(Minghui.org) Bonjour. Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Je suis ému lorsque je repense à mes trente-deux années de cultivation et pratique du Falun Dafa. Au cours des vingt-six dernières années, alors que nous aidions le Maître à rectifier le Fa, nous avons subi une pression intense de la part du Parti communiste chinois (PCC).

Ce parcours remarquable a été ponctué par une multitude d’épreuves et joies. Grâce à la protection du vénérable Maître Li Hongzhi, j’ai réussi à surmonter tous les hauts et les bas. Je serai éternellement reconnaissant et respectueux envers mon cher Maître, ainsi qu’envers tous mes compagnons de cultivation, si gentils et altruistes. À l’occasion spéciale du 22e Fahui de Minghui, je souhaite partager quelques-unes de mes expériences de cultivation.

Trouver le Maître après avoir cherché toute ma vie

Tout au long de mon enfance, ma vie a été marquée par des épreuves plus difficiles et plus amères que celle de mes amis. Mes parents étaient gentils avec nous, les enfants, mais ma mère avait très mauvais caractère et se disputait souvent avec les autres membres de la famille. Parfois, elle se mettait tellement en colère qu’elle s’évanouissait. Quand j’étais au collège, mon père la battait souvent et ils ont failli divorcer.

Quand j’avais 15 ans, ma grand-mère a sombré dans une profonde dépression nerveuse après avoir vécu une expérience traumatisante lors d’une promenade nocturne et elle est décédée peu après. Mon grand-père travaillait dans une autre ville et a failli mourir de faim pendant le Grand Bond en avant (une campagne d’industrialisation menée en Chine de 1958 à 1962 par le Parti communiste chinois). La vie était très difficile pour lui et les relations tendues avec les autres membres de la famille lui causaient beaucoup de détresse. Le coup de grâce a été porté lorsque la maison qu’il avait construite avec amour s’est effondrée lors du grand tremblement de terre de Tangshan.

J’étais l’aîné de ma famille. Comme j’ai toujours excellé dans mes études, toute ma famille m’a soutenu dans la poursuite de mes études supérieures. Dès le collège, c’est mon grand-père qui a contracté des emprunts pour payer mes frais de scolarité. J’ai finalement été le premier étudiant universitaire de mon village.

À l’école primaire, quand j’étais en troisième année (environ 8 ou 9 ans), j’ai contracté une pneumonie. Après cela, j’ai souffert chaque année d’une trachéite et j’ai dû prendre fréquemment des médicaments. J’avais également un problème au foie qui affectait mon appétit. Au collège, j’ai développé une dépression et mes résultats scolaires se sont considérablement dégradés. De plus, j’ai été victime de harcèlement scolaire pendant deux ans ! Curieusement, le harcèlement a pris fin soudainement. Je suppose que c’est parce que j’avais remboursé mon karma.

Au lycée, je ressentais une forte pression pour combler mon retard. Si je ne parvenais pas à entrer à l’université, je risquais de rester coincé dans notre petit village pour le reste de ma vie et de devenir agriculteur. J’ai économisé l’argent de mon budget repas et j’ai acheté beaucoup de fournitures scolaires. Heureusement, grâce à mon travail acharné, j’ai obtenu la meilleure note de mon école à l’examen d’entrée à l’université et je me suis classé deuxième dans tout le district. C’était une réussite très importante pour ma famille et moi. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa plus tard, j’ai réalisé que cela avait probablement été arrangé par Maître Li. Cela m’a donné confiance et m’a donné de la force pour affronter la perversité du régime pendant la persécution.

Pendant ce temps, je continuais de lutter pour me remettre de mes deux maladies chroniques. J’ai essayé divers traitements, allant de la médecine occidentale à la médecine chinoise, mais sans aucune amélioration. Je me demandais souvent : « Quel est le but de la vie ? » Pendant la vague de qigong, j’ai exploré différentes écoles, toujours sans succès, et j’ai évité de justesse de tomber dans une pratique mauvaise. J’ai peu à peu compris qu’il existait des écoles de qigong vertueuses et d’autres malveillantes, ainsi que des possessions animales ou des possessions par des esprits. J’ai eu peur, alors j’ai arrêté de pratiquer dans toutes les écoles. Cependant, je restais intrigué par les ouvrages sur les pratiques énergétiques ou le bouddhisme, comme si j’aspirais à quelque chose.

Un jour, une occasion s’est présentée ! Le Maître a prévu pour moi un travail dans une autre ville, et j’ai rencontré quelqu’un qui m’a demandé si je voulais pratiquer le Falun Dafa. Sans hésiter, j’ai répondu « oui ! » Je me suis même demandé pourquoi j’avais accepté si rapidement.

Je me suis rendu dans un parc pour m’inscrire au séminaire de Falun Dafa à venir, mais on m’a informé qu’il n’y avait plus de places disponibles. J’ai demandé à être ajouté à la liste d’attente et finalement, j’ai obtenu un billet.

Juste avant le début du séminaire, mon responsable m’a appelé pour me demander de me rendre dans une autre ville pour une raison quelconque. Il m’a dit que si je ne partais pas immédiatement, je risquais de perdre mon emploi. Je lui ai parlé du cours de qigong et lui ai expliqué que je ne pouvais pas partir avant la fin du cours. Il est resté silencieux pendant quelques secondes, puis il a consenti que je participe au cours. Cependant, lors de la deuxième journée, j’ai failli rater une trentaine de minutes du cours. Mais miraculeusement, tout a été réglé par la suite et je n’ai rien manqué !

