(Minghui.org) Je suis une mère célibataire avec deux jeunes enfants. Mon mari et moi avons divorcé sept ans avant que je commence à pratiquer le Falun Dafa. Je m’efforce néanmoins de faire en sorte que mes enfants continuent à bénéficier de l’amour d’une grande famille, comme les autres enfants. Nous entretenons donc des relations étroites et harmonieuses avec la famille de mon ex-mari, y compris mon ex-mari et mes beaux-parents.
Ma belle-mère comprend mal Dafa à cause de fausses informations
Lorsque j’ai obtenu le Fa pour la première fois, j’ai utilisé mon temps libre pour étudier Dafa et faire les exercices à la maison. Après avoir cultivé pendant plus d’un an, j’ai commencé à rechercher des pratiquants dans ma région et j’ai rejoint un groupe d’étude du Fa.
Ma belle-mère suit l’actualité en ligne et passe trois à quatre heures par jour à consulter des médias non officiels. Elle a été profondément induite en erreur par les informations calomnieuses sur Dafa publiées par le Parti communiste chinois (PCC). À cause de cela, elle considérait que le fait que je rejoigne un groupe d’étude du Fa et que j’interagisse avec d’autres pratiquants revenait à faire partie d’une organisation suspecte et à négliger mes responsabilités familiales. Pire encore, elle est devenue extrêmement craintive à l’idée que je puisse un jour lui faire du mal, comme dans ces prétendues « affaires de meurtre ».
Je lui avais déjà expliqué à plusieurs reprises que la cultivation de Dafa était très bénéfique pour ma santé, mon esprit et mon travail. Je lui avais également clarifié la vérité au sujet de la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC et lui avais donné des explications sur certaines rumeurs inexactes diffusées dans les médias. Je pensais qu’elle avait compris et s’était forgé une opinion correcte sur Dafa, mais j’ai récemment appris qu’elle avait encore des idées fausses à ce sujet.
Un jour, elle s’est rendue dans mon magasin de vêtements pour enfants et a dit à mon employée que sa belle-fille (moi) avait été trompée. « Je ne peux plus lui parler. J’ai abandonné tout espoir avec elle maintenant... » Après avoir entendu cela, j’ai regardé à l’intérieur. Quels attachements avais-je qui l’amenait à continuer de mal comprendre moi et Dafa ? J’ai décidé de lui clarifier à nouveau la vérité. Un compagnon de cultivation m’a fait part d’un manuel d’expériences de clarification de la vérité compilé par des pratiquants. J’ai trouvé une section très utile, intitulée « Utiliser des moyens légaux pour valider la Loi - lettre de plainte au Youth Daily ». Cette lettre résolvait de manière systématique et logique tous les problèmes rencontrés lors de la clarification de la vérité.
Clarifier la vérité pour la deuxième fois
Un jour, je me suis rendue chez ma belle-mère pour lui clarifier à nouveau la vérité.
Ma réponse à « être trompée »
Je me suis approchée de ma belle-mère et lui ai demandé : « Pourquoi avez-vous dit que j’avais été trompée ? Pouvez-vous me dire précisément quelle partie de ma cultivation du Falun Gong m’a trompée et induite en erreur ? » Elle a nié avoir dit cela et a répondu qu’elle ne le pensait pas. Face à son déni, je me suis dit : « Comment puis-je clarifier la vérité maintenant ? Elle ne veut pas admettre qu’elle est contre ma pratique de Dafa. »
J’ai poursuivi : « Maman, vous savez bien que derrière le mot « trompé » se cache un problème plus grave. Je sais que vous n’avez jamais soutenu ma cultivation. Si vous m’aviez vraiment soutenue, vous n’auriez pas dit des mots comme ceux-là, n’est-ce pas ? »
Elle s’est mise en colère et a élevé la voix en disant : « Tu n’as pas le droit de venir ici pour m’accuser ! » J’ai répondu : « Maman, c’est tellement déraisonnable. Vous avez parlé de moi dans mon dos et vous pensez toujours que je n’ai pas le droit de venir vous demander des explications ? » Après avoir dit cela, j’ai senti que l’atmosphère était devenue très tendue. J’ai pris le temps de me calmer et j’ai pensé : « Je dois adopter une approche différente. »
J’ai commencé à lui rappeler ce qu’elle avait dit dans le passé : « Maman, vous vous souvenez quand vous alliez au temple ? Papa disait que cela vous aveuglait. Vous lui avez répondu que ces paroles lui vaudraient un important karma. » Elle a répondu : « Oui, oui. S’il a dit cela, il va certainement subir un important karma. » J’ai continué à lui demander : « Alors, laissez-moi vous poser une question... Puisque je pratique le Falun Gong et que vous dites que j’ai été trompée, n’est-ce pas un problème similaire ? »
Mes paroles ont semblé toucher quelque chose au plus profond de son cœur. Elle s’est figée et n’a pas pu répondre. Elle s’est mise à pleurer, à se plaindre et à se dérober à ses responsabilités. Elle m’a dit qu’elle m’aimait plus que sa propre fille, mais que j’avais nui à notre relation mère-fille. En entendant cela, j’ai ressenti un peu de colère, mais je me suis rapidement calmée et je me suis dit : « Si je laisse mes émotions prendre le dessus aujourd’hui, je ne pourrai pas la sauver. »
J’ai continué en disant : « Maman, vous savez que je suis mère célibataire depuis le divorce. Qui s’occupe de mes enfants et travaille ? C’est moi, n’est-ce pas ? Alors pourquoi dites-vous que pratiquer le Falun Gong m’a fait négliger ma famille, mes enfants et mon travail ?
