(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour chers compagnons de cultivation !
Il y a trente ans, j’étais jeune lorsque j’ai commencé la pratique du Falun Dafa. Pendant la majeure partie de ces années, j’ai pratiqué avec l’œil céleste fermé. Mais il y a deux ans, le Maître me l’a ouvert. Je souhaite partager avec les compagnons de cultivation le cheminement intérieur que j’ai parcouru : de l’immaturité qui a suivi l’ouverture de mon œil céleste à la prise de conscience progressive sur la manière dont je devais cultiver.
Lorsque mon œil céleste s’est ouvert pour la première fois, j’ai eu des doutes. Je me demandais si je voyais réellement ce que je croyais voir, ou si c’était le fruit de mon imagination. Je pensais que si je faisais le vide dans mon esprit, et que je voyais encore ces images, alors cela signifierait que ce que je vois est réel. J’en ai d’abord parlé à quelques pratiquants proches de moi, dont Tong, une membre de ma famille. Je leur ai demandé de n’en parler à personne d’autre. Je ne voulais pas que les gens sachent que je pouvais voir, principalement parce que je craignais de ne pas pouvoir gérer cette aptitude.
Lorsque mon œil céleste s’est ouvert pour la première fois, j’ai vu des choses que j’avais vécues avant de descendre sur Terre, notamment les vies antérieures de Tong ainsi que celles d’autres pratiquants que je connaissais. J’ai vu comment les êtres maléfiques manipulent certains policiers en secret pendant que nous émettons la pensée droite, comment d’autres compagnons de cultivation utilisent leurs pouvoirs divins lorsqu’ils émettent la pensée droite en groupe, et comment nous coopérons pour éliminer la perversité.
Ce genre de choses intéressait tout le monde, alors au début, j’ai partagé ce que je voyais avec un petit cercle de pratiquants qui connaissait ma situation. Cela a encouragé certains d’entre eux dans leur pratique. Mais au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise. Chaque fois que j’en parlais, mon cœur était troublé, comme si je ne devais pas révéler tout ce que je voyais. Je me demandais si ce que je faisais était vraiment conforme au Fa.
Après avoir appris que mon œil céleste était ouvert, Tong a commencé à être davantage dépendante de moi. Un jour, elle me parlait d’une situation et me demandait d’émettre la pensée droite ; un autre jour, elle me disait qu’un pratiquant traversait une épreuve de karma de maladie et me demandait d’émettre la pensée droite. Elle me demandait aussi de décrire ce que je voyais afin de pouvoir le dire au pratiquant concerné, espérant de cette façon lui rendre service. J’ai fini par lui dire : « Tu ne peux pas compter sur moi comme ça. Ce n’est pas juste. Nous avons tous la capacité d’émettre la pensée droite, tu ne peux pas toujours me le demander à moi. »
Je me suis questionnée si j’étais responsable de cette situation. Avais-je trop parlé, au point de rendre les autres pratiquants dépendants de moi ? Alors, j’ai moins parlé de ce que je voyais.
Quelques pratiquants l’ont remarqué et m’ont dit : « Tu ne peux pas simplement cesser de parler de ce que tu vois. Ce que tu vois peut vraiment aider d’autres pratiquants à surmonter des épreuves. La dépendance qu’ils ont envers toi est leur problème, et c’est sur ce point qu’ils doivent s’améliorer. Cela ne signifie pas que tu ne dois pas en parler. Si personne ne parle de ce qu’il voit, alors pourquoi le Maître aurait-il ouvert ton œil céleste ? »
J’étais de plus en plus perplexe quant à l’occasion de parler de ce que je voyais. De plus, il m’arrivait de douter de ce que j’avais vu. Je me demandais si ce que je voyais était réel ou le fruit de mon imagination. Si je raconte aux autres ce qui n’est qu’une illusion formée par mon propre esprit, ne serai-je pas en train de leur porter préjudice ?
