants incluent des démangeaisons nasales, des éternuements fréquents et un écoulement nasal abondant, des démangeaisons des yeux, de la gorge et des conduits auditifs et la peau devient rouge et irritée lorsqu’on la gratte. Dans les cas graves, les personnes peuvent souffrir d’une congestion nasale importante, d’asthme et de difficultés respiratoires. Il n’existe actuellement aucun traitement médical pour cette affection, qui s’aggrave souvent avec le temps.

J’ai développé ces symptômes durant l’été 2011, mais ils se sont améliorés après la prise de médicaments. En 2012, après avoir commencé ma cultivation dans le Falun Dafa, ces symptômes sont réapparus. Je savais qu’il s’agissait d’une élimination du karma, je n’ai donc pas envisagé de recourir à nouveau aux médicaments.

Pourtant depuis plus de dix ans, les symptômes reviennent chaque année immanquablement, devenant plus graves à chaque fois, et se sont même manifestés à plusieurs reprises sous forme d’illusions de crises d'asthme sévères.

Dans les premières années de ma cultivation, je croyais qu’il s'agissait d’une élimination du karma. Plus tard, j’ai pensé à une interférence des forces anciennes, j’ai donc essayé d’émettre la pensée droite pour la nier, mais avec peu d’effet. Même en appliquant les principes du Fa du Maître, je ne parvenais pas à trouver la racine du problème ni à le résoudre. Je me sentais confuse et impuissante, allant même jusqu’à devenir anxieuse et pleine d’appréhension à chaque fois que cette saison arrivait.

Peut-être que les gens ne peuvent pas comprendre, mais les démangeaisons étaient insupportables et le nez qui coulait sans cesse était très gênant. Surtout pendant l’étude du Fa et les exercices, je m’arrêtais sans cesse pour me moucher, ce qui était irrespectueux envers le Maître et le Fa, et perturbait le rythme des exercices. De plus, j’utilisais deux ou trois paquets de mouchoirs par jour et je devais toujours les avoir sur moi. Il m’arrivait d’oublier mon sac-poubelle en sortant et je devais chercher partout une poubelle pour jeter mes mouchoirs usagés, ce qui était vraiment pénible.

Cette année, les symptômes sont réapparus et je me suis sentie un peu découragée. Mais au cours de ces jours de cultivation intensive visant à éliminer le karma des pensées, j’ai découvert par hasard que tant que je restais calme, aucun symptôme n’apparaissait ; tout était normal. Dès que des pensées ordinaires s’élevaient, mon nez se mettait à me démanger. Après avoir récité le Fa et m’être calmée, tout rentrait dans l'ordre.

Un matin, pendant les exercices, mon esprit n’arrivait tout simplement pas à se calmer. J’ai commencé à éternuer sans cesse et à me moucher constamment. Un compagnon de cultivation m’a rappelé d’utiliser la pensée droite pour nier et chasser ces perturbations. Je me suis concentrée sur la suppression de chaque pensée, et peu à peu, mon état est revenu à la normale.

Bien que cette gêne n’ait pas complètement disparu, elle apparaît maintenant principalement quand je me réveille le matin. Il y a encore des aspects que j’ai besoin d’améliorer. A partir de maintenant, je dois être attentive à chaque pensée et conception. Je regrette sincèrement mon manque de clairvoyance et d’avoir négligé pendant toutes ces années la véritable cultivation de mon xinxing, car ainsi j’ai manqué de nombreuses occasions de m’élever. Cette compréhension inattendue a dissipé ma négativité et renforcé ma détermination : je dois éliminer le karma et ne plus tolérer d’interférences.

Clarifier la vérité à des inconnus

Par peur, fierté et anxiété, j’avais l’habitude de ne parler du Falun Dafa et de la persécution qu’à des connaissances ou en faisant mes courses, et je ne pouvais en parler qu’à quelques personnes chaque année. Cet été, j’ai voulu dépasser cette barrière et parler à des inconnus du Falun Dafa et de la persécution. Mais comment engager la conversation avec des inconnus ? De quels sujets devrions-nous parler ?

Lorsque j’ai formulé ce souhait, le Maître m’a aidée en me montrant de nombreuses personnes de ma communauté et des communautés voisines souffrant des séquelles d’un AVC. Il s’agissait de personnes jeunes ou vieilles, d’hommes ou de femmes, et il était vraiment douloureux de les voir peiner à se déplacer. J’ai commencé par parler de la prévention des maladies et le maintien d’une bonne santé, en particulier chez les personnes âgées.