J’ai eu la chance de voir le Maître de près pendant le cours. Il était très jeune et semblait avoir une vingtaine d’années. Il était grand, calme et compatissant. Mon cœur était rempli de joie ! Même après trente-deux ans, cette scène est encore très vivante dans mon esprit.

Le Maître a dit :

« À mon avis, ceux qui peuvent m’entendre directement leur transmettre la méthode et leur expliquer la Loi sont vraiment, comment dire… Enfin, vous comprendrez tout cela plus tard et vous réaliserez que ces moments ont été extrêmement heureux. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

C’est bien le cas !

Dafa est tellement puissant ! Après seulement une année de pratique du Falun Dafa, les maladies chroniques qui me tourmentaient depuis une décennie ont complètement disparu. J’étais très heureux. Les profonds enseignements de Dafa m’ont également aidé à comprendre pourquoi j’avais vécu autant de malheurs dans ma jeunesse. Mon karma devait être remboursé, et c’est ce qui m’a permis de poser les bases pour obtenir Dafa plus tard. Je sens une ouverture d’esprit et je ne m’accroche plus obstinément à ma propre opinion et à ma compréhension limitée.

Lors des grandes inondations de 1998, non seulement j’ai fait un don de 50 yuans sur mon lieu de travail, mais je me suis rendu au Bureau des affaires civiles où j’ai également effectué un don de 500 yuans. J’ai entendu à la télévision qu’un pratiquant de Falun Dafa de la région avait fait un don de 1000 yuans, alors que la plupart d’entre nous ne gagnions que 600 à 700 yuans par mois.

J’ai fait de mon mieux pour appliquer les principes de Dafa et être une bonne personne. Il y a toujours des gens qui vivent une vie encore plus difficile que la mienne. Alors que j’avais été contraint de quitter mon domicile pour échapper à la persécution, j’ai donné 61 yuans sur les 200 yuans qui me restaient à un garçon qui mendiait pour pouvoir rentrer chez lui. Personne ne l’a aidé lorsqu’il errait dans un quartier commerçant populaire de Pékin. Il était très enthousiaste lorsque je lui ai offert cet argent et il criait dans la rue : « Falun Dafa est bon ! »

Le chemin de cultivation est jalonné d’écueils et d’épreuves. Peu après avoir obtenu le Fa, j’ai eu un enfant et je suis rentré chez moi. Il n’y avait aucun pratiquant dans ma région et j’étais perturbé par les pratiques de qigong que j’avais apprises auparavant. Après deux ou trois ans, j’ai finalement pris la décision de pratiquer Dafa et j’ai rapidement vendu ma collection de livres sur le qigong. En 1996, j’ai rencontré un pratiquant et je me suis impliqué dans la promotion du Fa auprès du public. Ce n’est qu’à ce moment-là que je suis devenu un peu plus diligent dans ma cultivation.

Une fois, après avoir commis une erreur, j’ai pensé que mon Falun (roue du Fa) était déformé et que je ne pouvais plus pratiquer le Falun Dafa. Je me suis assis par terre sur notre site de pratique des exercices et je suis resté silencieux. Personne ne savait à quel point j’étais triste. Mais c’est le Maître qui m’a sauvé en demandant à un pratiquant de venir me parler gentiment. Il m’a encouragé à me lever et à poursuivre les exercices, m’aidant ainsi à traverser cette épreuve.

Le Maître s’arrangeait toujours pour que des pratiquants m’informent lorsque les nouvelles conférences de Dafa étaient publiées ainsi je pouvais continuer à étudier le Fa avec diligence. Un jour, mon lieu de travail a planifié une visite des tombeaux Est des Qing. Je ne voulais pas y aller, mais je n’avais pas de bonne excuse pour demander un congé. Après y être allé, j’ai été surpris par l’atmosphère solennelle et sacrée de cet endroit. Quelques jours plus tard, le Maître a publié le poème « Visite au tombeau de la dynastie Qing situé à l’Est ». J’ai eu la chance d’avoir pu visiter cet endroit spécial. J’ai souvent repensé à cet événement des années plus tard et j’ai senti qu’en tant que pratiquants de Dafa, nous portons d’immenses responsabilités sur nos épaules.

Aller à Pékin pour défendre le Fa

Le 20 juillet 1999, l’ancien dictateur communiste Jiang Zemin a ordonné la persécution du Falun Dafa et a mobilisé les ressources de tout le pays pour diaboliser et calomnier Dafa. La terreur régnait et les gens pâlissaient dès que l’on évoquait le Falun Dafa.

En tant qu’assistant d’un point de pratique et employé du gouvernement, je suis devenu la personne la plus surveillée. J’ai aussi remarqué que de nombreuses pratiquantes se rendaient à Pékin pour faire appel et défendre Dafa, mais que très peu de pratiquants hommes y allaient. Je pensais que la peur empêchait certains pratiquants d’y aller, y compris moi-même. J’étais perplexe et je ne savais pas si je devais y aller. Puis un jour, pendant mon étude du Fa, j’ai compris que c’était la bonne chose à faire. En tant que pratiquants, nous faisons des choses extraordinaires et nous devons défendre Dafa.

Je suis allé faire appel deux fois. Comme j’avais toujours très peur, j’ai été arrêté deux fois et dans les deux cas, j’ai été contraint d’écrire contre mon gré des déclarations de renoncement au Falun Dafa. Lorsque j’étais au centre de détention, j’ai récité Hong Yin avec d’autres pratiquants. Nous arrivions à nous souvenir de 71 poèmes, mais malgré tous nos efforts, il y en avait toujours un qui nous échappait. Après notre libération, j’ai réalisé que c’était « Cultiver réellement » que nous avions oublié. Nous avons compris que le Maître nous rappelait de nous cultiver véritablement.