À un certain moment, j’ai demandé au Maître de fermer mon œil céleste, parce que je pensais que la situation était trop difficile à gérer. J’hésitais constamment entre parler et me taire, me demandant si ce que je voyais était réel ou si c’était une illusion, si j’avais bien réagi face à une vision, et si je n’avais pas commis d’erreur. Tout cela me paraissait extrêmement difficile à discerner, et personne ne pouvait m’aider. Alors, j’ai pensé que je devais peut-être mémoriser le Fa. Ainsi, lorsque personne ne pourrait m’aider à analyser les choses, si je pouvais me souvenir des enseignements du Maître, je pourrais mieux gérer la situation et faire moins d’erreurs. J’ai donc commencé à mémoriser le Fa.
Au cours de ce processus, j’ai découvert certains de mes attachements qui étaient profondément enfouis. Lorsque je me suis demandé si je devais parler de ce que je voyais, j’ai réalisé mon égoïsme : j’avais peur de ne pas dire la vérité et de voir mon niveau de cultivation baisser. Même lorsque d’autres pratiquants qui étaient confrontés à un karma de maladie grave m’ont demandé de l’aide, ma première pensée n’était pas de savoir si je pouvais vraiment les aider, mais plutôt de savoir : « Ai-je le droit de faire cela ? La situation de ce pratiquant est vraiment grave, peut-être que cette fois-ci, je pourrai lui parler sans que mon niveau soit affecté ? »
Après avoir pris conscience de mon égoïsme, j’ai réfléchi et je me suis demandé si j’avais le désir de me faire valoir : « Je n’ai pas vraiment envie de parler de ce que je vois. Les gens qui aiment se faire valoir ne sont pas timides comme moi » alors j’ai pensé que je n’avais pas le désir de me faire valoir. Puis, j’ai rencontré un pratiquant âgé dont l’œil céleste s’ouvrait par intermittence. Ce jour-là, nous avons tous émis la pensée droite dans un endroit imprégné de perversité. À notre retour, le pratiquant parlait avec enthousiasme de ce qu’il avait vu. Je l’ai regardé de haut en pensant : « C’est un pratiquant expérimenté. Comment peut-il parler de ce qu’il a vu avec autant d’enthousiasme ? Ses paroles trahissaient un fort désir de se faire valoir ! »
J’ai réfléchi sur moi-même. Mépriser les autres est une manifestation de la jalousie. Nos compagnons de cultivation sont nos miroirs. Si je percevais sa mentalité de se faire valoir, c’est que je la partageais également. Sinon, le Maître ne m’aurait pas permis d’en être témoin. Pourtant, je ne comprenais toujours pas comment cette attitude pouvait se manifester, car je parlais toujours calmement et évitais même d’évoquer ce que je voyais. Je ne voulais pas éveiller la curiosité des autres ni que cela se sache. En apparence, tout allait bien. Mais je savais que le Maître ne me laissait pas observer les attachements des autres sans raison : je devais avoir le même problème, je ne m’en étais simplement pas encore rendu compte.
Un jour, alors que j’émettais la pensée droite pour un pratiquant illégalement détenu, une divinité des forces anciennes m’a dit : « Regarde le pratiquant que tu veux aider. Son chemin de cultivation est prédestiné. Tout ce qu’il rencontre à chaque étape suit ce qui est déjà écrit. C’est pourquoi j’agis selon la volonté du Ciel. » Elle fit un geste de la main et un parchemin s’ouvrit, mais je n’ai pas pu distinguer les mots clairement.
Je lui ai demandé : « Quelle est la volonté du Ciel ? Tes prétendus arrangements ont été orchestrés par des êtres supérieurs de l’ancien univers, et leur seul but était de se sauver eux-même. Ce ne sont pas les arrangements du Maître. Les pratiquants de Falun Dafa suivent uniquement les arrangements du Maître et nous ne reconnaissons pas les tiens. » Puis j’ai détruit son parchemin. Furieuse, elle s’est mise à crier : « Tu ne peux pas le détruire ! Quelque chose de terrible va se produire !» Je l’ai ignoré et je l’ai éliminé elle aussi.
