(Minghui.org) La Commission exécutive du Congrès sur la Chine (CECC) a publié son rapport annuel à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre 2025. Le rapport critique le Parti communiste chinois (PCC) pour sa persécution continuelle du Falun Gong et son ingérence dans les représentations de Shen Yun Performing Arts.

Le président de la CECC, le sénateur M. Dan Sullivan (à gauche), et le coprésident, le représentant M. Chris Smith (à droite), ont publié une déclaration le 10 décembre 2025 critiquant le PCC pour ses violations des droits de l’homme.

Le président de la CECC : Des agents du PCC harcèlent et menacent des personnes sur le sol américain

« Le rapport de cette année révèle comment le Parti communiste chinois continue de manquer à sa parole, tant envers son propre peuple qu’envers le monde entier », a dit le président de la CECC, le sénateur Dan Sullivan.

Il a dit : « Pékin a signé des conventions relatives aux droits de l'homme, a promis d'accorder l'autonomie à Hong Kong et au Tibet et s'est engagé à respecter les règles du commerce international, mais a ensuite emprisonné des dissidents, a exploité des usines de travaux forcés et des flottes de pêche illégales, et a même envoyé des agents pour traquer et menacer des personnes sur le sol américain. »

« Ce rapport ne se contente pas de répertorier ces abus ; il fournit au Congrès, à l’administration et à nos alliés un plan d’action pour soutenir les victimes d’atrocités, défendre nos travailleurs et nos chaînes d’approvisionnement – y compris nos industries de la pêche et des produits de la mer – contre les travaux forcés, et veiller à ce que ce soit le Parti communiste chinois, et non les familles américaines, qui paie le prix des promesses non tenues de Pékin. »

Le coprésident de la CECC : Le PCC impose sa tyrannie au reste du monde

« Malheureusement, la République populaire de Chine, sous le Parti communiste, a démontré à maintes reprises qu’elle recherche l’hégémonie afin d’imposer au reste du monde la même tyrannie qu’elle inflige à ses propres citoyens », a dit M. Chris Smith, représentant et coprésident du CECC.

« La Chine n’est pas un membre responsable de la communauté internationale, car elle est gouvernée par le Parti communiste et sert ses propres intérêts ; or, il s’agit d’un État-Parti qui ne respecte pas les traités qu’il a signés.

« La RPC est donc plus qu’un simple rival stratégique des États-Unis et du reste du monde libre, car c’est un rival systémique qui cherche à démanteler l’ordre international stable dont les États-Unis sont les garants depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comment une nation prédatrice et mercantiliste qui recourt aux travaux forcés, vole la propriété intellectuelle et subventionne massivement les entreprises publiques peut-elle être membre de l’Organisation mondiale du commerce ou de tout autre ordre fondé sur des règles ? La réponse est qu’elle ne le peut pas, tant que le Parti communiste maintient son monopole sur le pouvoir. »

Le PCC se livre à des prélèvements illégaux d’organes

Le rapport indique : « Une violation particulièrement flagrante est le prélèvement forcé d’organes humains perpétré par l’État, une pratique largement rapportée parmi les pratiquants de Falun Gong et, plus récemment, parmi les Ouïghours.

« Les témoignages et les preuves fournis au Congrès comprennent des allégations troublantes selon lesquelles la République populaire de Chine se livrerait à un prélèvement systématique et illégal d’organes, en violation flagrante des droits de l’homme et de l’éthique médicale, notamment en ciblant certaines minorités ethniques, linguistiques ou religieuses gardées en détention. »

Le rapport recommande que « le Congrès adopte la loi Stop Forced Organ Harvesting Act (H.R. 1503) (Loi visant à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes) afin d’élargir le rapport annuel du Département d’État aux prélèvements forcés d’organes à l’échelle mondiale et de donner les pouvoirs nécessaires pour mettre fin au “tourisme d’organes”. »

Le rapport répertorie les cas de pratiquants de Falun Gong persécutés

Dans la section du rapport consacrée au Falun Gong, « Le Parti communiste chinois et le gouvernement ont continué à consacrer des ressources et une attention considérables à la répression et à la persécution du Falun Gong, qu’ils ont qualifié « d’organisation sectaire » un terme historique que le Parti s’est approprié pour désigner les nouveaux mouvements religieux qu’il juge menaçants pour son pouvoir.