Il m’a été très pénible d’écrire cette déclaration de renoncement, même si je ne la pensais pas vraiment. Je savais qu’il y avait des lacunes dans ma cultivation, alors j’ai passé près de deux mois à réciter la dernière section du Zhuan Falun, « Une personne de grande prédisposition spirituelle ».

Alors que je m’apprêtais à partir pour la troisième fois afin de faire appel, j’avais des sentiments mitigés en regardant ma fille de sept ans. Je ne savais pas quel serait le résultat cette fois-ci. Je l’ai envoyée chez sa grand-tante, puis je suis monté dans le bus pour Pékin. Tout au long du trajet, des policiers recherchaient des pratiquants de Falun Dafa, mais j’ai réussi à arriver sur la place Tiananmen, où j’ai crié du fond du cœur : « Falun Dafa est bon ! Le Falun Dafa est un Fa juste ! »

J’ai été arrêté une fois de plus. Mon employeur avait l’intention de me licencier. Ma femme était très inquiète et a demandé à son supérieur, le directeur du département organisationnel du district, de me persuader de rédiger une nouvelle déclaration. Je comprenais qu’ils se souciaient tous de moi, mais je savais que je ne devais pas écrire cela une nouvelle fois.

Plus tard, ma femme a utilisé ses relations professionnelles pour venir me parler au centre de détention. Elle s’est mise à genoux devant moi, pleurant à chaudes larmes. Elle m’a demandé d’écrire la déclaration pour elle et notre fille. J’avais encore un fort sentiment familial et j’ai accepté en pleurant.

Un policier qui nous observait a été ému. Il m’a demandé : « Savez-vous pourquoi le gouvernement a lancé la persécution du Falun Dafa ? C’est parce que vous êtes 100 millions à le pratiquer ! » J’étais sous le choc. Peu de temps auparavant, j’avais eu une discussion avec un autre pratiquant pour savoir s’il y avait vraiment 100 millions de pratiquants de Falun Dafa. Nous avons essayé de faire quelques calculs, mais nous ne sommes pas arrivés à atteindre ce chiffre.

En entendant les paroles du policier, j’ai eu honte de moi-même : je ne croyais pas totalement dans le Maître. J’ai pris ma décision : je n’écrirais pas la déclaration de renoncement ! Quand je leur ai dit que j’avais changé d’avis, le policier a été sous le choc et ma femme a été dévastée. Elle avait l’impression que je l’avais trompée et elle a développé un fort ressentiment à mon égard. Avant notre mariage, j’avais fait beaucoup d’efforts pour la courtiser et je l’aimais profondément. Les forces anciennes ont profité de mes émotions et m’ont causé beaucoup de tribulations pendant de nombreuses années.

La cultivation est une affaire sérieuse. Si mon xinxing (caractère moral) n’est pas à la hauteur, je ne peux pas réussir les tests critiques. Après seulement dix-neuf jours de détention, j’ai commencé à me sentir très seul et sous pression. J’ai écrit une autre déclaration de renoncement et j’ai été libéré.

Je me suis senti très frustré et incapable de pratiquer ce qui est le plus sacré : Dafa. Lorsque ma femme est venue me chercher, elle n’a pas dit un mot. Elle n’est pas rentrée à la maison avec moi, mais m’a emmené chez un parent. Ce parent était très influent et il avait également parlé aux autorités pour obtenir ma libération. Des dispositions ont été prises pour que je commence à travailler dans son usine.

Un jour, alors que je travaillais, je me suis dit que la cultivation était tellement difficile que je pourrais peut-être abaisser mes exigences envers moi-même et me contenter d’être une bonne personne. Alors que je réfléchissais à cela, un outil de 136 kg est tombé sur mon orteil. Si l’autre extrémité n’avait pas été reliée à une bride, mon bras et ma jambe auraient peut-être été fracturés. J’ai alors compris que j’avais encore du karma à rembourser. C’est une chose à laquelle je ne peux échapper, quoi qu’il arrive ; de toutes les façons, il n’y a pas d’issue, même si j’arrête de cultiver et pratiquer.

Après avoir lu un article de Minghui contenant des enseignements du Maître, je me suis senti encouragé et mes pensées ont retrouvé leur droiture. Je ressentais vraiment de la gratitude envers le Maître pour ses arrangements.

Au bout d’un mois, mon parent m’a dit que je pourrais réintégrer mon travail si je rédigeais une autre déclaration dénonçant Dafa. Je l’ai remercié pour toute l’aide qu’il avait apportée à ma famille et à moi-même au cours des deux dernières décennies. Mais je lui ai dit que je ne pouvais plus rédiger d’autres déclarations. Il a pleuré et m’a dit que si mon grand-père était encore en vie, il désapprouverait ce que j’avais fait. Je n’ai pas réussi à le persuader et j’ai éprouvé beaucoup de tristesse pour tous les êtres qui ont été empoisonnés par les forces anciennes et la persécution.

Les pratiquants locaux avaient l’intention de se rendre de nouveau à Pékin pour faire appel. Plus de 120 d’entre eux s’étaient inscrits. L’information a ensuite été divulguée à la police, et nous avons décidé de partir une semaine plus tôt. Alors qu’une quarantaine de pratiquants ont été interceptés en cours de route, 80 autres ont réussi à se rendre sur la place Tiananmen et ont crié : « Falun Dafa est bon ! »

Pendant mon incarcération dans le centre de détention, je n’avais plus aucun espoir d’être libéré. Ma femme avait épuisé toutes les relations dont nous disposions, et chaque fois, il était extrêmement difficile d’obtenir ma libération. Un ami m’a confié un jour que c’était encore plus difficile que de faire libérer un meurtrier. Il m’a demandé de ne plus l’appeler, car le Falun Dafa était désormais un enjeu politique majeur.