Alors une force ancienne supérieure est apparue et m’a dit : « Même si tu détruisais le parchemin d’une seule personne, pourrais-tu tous les détruire ? Et même si tu les détruisais, le mécanisme continuerait de fonctionner. Tiens, regarde l’arrangement qui a été mis en place pour toi. » Elle déplia un parchemin devant moi. Un film translucide le recouvrait. Si je l’avais regardé, il se serait ouvert et il aurait tout révélé. Alors je lui ai dit que je ne le regarderais pas, car je me suis souvenue des enseignements du Maître :
« Une fois que le cours de votre vie a été modifié, les autres n’ont pas la permission de le voir. Si d’autres pouvaient le voir et vous avertir à quelle étape vous subirez des infortunes, comment pourriez-vous cultiver ? Par conséquent personne n’a le droit de le voir. Ceux qui suivent d’autres voies de cultivation n’ont pas le droit de le voir, même les disciples de votre propre école n’ont pas le droit de le voir. Personne ne peut faire des prédictions correctes car votre vie a été réarrangée, c’est une vie pour cultiver et pratiquer. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
Quand il a vu qu’il ne pouvait pas me tenter, il a commencé à m’attaquer.
J’ai partagé cette expérience avec des compagnons de cultivation. L’un d’entre eux m’a dit : « Tu as solidement étudié le Fa. À ta place, sur le moment, je n’aurais peut-être pas retenu cet enseignement et j’aurais peut-être regardé le parchemin . Il est en effet très difficile de cultiver en gardant l’œil céleste ouvert. Il est vraiment très difficile de trouver le bon équilibre. »
Même si, à l’époque, je ne me sentais pas très touchée par les éloges de mes compagnons de cultivation, je me disais : « N’est-ce pas un devoir pour chaque disciple de bien étudier le Fa ? Si nous n’y parvenons pas, c’est que nous ne sommes pas assez diligents. » Je persistais à croire que je n’avais aucun problème.
Une autre fois, je suis allée visiter une pratiquante souffrant d’un karma de maladie et j’ai émis la pensée droite avec elle. Je lui ai partagé ce que je voyais avec mon œil céleste et mes réflexions basées sur l’enseignement du Maître. De nombreux pratiquants étaient présents, et après l’émission de la pensée droite, le champ d’énergie était particulièrement puissant. Je sentais que la pensée droite de la pratiquante s’élevait et qu’elle parvenait à reconnaître ses attachements, et donc j’ai pensé que progressivement elle irait mieux. Mais deux semaines plus tard, j’ai appris que son état s’était détérioré et qu’elle n’arrivait plus à émettre la pensée droite. Je me suis mise à me plaindre : « C’est une pratiquante de longue date. Pourquoi n’a-t-elle pas la détermination de surmonter cette épreuve ?» J’étais frustrée, et je n’ai pas eu envie de retourner la voir.
Plus tard, en mémorisant le Fa, je suis arrivée sur ce passage :
« J’ai pu apprendre le Falun Dafa de Maître Li, je l’ai vraiment bien appris, je suis meilleur que tous les autres, je ne suis peut-être pas quelqu’un d’ordinaire. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
Soudain, j’ai enfin réalisé : mépriser les pratiquants qui se mettent en avant, penser que d’autres n’étudient pas bien le Fa, juger ceux qui luttent contre un karma de maladie – tout cela ne revient-il pas à me placer au-dessus des autres ? Qu’est-ce qui me donne le droit de juger si quelqu’un fait bien ou mal la cultivation ? Tous les compagnons de cultivation suivent le même Fa et sont des élèves du Maître. Le Maître nous a tous sauvés de l’enfer, alors qui peut se considérer meilleur que quelqu’un d’autre ?
Le Maître s’est servi de ces trois incidents pour révéler mon arrogance profondément enfouie.