Dès mon premier jour, j’ai parlé avec dix personnes, qui ont toutes accepté la vérité sur le Falun Dafa. J’ai également amené sept personnes à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse, la Ligue de la jeunesse communiste et les Jeunes Pionniers. Trois autres personnes avec lesquelles j’ai parlé n’avaient jamais appartenu à aucune organisation du PCC.

Je savais que c’était le Maître qui m’encourageait, et j’ai gagné une grande confiance. Après cela, je pouvais persuader chaque jour des gens de démissionner du PCC. Plus je parlais, plus je devenais à l’aise, et plus j’avais envie de parler. Au cours de ce processus, j’ai également éliminé de nombreux attachements humains, exactement comme le Maître l’a décrit, tel un pratiquant errant dans le monde. Voici quelques histoires que je voudrais partager :

Je rencontre une proche de mes ex-beaux-parents

Un jour, j’ai rencontré une femme qui s’est avérée être la cousine de mon ex-belle-mère, une parente que je n’avais jamais rencontrée avant mon parcours de cultivation. Avant de commencer ma cultivation, je souffrais de plus de dix maladies, je luttais contre l’infertilité et je devais faire face à de nombreux défis qui avaient finalement conduit à la rupture de mon mariage. Après avoir commencé ma cultivation, j’ai été persécutée par le PCC. Durant cette période, ma belle-famille nourrissait de forts préjugés à mon égard, me méprisait et semblait même se réjouir de mes difficultés.

Cette fois-ci, en rencontrant la parente de mon ex-belle-mère, j’ai hésité à lui clarifier la vérité, m’inquiétant de ce qu’elle pourrait colporter sur moi derrière mon dos. J’ai réalisé que c’était l’attachement à la réputation. Après avoir brièvement parlé, j’ai dit au revoir à ma tante et m’apprêtais à partir, mais elle a insisté pour m’accompagner, et notre conversation s’est poursuivie.

Elle s’est renseignée sur mon divorce et sur les affaires familiales de la vie quotidienne. Alors que je me demandais si j’allais lui clarifier la vérité, j’ai orienté la conversation vers mes problèmes de santé passés. J’ai mentionné que depuis plus de dix ans, je n’avais pris aucun médicament. Ni la COVID ni les vaccins ne m’avaient affectée. Elle a alors remarqué : « Tu as l’air tellement mieux maintenant. »

Alors que nous allions partir chacune de notre côté, si je ne lui clarifiais pas la vérité maintenant, ma tante manquerait l’occasion d’entendre parler du Falun Dafa. Il est si rare pour elle de rencontrer un pratiquant ! Si ce n'est maintenant, alors quand ? J’ai donc pris mon courage à deux mains : mettre ma fierté de côté voulait dire sauver une vie. Le cœur apaisé et d'une voix douce, je lui ai dit : « Ma tante, ce n'est pas rien que nous nous soyons rencontrées aujourd’hui. J’espère que vous resterez en bonne santé et en sécurité en ces temps difficiles. Permettez-moi de vous parler d’un moyen gratuit de vous protéger… »

Lorsque j’ai parlé de la corruption du Parti communiste chinois, elle a acquiescé sans réserve et a fait preuve de compréhension envers le Falun Dafa. Elle a même remarqué que ceux qui le pratiquent sont des personnes instruites. Finalement, elle a démissionné des organisations du PCC sous son vrai nom. Je l’ai exhortée à plusieurs reprises à se souvenir : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle a dit plusieurs fois : « Je m’en souviendrai, je m’en souviendrai ! » Je suis sincèrement reconnaissante envers notre grand et compatissant Maître. J’avais failli ne pas sauver un être prédestiné.

Réflexions sur le nom des personnes

En l’espace de deux jours, j’ai rencontré trois personnes qui ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées sous leur vrai nom. Voyant des noms commençant par « Xiu », homophone de « cultivation », j’ai compris que le Maître m’éclairait pour me cultiver moi-même. Puisqu’ils utilisaient tous leur vrai nom, cela signifiait que je devais me cultiver sincèrement – non de façon superficielle – ou sinon cela ne deviendrait qu’une simple « façade ».