Un jour, le gardien m’a demandé abruptement si je voulais engager un avocat. J’ai pensé qu’ils envisageaient peut-être de me condamner. J’ai répondu très calmement : « Non, nous n’en avons pas les moyens. » À ma grande surprise, j’ai été libéré peu après, sans écrire quoi que ce soit ! Et mon arrestation a été « approuvée », car je n’étais plus « en liberté sous caution ».

En réfléchissant à cette partie de mon parcours de cultivation, je me rends compte qu’il a été sinueux et semé d’embûches. Bien que la persécution a été vraiment très cruelle, c’est surtout mon propre karma et mon manque de diligence dans ma pratique qui m’ont conduit à ces tribulations. Plus mes épreuves devenaient difficiles, plus mon cœur devenait instable et j’ai essayé d’utiliser des tactiques humaines pour surmonter les tribulations, au lieu de chercher la réponse dans le Fa. En outre, mon intention de faire appel n’était pas tout à fait pure, car j’avais peur de prendre du retard dans la progression de la rectification de Fa, et je recherchais une vertu puissante pour atteindre la plénitude parfaite. J’ai également découvert mon attachement à la compétitivité et une forte sentimentalité humaine. Tous mes attachements étaient des lacunes que les forces anciennes exploitaient pour me persécuter.

Cette fois-ci, la réussite de ces épreuves a entraîné des avancées significatives dans la dissolution des forces anciennes. Cela a aussi contribué à établir une base solide en matière de xinxing, afin d’être en mesure de réussir d’autres épreuves à l’avenir.

Échapper à six arrestations policières lors d’un déplacement

Alors que je pensais être à l’abri de toute nouvelle persécution, j’ai été sous le choc lorsque ma grand-tante m’a dit qu’elle avait entendu parler d’une personne récemment condamnée à une peine de prison. Elle n’a pas mentionné mon nom ni les détails de l’affaire. Mais j’ai automatiquement pensé qu’il s’agissait de moi et j’ai laissé échapper : « Pourquoi veulent-ils encore me persécuter ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » En y réfléchissant plus tard, j’ai réalisé que rien n’arrive sans raison et que le Maître me donnait un indice à travers elle.

Peu après le Nouvel An chinois, trois policiers locaux sont venus chez moi et m’ont conduit au poste de police, sous prétexte qu’ils avaient besoin de mon aide dans le cadre d’une enquête. Je leur ai répondu que je n’avais enfreint aucune loi et qu’il était illégal de m’emmener au poste de police. Le policier m’a répliqué que j’étais toujours en liberté sous caution, ce que j’ai nié. À mon arrivée au poste, j’ai tenté d’engager la conversation avec le chef de la police. Il ne voulait pas me parler, mais m’a dit que je pourrais discuter avec les membres de la Division des affaires juridiques le lendemain. J’ai alors compris la gravité de la situation : la perversité prévoyait de m’envoyer dans un camp de travail. J’ai demandé de l’aide au Maître.

Alors qu’un agent m’escortait vers une cellule, j’ai vu que la porte était grande ouverte. Je me suis enfui et la police n’a pas réussi à m’attraper. Après cet incident, j’ai vécu dans la clandestinité pendant deux ans pour échapper à la police. J’ai séjourné chez différents pratiquants, j’ai appris à utiliser un ordinateur, à télécharger des documents sur Minghui.org et à les imprimer pour les distribuer.

Après cela, une autre épreuve difficile m’attendait. Ma femme, qui ne supportait plus la situation, a demandé le divorce. Elle a demandé la garde de notre fille. De plus, elle a demandé de garder notre unique bien (une vieille maison d’une valeur d’environ 40 000 yuans), à titre de ma contribution à l’éducation de notre enfant. Cela signifiait que j’allais tout perdre et me retrouver véritablement sans domicile.

Je n’étais pas d’accord avec ses exigences, mais elle était ferme dans ses décisions. Compte tenu de la pression et de la discrimination auxquelles elle était confrontée au travail à cause de moi, et sachant que je ne devais pas m’attacher à quoi que ce soit dans le monde humain, j’ai consenti à signer les papiers du divorce.

Je me sentais également coupable de ne pas avoir assumé mon rôle de père. J’ai donc laissé à ma femme la pleine propriété de la maison. J’ai également accepté de lui verser une pension alimentaire jusqu’à ce que ma fille ait 18 ans. Ma femme a été étonnamment touchée. Elle m’a serré dans ses bras et a fondu en larmes. Elle n’a plus jamais reparlé de divorce.

Pendant les vacances, j’ai rendu visite à ma femme et à ma fille chez ma belle-mère. Mon beau-frère avait peur et n’a pas voulu que je reste pour la nuit. Même s’il savait que je n’avais nulle part où aller, ma femme est restée silencieuse. Alors que je marchais dans la rue au milieu de la nuit, je me sentais seul et triste. Puis je me suis souvenu qu’un pratiquant résidait non loin de là. Je me suis donc rendu chez lui et il m’a joyeusement offert un abri.