« Les autorités ont le plus souvent détenu, inculpé et poursuivi les pratiquants de Falun Gong en vertu de l’article 300 du Code pénal de la République populaire de Chine, qui criminalise “l’organisation et l’utilisation d’une secte pour nuire à l’application de la loi”. Le site web Minghui, affilié au Falun Gong, a rapporté la mort de dizaines de pratiquants de Falun Gong en raison de mauvais traitements pendant leur détention et des centaines de cas de pratiquants de Falun Gong condamnés par les autorités en 2024. Voici quelques exemples de détentions survenues au cours de l’année considérée :

• En février 2025, Minghui a rapporté que M. Zuo Hongtao, de la municipalité de Qinhuangdao, dans la province du Hebei, était décédé en prison l’année précédente alors qu’il purgeait une peine de treize ans, apparemment pour son implication dans le Falun Gong. En juillet 2024, les responsables de la prison de Baoding, dans la province du Hebei, ont emmené M. Zuo à l’hôpital après qu’il est tombé gravement malade, puis l’ont ramené en prison à sa sortie de l’hôpital. En août, M. Zuo est décédé. Minghui a rapporté que les responsables de la prison avaient empêché sa famille de voir le corps et avaient incinéré Zuo sans leur consentement.

  • Selon l’ONG internationale de défense des droits humains Rights Defense Network (RDN), le tribunal populaire du district de Qindu, dans la municipalité de Xianyang, province du Shaanxi, a condamné l’inspectrice alimentaire, Mme Gao Xiaoying, à sept ans de prison pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong en ligne. La famille de Mme Gao a dit avoir été refoulée à plusieurs reprises alors qu’elle tentait de lui rendre visite en détention et n’avoir finalement été autorisée à la voir que brièvement avant son procès en mars 2024, auquel la famille n’a pas été autorisée à assister.
  • En novembre 2024, Minghui a rapporté que le tribunal populaire du district de Haizhu, dans la municipalité de Guangzhou, province du Guangdong, avait condamné Mme Zhao Ying, une pratiquante de Falun Gong âgée de plus de 80 ans, à une peine de trois ans et six mois de prison malgré son âge et son mauvais état de santé ; notamment un cancer de la vessie, une maladie cardiaque et du diabète. RDN a également rapporté que Mme Zhao était en train de mourir en prison. »
  • Répression transnationale par le PCC

    « La République populaire de Chine (RPC) a poursuivi sa campagne multiforme de répression transnationale contre les membres de la diaspora chinoise et les détracteurs du PCC afin d’intimider les individus et d’étouffer la dissidence. La Commission a observé l’utilisation de tactiques allant du harcèlement verbal et en ligne à la guerre juridique, en passant par l’intimidation physique, notamment par le biais de « postes de police » à l’étranger.

    « Parmi les cas de répression transnationale recensés cette année, on peut citer l’émission de primes d’un million de HK$ (129 000 US$) pour six militants étrangers, l’annulation des passeports de militants déjà visés par des primes, les menaces proférées à l’encontre des Ouïghours participant à une conférence internationale et le harcèlement de pratiquants de Falun Gong. »

    « Les autorités fédérales américaines ont poursuivi divers auteurs de répression transnationale menée par la RPC, notamment deux dirigeants éminents de groupes pro-démocratie basés aux États-Unis, ainsi que douze ressortissants chinois responsables d’une vaste campagne de piratage informatique visant les détracteurs du PCC. Trois personnes ont été condamnées pour avoir agi en tant qu’agents illégaux de la RPC.

    « La RPC a continué d’exercer une influence néfaste à l’étranger en tentant de cibler des politiciens et des gouvernements étrangers, d’influencer les processus démocratiques à l’étranger et de façonner l’opinion publique sur le PCC et le gouvernement chinois. Parmi les exemples notables, citons l’utilisation des bureaux économiques et commerciaux de Hong Kong pour diffuser de la propagande et promouvoir la politique du PCC, l’accès secret à des personnalités de haut rang du gouvernement britannique, la diffusion de désinformation parmi les électeurs au sujet des élections américaines et l’influence sur la politique infranationale aux États-Unis par l’intermédiaire d’assistants politiques. »

    Le PCC profère des menaces de bombe contre Shen Yun

    « Shen Yun Performing Arts, une compagnie de danse classique fondée par des pratiquants de Falun Gong connue pour son spectacle de la « Chine avant le communisme », a reçu des dizaines d’alertes à la bombe contre ses spectacles aux États-Unis et dans le monde entier. Les partisans du Falun Gong affirment que ces menaces provenaient du PCC. »

    « De plus, en novembre 2024, le ministère américain de la Justice a condamné un homme, Chen Jun, pour avoir agi en tant qu’agent non enregistré de la République populaire de Chine et avoir corrompu un agent du fisc américain dans le cadre d’un complot visant des pratiquants de Falun Gong basés aux États-Unis. »

    Traduit de l’anglais