Être consciente de mes attachements

Un soir, j’ai clarifié la vérité à quatre personnes malentendantes. En parlant de la vérité, je devais hausser la voix et faire preuve de patience. Tout en parlant, je restais attentive aux alentours, consciente de la nécessité d’éliminer cette peur. En même temps, je gardais encore en moi le désir de me mêler des affaires des autres et une curiosité pour les commérages. À cette époque, il y avait eu une légère agitation au travail concernant l’évaluation des promotions professionnelles de certains collègues, et je ne pouvais m’empêcher de vouloir mettre mon nez dans les détails.

La compassion me fortifie

Une fois, un homme d՚âge mûr m’a abordée et a engagé la conversation. Après avoir parlé quelques instants avec lui, j’ai compris que ses intentions n’étaient pas pures. Il m’a dit être divorcé et m’a proposé 2000 yuans par mois pour être sa petite amie. Je ne voulais plus clarifier la vérité et j’étais prête à partir.

Pourtant, j’ai éprouvé de la pitié pour cet homme, alors j’ai rassemblé mon courage et j’ai décidé de lui parler. J’ai dit : « Excusez-moi, je suis une croyante bouddhiste et je ne peux me livrer à un comportement aussi inapproprié. La luxure est à la racine de tous les maux. Je vous conseille de ne pas faire de telles choses non plus. Il vaut mieux fonder une famille normale. » Il a soupiré avec regret : « Ah, je suis tombé sur une Bouddhiste. Quel Bouddha suivez-vous ? » Je lui ai alors parlé du Falun Dafa. Lorsqu’il m’a entendue mentionner le Falun Dafa, il a dit : « Je le connais, c’est bien ! » Il a utilisé un pseudonyme pour démissionner de l’organisation perverse du PCC.

Consciente du poids de ma responsabilité

Durant cette période, la plupart des personnes qui ont appris la vérité et ont choisi de démissionner du Parti communiste étaient âgées de soixante-dix à quatre-vingts ans. Il s’agissait de fonctionnaires à la retraite, d’anciens employés d’institutions publiques, de cadres villageois et de représentants de villages. Nombre d’entre eux étaient également membres du Parti. Être témoin de cela m’a profondément émue et m’a permis de me rendre compte de la compassion et de la grandeur infinies du Maître.

Il y a vingt-six ans, lorsque le PCC a commencé à persécuter le Falun Dafa, ces personnes avaient entre quarante et cinquante ans. Au fil des années, malgré d’innombrables épreuves et tribulations, le Maître ne les a jamais abandonnées, leur offrant sans cesse des chances de rédemption. En même temps, je regrette profondément ma propre compréhension limitée et mes forts attachements humains, qui m’ont empêchée de partager plus tôt la vérité avec mes proches. Durant les années de pandémie du virus du PCC (COVID-19), plus de mille personnes sont décédées dans cette seule région – une perte véritablement immense.

Avant de commencer à clarifier la vérité, mes intentions étaient encore quelque peu égoïstes. Je me concentrais sur la réalisation de percées dans ma propre cultivation et mon élévation personnelle, mesurant le succès au nombre de personnes que je pouvais atteindre personnellement. Mais une fois que j’ai commencé ce voyage, le véritable poids de ma responsabilité est devenu clair. Si je me limitais à partager uniquement avec les personnes âgées, et uniquement dans le cadre de rencontres individuelles, comment pouvais-je espérer atteindre tout le monde ? Qu’en était-il des groupes qui se réunissaient pour danser, jouer aux cartes, discuter ou enregistrer des vidéos TikTok ?

Comment pouvais-je les sauver ? Mon cœur est lourd. Il semble que je doive cultiver encore plus diligemment – cultiver une pensée droite plus forte et une plus grande compassion, éliminer les attachements humains impurs et les conceptions déformées – afin de sauver autant d’êtres que possible.

Les vacances d’été ont passé en un clin d’œil, et voici quelques minces progrès que j’ai réalisés pendant cette pause. L’aide compatissante et les enseignements éclairants du Maître me soutiennent constamment. Je suis profondément reconnaissante envers le Maître ! Je remercie également mes compagnons de cultivation qui étudient le Fa avec moi, qui partagent leurs compréhensions et de qui me réveillent pour la pratique matinale.

(Selected submission for the 22nd China Fa Conference on Minghui.org)

(Article sélectionné pour le 22e Fahui de Minghui)

Traduit de l’anglais