Une autre fois, j’étais chez une coordinatrice lorsque la police a encerclé son quartier. Comme ils ne parvenaient pas à forcer la porte de sécurité, ils ont fait appel à un soudeur pour la découper. Juste au moment où ils s’apprêtaient à entrer, j’ai sauté par la fenêtre du deuxième étage. Je me suis foulé la cheville, mais je n’avais pas le temps de m’en occuper et j’ai couru pour sauver ma vie. J’ai rapidement escaladé une clôture et je me suis retrouvé sur le site d’une base militaire. Quatre ou cinq personnes se sont lancées à ma poursuite. J’ai continué à courir et j’ai finalement réussi à m’échapper.

Une fois, j’ai apposé une affiche de Dafa pendant que j’attendais le bus. Une foule s’est rassemblée autour pour la regarder. L’un d’entre eux était un policier en civil. Il m’a poursuivi et m’a arrêté. Après m’avoir emmené au poste de police le plus proche, je suis resté silencieux quand ils m’ont demandé mon nom et mon adresse. Ils m’ont alors frappé. Un policier m’a également frappé avec une matraque électrique. Mais, étonnamment, cette expérience m’a aidé à surmonter ma peur de la matraque électrique.

Après le dîner, ils ont appuyé le pied d’une chaise sur ma jambe et m’ont frappé avec une matraque électrique, des pieds jusqu’au cou. Je n’avais pas peur d’eux et j’ai continué à réciter des poèmes de Hong Yin. Soudain, un miracle s’est produit. Je ne ressentais plus la douleur et j’ai pensé que la matraque électrique était défectueuse. Mais alors que je m’enthousiasmais, j’ai de nouveau ressenti la douleur lorsqu’ils m’ont frappé à nouveau. Ils ont continué à me tabasser à coups de matraque électrique jusqu’à ce que la batterie de la matraque soit épuisée. Ils m’ont enchaîné à une chaise de fer et ont dormi près de moi.

Pendant l’interrogatoire, un policier m’a reconnu. Je craignais qu’il m’envoie dans un camp de travail. J’ai demandé de l’aide au Maître. L’une des menottes s’est ouverte, mais j’ai eu du mal à ouvrir l’autre. Je me suis dit que si le Maître n’avait pas voulu que je parte d’ici, la première menotte ne se serait pas ouverte toute seule. J’ai passé un peu plus de temps et j’ai finalement réussi à retirer l’autre menotte.

Je me suis précipité vers la porte pour l’ouvrir, mais je n’arrivais pas à tourner la poignée. Je craignais qu’elle ne soit verrouillée de l’autre côté. Alors, j’ai réalisé que, si je ne pouvais pas sortir, je n’aurais pas pu me libérer de mes menottes. Je me suis calmé et j’ai trouvé un moyen de débloquer la serrure. Pendant tout ce temps, les gardiens sont restés endormis.

J’ai descendu les escaliers aussi silencieusement que possible. Alors que je réfléchissais à la manière dont j’allais m’y prendre avec le gardien, j’ai constaté qu’il n’y avait personne, alors que la lumière était allumée. J’ai pris le temps de reprendre mon souffle, en me cachant derrière une encoignure. Je me suis retourné pour m’assurer que personne ne me suivait. Puis j’ai couru aussi vite que possible pour quitter les lieux.

J’ai marché plusieurs kilomètres, cherchant de l’aide auprès d’un compagnon de cultivation. Mais comme je n’étais allé chez lui qu’une seule fois, je ne me souvenais plus de son adresse. Je me suis retrouvé à frapper à la mauvaise porte. Ensuite, j’ai tenté de me rendre à la clinique d’un camarade de lycée qui se trouvait quelque part à l’est. À ce moment-là, j’étais complètement épuisé. Je me suis donc rendu à une station-service près de l’autoroute, essayant de demander autour de moi si quelqu’un savait où se trouvait sa clinique.

Une voiture m’a soudain dépassé et s’est arrêtée à la station-service. Je n’y ai pas prêté attention au début, mais elle s’est arrêtée brusquement et j’ai levé les yeux. Six policiers se sont rués vers moi. Je ne sais pas où j’ai trouvé la force, mais je me suis retourné et j’ai couru vers le sud. Quand j’ai regardé derrière moi, la voiture roulait vers l’est. J’ai alors couru vers l’ouest.

J’ai trouvé une usine abandonnée et j’y suis entré à en espérant trouver un endroit où me cacher. Mais elle était complètement déserte et il n’y avait aucun endroit où me cacher. Si je restais là, j’étais comme « une tortue dans un bocal » : la police pouvait m’arrêter sans aucun effort. Mais ensuite, j’ai réfléchi : si je ne pouvais pas m’échapper, le Maître ne m’aurait pas aidé à fuir le poste de police au départ. J’ai repris confiance et j’ai continué à courir. J’ai alors aperçu un énorme conduit d’égout vide. Je suis entré dedans et j’ai continué à avancer. Après avoir escaladé une clôture métallique, j’ai vu un grand étang. Finalement, j’ai réussi à m’échapper.

J’ai appris plus tard que la police avait fouillé l’étang, mais un policier (qui m’avait écouté attentivement lorsque j’avais tenté de leur expliquer les faits) avait dit : « Il n’est pas nécessaire de poursuivre les recherches. Il est capable de s’échapper, même menotté. Nous ne le retrouverons pas. Rentrons. » Je l’ai échappé belle ! Merci, Maître, de m’avoir protégé !