Un autre jour, une divinité m’a dit qu’elle avait un lien prédestiné avec moi et qu’elle se réincarnerait en mon enfant pour obtenir le Fa. Elle m’a dit : « Souviens-toi de mon nom. Souviens-t’en. » Je lui ai demandé : « Quand reviendras-tu ? » Elle a répondu vers mars ou avril de l’année suivante. Quand je lui ai demandé si elle avait autre chose à me dire, elle a dit : « Ne te laisse pas emporter par tes émotions. Sois diligente. » J’ai dit à mon mari : « Et si on donnait ce nom à notre futur enfant ? » Il a dit que c’était un beau nom et il m’a demandé comment je l’avais trouvé ? J’ai souri sans répondre. Comme mon mari l’aimait bien, j’ai pensé que ce nom était prédestiné. Je m’y suis un peu attachée et j’ai commencé à faire des calculs : si cet enfant venait en mars ou en avril, je devais tomber enceinte avant juin. Mais juin est passé et je n’étais pas enceinte. Même si je n’y étais pas très attachée, j’y pensais encore.
Le Maître a dit :
« Il y a aussi des gens qui ont l’esprit sans cesse perturbé par des messages extérieurs, peu importe ce que ces messages extérieurs leur annoncent, ils y croient; ils auront eux aussi ce problème. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
Soudain, j’ai compris : même s’il apparaît comme une divinité, pour un pratiquant c’est un message étranger. J’avais été manipulée ! La venue d’un enfant et le moment de sa naissance dépendent entièrement du Maître. Je ne peux m’attacher à cette divinité ni agir selon ses paroles. Je dois suivre le Fa.
Chaque fois que je découvrais un attachement mentionné dans le Fa, je tremblais intérieurement, car les enseignements du Maître à ce sujet sont très sérieux. En repensant à mon parcours après l’ouverture de mon œil céleste, j’avais l’impression de marcher sur un fil. Ces attachements auraient pu me faire dévier du Fa et me détruire. Après m’en être détachée, lorsque j’ai à nouveau partagé mon expérience de cultivation sur ce que j’avais vu avec les pratiquants, je me suis sentie paisible et sereine intérieurement.
Un jour, alors que j’émettais la pensée droite, je suis entrée dans une dimension très particulière. Mes pouvoirs surnaturels du Fa étaient inutilisables là-bas. Je ne disposais que d’une épée, mais elle était peu puissante. J’étais comme un héros d’arts martiaux antique, contraint de combattre des êtres maléfiques au coup après coup. Or, ceux qui étaient possédés par la perversité pouvaient se régénérer. Lorsque je coupais une main, elle repoussait. Leur conscience principale était emprisonnée par le mal et ils ne pouvaient contrôler leur corps. Je me demandais comment j’allais combattre dans de telles conditions. J’ai même demandé au Maître s’il pouvait m’aider à retrouver mes pouvoirs surnaturels, mais il ne m’a pas répondu.
Soudain, une idée me traversa l’esprit. J’ai demandé à une divinité gardienne : « Si nous n’attaquons pas, la perversité peut-elle nous nuire ? » Elle me répondit que non. J’ai répondu : « Alors c’est très simple ! » Je me suis adressée aux consciences principales emprisonnées : « Écoutez-moi attentivement. Récitez toutes avec moi : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” Alors vous pourrez ainsi vous libérer de l’emprise de la perversité, redevenir vous-mêmes et reprendre le cycle normal de réincarnation. » À cet instant précis, l’une d’entre elles s’écria : « Je veux sortir ! Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! Sauve-nous ! » Et toutes s’éveillèrent. La perversité ne pouvait plus les contrôler.
À cet instant précis, j’ai compris l’enseignement du Maître :
« Les pouvoirs de gong sont des techniques mineures
Dafa est l’origine et la source. » (« Chercher la porte du Fa juste » Hong Yin)
Tous les pouvoirs divins proviennent du Fa. J’avais accordé trop d’importance aux capacités surnaturelles, croyant qu’elles étaient nécessaires pour éliminer le mal. Mais le Fa est à la racine de tout. Avec le Fa dans mon cœur, toute difficulté peut être surmontée. Le Maître me l’a enseigné par cette expérience.