« Depuis le divorce, je subviens seule à tous les frais de subsistance pour moi et mes enfants. Mon ex-mari n’a contribué qu’aux frais de scolarité de notre fils. Depuis que j’ai commencé à pratiquer Dafa, mon entreprise est en plein essor. Même pendant la pandémie de COVID-19, j’ai géré mon entreprise selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ce qui a permis de doubler les revenus de mon magasin par rapport aux années précédentes. »
Groupe d’étude du Fa
J’ai dit : « Maman, vous dites que je veux participer à une sorte de rassemblement inapproprié ? J’y vais pour étudier le Fa. Nous lisons Dafa ensemble et partageons nos compréhensions. Qu’y a-t-il de mal à cela ? C’est comme lorsque vous allez au temple pour pratiquer votre spiritualité. La nature est la même, seule la forme est différente. »
Ma belle-mère a répondu : « Je vais au temple uniquement parce que je vieillis, que ma vue baisse et que mes mains tremblent. Je n’y allais pas quand j’étais jeune comme toi. Une femme voulait devenir nonne, mais un moine lui a dit de rentrer chez elle et de s’occuper d’abord de sa famille, puis de revenir quand elle serait plus âgée. » J’ai répondu : « Alors maman, qu’en est-il des moines qui sont ordonnés à un jeune âge ? Qui a dit qu’on ne pouvait cultiver que lorsqu’on était âgé ? C’est déraisonnable. Je ne participe qu’à une demi-journée d’étude collective une fois par semaine. Comparé à ceux qui passent leur temps à boire et à faire la fête, ce n’est rien. Notre méthode de cultivation est en fait très adaptée à la vie moderne. Tout en pratiquant, je peux m’occuper de mes finances, de mes enfants et de ma famille. C’est différent des moines qui doivent couper les liens avec le monde, quitter leur famille, changer de nom et se consacrer corps et âme à la vie monastique. »
Au sujet de la persécution
J’ai dit : « Maman, vous suivez souvent les affaires de condamnations injustifiées et vous avez dit que vous vous sentiez triste pour ces personnes. Mais savez-vous que le PCC persécute les pratiquants de Falun Gong depuis vingt-six ans ? Les pratiquants sont illégalement détenus et, alors qu’ils sont encore en vie, ils sont soumis à des prélèvements forcés d’organes pour l’industrie de la transplantation dans le but de réaliser des profits lucratifs. Mais vous n’avez jamais montré aucune préoccupation pour leurs souffrances. N’est-ce pas la même chose que de rester les bras croisés et d’ignorer les crimes, simplement parce que ce genre de crimes ne nous touche pas directement ? Les personnes de conscience du monde entier s’expriment pour mettre fin à cette persécution. Je vous ai donné des documents à ce sujet, mais je suppose que vous ne les avez pas lus, n’est-ce pas ? »
Elle a répondu : « Je n’aime pas lire ce genre de choses. » Je lui ai dit : « Je savais que si vous l’aviez lu et compris, vous ne vous opposeriez pas à ma cultivation. » Elle m’a répondu : « Tu n’as peut-être pas peur, mais moi j’ai peur. » Je lui ai dit : « Maman, il n’y a rien à craindre. Je pratique le Falun Gong ouvertement et avec dignité. Le gouvernement ne l’a jamais interdit. Si c’était illégal, il y aurait un document officiel l’expliquant. »
Ma belle-mère s’est tout à coup souvenue qu’elle devait donner à manger à ma grand-mère. Celle-ci avait été victime d’un accident vasculaire cérébral et était alitée, incapable de marcher. Son esprit était parfois clair, parfois confus. Dès que je suis entrée dans la chambre de ma grand-mère, elle m’a dit : « Ta belle-mère se dispute [avec toi] comme un avocat ! » Elle m’a alors pris la main et m’a dit : « Ma chérie, tu es une personne si gentille et si vertueuse. Comment ton mari a-t-il pu vouloir te quitter ? Je suis vraiment désolée pour toi. » Je lui ai répondu gentiment : « Grand-mère, ne t’inquiète pas pour moi. Je mène une vie heureuse et confortable. Ne sois pas triste pour moi s’il te plaît. »
J’ai réalisé que ma grand-mère, cet être, avait choisi de se ranger du côté de la bonté. Elle avait déjà commencé à comprendre la vérité, et ses pensées sur la justice l’avaient déjà aidée à être sauvée. Cela avait été arrangé pour elle par le Maître, une chance pour elle de faire un choix. À travers cet incident, j’ai profondément ressenti l’immense compassion du Maître pour tous les êtres.
Cette expérience m’a également permis de réaliser que lorsque je discutais avec ma belle-mère, je ne devais absolument pas avoir l’intention de me disputer et de rivaliser avec elle. Je ne devais pas non plus lui permettre de diffamer, calomnier ou insulter Dafa, car cela causerait sa propre destruction. Je n’atteindrais pas le niveau requis pour être une pratiquante de Dafa si je tolérais passivement, me sentais impuissante et laissais un être insulter Dafa. Je ne serais pas en mesure de remplir mon vœu sacré si je faisais cela.
Grâce à cette expérience, j’ai abandonné la sentimentalité humaine entre mère et enfant et j’ai progressé dans ma cultivation. Lorsque ma belle-mère a pleuré et s’est lamentée sur notre relation mère-fille, c’était pour susciter mon émotion. Mais mon cœur n’a pas été ému et j’ai continué à parler avec compassion.
Merci à tous d’avoir lu mon partage.
Traduit de l’anglais
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