Le Département de police local a été stupéfait par mon évasion. Certains agents ont dit que j’avais des capacités surnaturelles. Mais j’ai été trahi par une coordinatrice qui a conduit la police à m’arrêter. J’ai été transféré dans un centre de lavage de cerveau. Le chef adjoint de la police chargé de me transformer m’a dit : « Tu es plutôt doué. On raconte que tu possèdes des capacités surnaturelles. Montre-moi ! » Chaque séance de lavage de cerveau durait quinze jours, après quoi j’étais envoyé dans un camp de travail si je ne changeais pas. Je suppose que le chef ne s’attendait pas à ce que je puisse m’échapper d’un centre de lavage de cerveau aussi fortement gardé. Cependant, après deux tentatives infructueuses, j’ai réussi à m’échapper le treizième jour de ma captivité.

Cette évasion fut également une expérience mémorable. Mais compte tenu de la longueur de l’article, je voudrais la résumer en trois points : 1) Les deux premières tentatives d’évasion ont échoué parce que j’étais envahi par la peur. Je me suis demandé : « De quoi ai-je peur exactement ? » Puis je me suis progressivement calmé. 2) J’ai finalement abandonné ma peur de subir des tortures dans le camp de travail. Je ne craignais plus de me transformer si je ne pouvais plus supporter la torture, et j’ai décidé que je n’écrirais pas la déclaration de renoncement. 3) Je n’ai éprouvé aucun ressentiment envers la pratiquante qui m’avait trahie, pensant que je lui devais peut-être quelque chose depuis des vies antérieures. Mais j’étais vraiment désolée pour elle et j’espérais qu’elle se rendrait compte de son erreur. On m’a raconté qu’elle avait regretté son geste une semaine après sa libération.

Une fois, pendant le Nouvel An chinois, ma famille me manquait tellement que je suis rentré en cachette pour voir ma femme et ma fille. Peut-être que la police avait demandé à quelqu’un de les surveiller. Alors que nous étions en train de manger ensemble, quelqu’un a frappé à la porte. Je n’y ai pas prêté attention, mais ma femme m’a rappelé que cela pouvait être la police. J’ai pris peur et je me suis enfui immédiatement.

J’ai failli être arrêté à nouveau alors que je rendais visite à un pratiquant, et la police est arrivée à l’improviste. J’ai réussi à m’échapper une fois de plus. J’ai attribué cette fuite à un rêve que j’avais fait peu de temps auparavant. Dans ce rêve, deux policiers m’arrêtaient, l’un d’eux était un camarade de classe du lycée, et je le suppliais de me laisser partir, mais en vain. Il m’emmenait ensuite devant un fonctionnaire du gouvernement du district, où un policier me piétinait la poitrine. C’est à cet instant précis que j’ai abandonné ma peur. J’ai crié à haute voix les versets de rectification de Fa et j’ai éliminé les facteurs pervers qui me persécutaient dans l’autre dimension.

Au cours de mes deux années d’errance, j’ai séjourné chez de nombreux pratiquants. Je dépendais principalement du soutien financier des pratiquants et de quelques proches. Malgré la peur constante et la solitude dans lesquelles je vivais, mes compagnons de cultivation ont pris soin de moi et nous pouvions parler de tout. Nous partagions souvent notre compréhension du Fa et travaillions ensemble pour sensibiliser les gens à la persécution. Ils étaient encore plus proches de moi que ma famille. Grâce à eux, j’ai ressenti la puissance de Dafa et la compassion du Maître. Leur aide m’a permis d’élever grandement mon xinxing. Je tiens à exprimer ma profonde et sincère gratitude aux compagnons de cultivation pour l’aide désintéressée qu’ils m’ont apportée.

J’ai passé plusieurs mois chez un pratiquant âgé, qui était un ami de mon père. Un incident m’a particulièrement marqué. Il avait un ordinateur de bureau très ancien et la connexion Internet était extrêmement lente. Cela m’angoissait souvent. Mais, pendant cette période, peut-être que notre xinxing s’est élevé, et un miracle s’est produit : la vitesse de connexion Internet a soudainement été multipliée par six !

Un soir, j’ai téléchargé le livre du Maître intitulé « Enseignements du Fa lors de la tournée en Amérique du Nord ». En lisant le Fa, j’ai vécu un grand éveil intérieur. J’ai éprouvé une compréhension incroyable et profonde de l’enseignement. Tout semblait si serein, et j’avais l’impression que le temps s’était arrêté alors que j’étais plongé dans le Fa. J’ai été très ému et des larmes me sont coulées sur les joues.

Passer un test de vie ou de mort

La plus grande épreuve de vie ou de mort que les forces anciennes ont organisée m’est tombée dessus sans aucun avertissement. Cela s’est produit parce que je n’avais pas encore réussi à abandonner mes attachements, que je ne prenais pas à cœur le Fa pendant que je l’étudiais, que je considérais faire des choses comme étant la cultivation et que je ne regardais pas activement à l’intérieur, mais que je travaillais passivement sur mes attachements lorsque des conflits survenaient.

Un jour, j’ai engagé la conversation sur Dafa avec l’homme assis à côté de moi dans le bus. Il était en fait un policier en civil, et il y en avait quatre autres dans le bus. Après m’avoir arrêté, ils m’ont d’abord conduit au poste de police, puis m’ont détenu dans un centre de lavage de cerveau. Les neuf mois que j’ai passés là-bas ont été les plus difficiles de ma vie. J’ai été plusieurs fois au bord de la dépression nerveuse. C’était vraiment un repaire de démons sombres. Mais là encore, c’est le Fa qui m’a donné la force.