À maintes reprises, le Maître s’est servi des situations que je rencontrais en émettant la pensée droite pour m’aider à m’éveiller aux principes du Fa mentionnés dans le Zhuan Falun. Par exemple, alors que j’éliminais la perversité près d’une prison, une divinité m’a dit : « Je t’ai attendu depuis si longtemps. Aujourd’hui, nous allons combattre pour voir qui est la plus forte. Si tu gagnes, je cesserai de persécuter les pratiquants. »
Avant qu’elle ait terminé de parler, je me suis souvenue des enseignements du Maître :
« Il y a encore un autre cas d’interférence démoniaque concernant les gens qui pratiquent la cultivation à la fois interne et externe, ceux qui font à la fois les arts martiaux et la cultivation interne ; les méthodes de ce genre sont assez fréquentes dans l’école taoïste. Lorsqu’on suit une telle voie, on va souvent rencontrer une sorte de démon. On ne le rencontre pas dans les voies ordinaires, cela existe seulement dans les méthodes de cultivation à la fois interne et externe, celles qui exercent les arts martiaux, autrement dit il y a quelqu’un qui cherche le pratiquant pour le défier au combat. Car il y a dans le monde beaucoup de gens qui cultivent le Tao, beaucoup d’entre eux exercent les arts martiaux et font la cultivation à la fois interne et externe. Ceux qui exercent les arts martiaux peuvent aussi augmenter leur gong. Comment cela ? Si le pratiquant abandonne certains attachements, notamment l’attachement à la célébrité et l’attachement au gain, il peut aussi développer son gong. Mais il mettra du temps à se débarrasser de son attachement à la compétition, il l’éliminera assez tardivement, c’est pourquoi il fera facilement ce genre de choses, cela pourra lui arriver même s’il a un certain niveau. Assis en méditation, plongé dans un état semi-conscient, il va savoir qu’untel est en train de pratiquer le gong, alors son esprit originel va quitter son corps pour se mesurer à cette personne, pour savoir qui a le meilleur kung-fu ; ainsi un combat aura lieu. Quelque chose de ce genre se déroule aussi dans d’autres espaces où des gens viennent le provoquer et se battre avec lui ; s’il refuse, ils chercheront à vraiment le tuer, alors ils se livrent un combat sans fin. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
Alors je lui ai dit : « Si tu es prête à commettre des actes répréhensibles juste pour me vaincre, alors je me rends. Je reconnais ta force. J’ai perdu. Mais, s’il te plaît, cesse de persécuter les pratiquants de Falun Dafa. De tels crimes nuisent à ton avenir. Gagner ou perdre n’est pas important pour moi. Si ma défaite peut te dissuader de commettre des crimes, je perds volontiers. Mais continuer à persécuter les pratiquants ? As-tu pensé à ton propre avenir ? N’es-tu pas en train de servir la perversité ? Reviens sur tes pas et confesse tes torts devant le Maître. »
À peine avais-je fini de parler qu’une aura argentée l’enveloppa. C’était peut-être le pouvoir de la compassion. Elle m’a regardée et m’a dit : « Tu as changé. Je pensais qu’après avoir passé tant de temps dans le monde des humains, tu n’aurais fait qu’empirer. Mais tu t’es améliorée. Cette fois, je perds, et je me soumets sincèrement. Je ne t’avais jamais vaincu auparavant, mais je n’ai jamais eu le sentiment que tu étais meilleure. Pourtant, cette fois, tu m’as forcé à capituler. »
À travers cette expérience, le Maître m’a fait comprendre que la compassion est une force immense et inébranlable dans l’univers, bien plus grande que n’importe quelle capacité surnaturelle ou outil du Fa.
Je tiens à dire qu’en mémorisant le Fa, j’ai souvent à une meilleure compréhension des principes du Fa. Et grâce à cette compréhension, je ressens de plus en plus profondément combien le Zhuan Falun est précieux. Parfois, je me sens comme un réceptacle que le Fa remplit abondamment, et qui me purifie et me raffine. Mon cœur est animé d’un profond désir de me purifier et de devenir une meilleure personne.
Ce qui précède repose sur ma compréhension actuelle. Si quoi que ce soit n’est pas conforme au Fa, veuillez me le signaler.
Traduit de l’anglais
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