Le Maître a dit :

« Pourquoi les disciples de Dafa sont-ils cruellement tourmentés par la perversité, c’est parce qu’ils persistent dans la croyance droite envers Dafa, c’est parce qu’ils sont une particule dans Dafa. » (« Dafa est indestructible », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Comme j’avais fait une grève de la faim pour protester contre la persécution, les gardiens m’ont attaché à un « lit de mort » (une méthode de torture horrible) et je ne pouvais plus bouger. Chaque jour, une gardienne portant le nom de Zhang répétait la propagande diabolisant Dafa. Je n’arrêtais pas de me disputer avec elle, mais aucun de nous deux ne parvenait à convaincre l’autre. Je me sentais désolé pour elle, car ils avaient subi un lavage de cerveau par le régime communiste, mais n’en avaient aucune idée et continuaient à le suivre fermement dans ses mauvaises actions, même en sachant que cela pouvait être mal.

Quand ils m’ont injecté des fluides par voie intraveineuse, j’ai dû demander à plusieurs reprises à aller aux toilettes. Ils ont refusé de me laisser sortir du lit et ont demandé à un jeune policier de m’apporter un urinal. Parfois, je ne pouvais plus me retenir et je mouillais le lit. Au début du printemps, alors qu’il faisait encore froid, je ne pouvais pas m’endormir sous la couverture mouillée. Au bout de deux semaines, je n’en pouvais plus et j’ai accepté de consommer des aliments réduits en purée liquide. J’ai finalement été libéré de ce lit de la mort.

Avant mon admission, je pensais que tant que je ne serais pas libéré, je poursuivrais ma grève de la faim. Je pensais que je serais libéré après deux ou trois mois de grève de la faim. Mais lorsque trois mois se sont écoulés et que je ne voyais toujours aucun espoir d’être libéré, j’ai commencé à me sentir confus. Ce n’était pas une expérience agréable d’être attaché à une chaise de fer et alimenté par une sonde nasale tous les jours. Les gardiens me torturaient également en restreignant mon accès aux toilettes. Je souffrais également de constipation sévère, car ils ne m’accordaient que cinq minutes pour aller à la selle.

Je ne savais pas si je devais persévérer. Un jour, un gardien m’a demandé : « Êtes-vous un pratiquant ? » Cette question m’a surpris. J’y ai réfléchi attentivement et j’ai pensé que le Maître me donnait un indice par son intermédiaire. J’ai donc décidé de poursuivre ma grève de la faim. Plus tard dans l’après-midi, un gardien est venu me voir et m’a dit qu’il avait rêvé que je sautais par la fenêtre du troisième étage et qu’il avait sauté à son tour pour me rattraper et me capturer. J’ai compris que faire une grève de la faim n’était pas une mince affaire.

Un jour, pour me convaincre de manger, ils ont essayé toutes sortes de méthodes. J’étais si maigre qu’on pouvait entourer de la main la partie la plus épaisse de mon bras, et mes mollets étaient assez enflés. Une fois, la gardienne Zhang s’est même mise à pleurer pour tenter de me persuader de manger. Ses paroles m’ont profondément ému et j’ai failli accepter, si je n’avais pas connu les méthodes cruelles qu’elle utilisait pour me torturer. Ma raison m’a dit que je ne pouvais pas arrêter la grève de la faim. Je l’ai remerciée et lui ai dit que je ne pouvais pas accepter. Son ton a immédiatement changé, puis elle est partie.

Différentes personnes venaient sans cesse me tourmenter. Une gardienne prétendait être professeure d’université. Chaque jour, elle déposait un œuf et un bol de bouillie de millet à côté de mon oreiller. Je pensais qu’elle ne tiendrait pas deux semaines. Puis, le treizième jour, elle a révélé son vrai visage et m’a donné des coups de pied dans mes mollets enflés avec ses chaussures. Mes mollets ont été couverts de blessures sanglantes et la peau s’est décollée. Il a fallu plus de dix ans pour que les cicatrices s’estompent.

Ils m’ont mis à l’isolement et m’ont forcé à rester debout ou accroupi pendant de longues périodes. Ils m’ont aussi fait boire de force de l’alcool, du vinaigre, du thé amer ou de grandes bouteilles d’eau froide. J’ai été attaché à une chaise de fer tous les jours pendant six mois. La nuit, ils ne me laissaient pas dormir, mais essayaient de me transformer. Mon accès aux toilettes était à nouveau restreint. En plus de cela, j’ai subi des coups et des insultes constants. Mes bras étaient recouverts de cicatrices à force d’être frappés avec des aiguilles.

Une fois, ils m’ont déshabillé et m’ont mis dans un sac poubelle de grande taille. Ensuite, ils m’ont forcé à boire la moitié d’un seau d’eau. J’ai tellement uriné que mes pieds étaient trempés. Ils se sont ensuite moqués de mon incontinence alors que je n’avais que la trentaine. Ils m’ont également accusé de négliger mes parents ou mes enfants, me qualifiant d’« anti-PCC et antipatriotique » et d’« obsédé » par ma croyance. La chose qui m’a le plus blessé, c’est lorsqu’ils ont diffamé Dafa, et qu’ils m’ont forcé à lire leur propagande, en particulier les « aveux » d’anciens pratiquants qui avaient renoncé à Dafa pendant la persécution.

Une fois, les gardiens ont prétendu être des juges et ont tenu une « audience » sur mon cas, menaçant de me condamner à une lourde peine de prison. Quatre d’entre eux étaient des « experts » dans la transformation des pratiquants. Plusieurs anciens pratiquants qui avaient basculé du côté obscur se sont également relayés pour me parler. J’étais extrêmement tendu et anxieux. J’avais envie de mourir plutôt que de vivre. J’étais désespéré. J’ai souvent fait des rêves où apparaissaient mon grand-père et d’autres parents décédés. J’ai envisagé le suicide. Mais les murs de la cellule étaient tous rembourrés et je n’avais aucun moyen de me tuer, sans compter que j’étais surveillé 24 heures sur 24. J’ai vraiment compris ce que signifie « chaque jour semble durer une année ».

Après six mois, les gardiens ont décidé de mettre fin à ma grève de la faim à tout prix, même si cela devait me coûter la vie. Ils ont préparé un grand saladier de purée et quatre gros pains de maïs, suffisamment pour nourrir six personnes. Un médecin se tenait à l’extérieur, prêt à intervenir. Ils avaient prévu de continuer à me nourrir de force jusqu’à ce que je cède. Craignant de mourir, j’ai abandonné ma grève de la faim.

Parmi toutes les méthodes de torture, l’épreuve la plus douloureuse a été d’être privé de sommeil pendant dix-huit jours. J’ai frôlé la dépression nerveuse. Le gardien m’a dit que la privation de sommeil, en plus de ma grève de la faim, allait me priver de tous mes besoins humains. Quatre gardiens me surveillaient en permanence et se relayaient toutes les six heures. Au bout de quelques jours, j’étais extrêmement fatigué. S’ils étaient de bonne humeur, ils se montraient aimables avec moi et me parlaient pour me tenir éveillé. Mais s’ils étaient de mauvaise humeur, ils me frappaient ou me donnaient des coups de pied. Parfois, deux gardiens me maintenaient contre le mur et me versaient de l’eau froide dessus si je fermais les yeux.

Après deux semaines, j’ai commencé à avoir des hallucinations. Je ne reconnaissais plus les gens et je disais n’importe quoi. Tout ce que je voyais était double. Selon ma perception, le lit était en position verticale, et je me demandais pourquoi la bouteille d’eau qui se trouvait dessus ne tombait pas par terre. Même alors, les gardiens ne me laissaient toujours pas dormir. Puis, un jour, je me suis évanoui. Quand je suis revenu à moi, j’ai vu un médecin debout à côté de moi qui a dit au gardien : « Laissez-le dormir un moment. » Enfin, j’ai pu dormir un peu.

Après cela, ils m’ont attaché à une chaise et m’ont laissé dormir quatre heures par jour. Ils ont également placé mes jambes enflées sur une table pendant mon sommeil. Cette torture a duré deux mois entiers.

Il y avait tellement d’êtres pervers dans cet endroit. Une fois, un gardien est venu pour me transformer et j’ai continué à émettre la pensée droite dans mon cœur. Soudain, son visage et sa voix ont changé (je pense qu’il était possédé par un esprit maléfique). Il m’a dit méchamment : « Pourquoi élimines-tu la perversité ? Les démons sont aussi des êtres vivants ! » Puis il m’a piétiné par derrière. Pris au dépourvu, je suis tombé par terre. Puis il est revenu à la normale, m’a aidé à me relever et m’a demandé si j’étais blessé. J’étais sous le choc. Comment pouvait-il savoir ce que je pensais ? Comment la perversité dans l’autre dimension peut-elle être aussi effrénée !

Pendant ces neuf mois de confinement, j’ai dû faire preuve de sagesse, de courage, de force et de résilience afin de résister à la pression croissante, avec tout ce dont je me souvenais et comprenais du Fa. J’ai continué à réciter le Fa et à émettre la pensée droite autant que possible. J’ai appris plus tard que des compagnons de cultivation à l’extérieur émettaient également la pensée droite pour moi, et j’ai vraiment apprécié leurs efforts.

J’étais gentil avec tous les gardiens, mais je résistais toujours à leurs demandes répétées de rédiger des déclarations renonçant et dénonçant Dafa. Épuisé physiquement et mentalement, je m’affaiblissais de jour en jour. Je tremblais de peur lorsqu’un gardien malfaisant s’approchait de moi. Une fois, alors que je souffrais énormément, j’ai dit que je plaidais coupable devant le PCC et le peuple chinois, et j’ai rédigé une déclaration promettant de ne plus pratiquer Dafa. Je regrettais de ne pas avoir déjà atteint le niveau d’un pratiquant de Dafa invincible.

Finalement, un jour, la police locale est venue me chercher pour m’emmener purger une peine de trois ans dans un camp de travail. J’étais enfin sur le point de quitter l’antre du diable qui m’avait presque torturé à mort et rendu fou. J’ai pris une profonde inspiration et je me suis senti heureux pour moi-même. Je savais que lorsque je ne réussissais pas un test, le suivant serait plus difficile, mais je n’ai pas faibli dans ma détermination à continuer à pratiquer le Falun Dafa. Le Maître compatissant ne m’a pas abandonné non plus et m’a donné d’autres occasions de m’élever.

Je me suis progressivement rétabli après six mois passés au camp de travail. J’ai alors décidé de recommencer une grève de la faim avec d’autres pratiquants. Lorsque nous avons appris qu’un pratiquant avait été torturé à mort, nous avons protesté en criant ensemble « Falun Dafa est bon ». Cette nuit-là, le tonnerre a résonné pendant une demi-heure. Nous avons interprété cela comme un signe de deuil envers le pratiquant décédé. Le lendemain, c’était la Journée mondiale du Falun Dafa, et le ciel était dégagé. Nous avons même vu une vidéo d’un défilé à Hong Kong, où les pratiquants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Falun Dafa est bon ». (Le gardien avait reçu le disque chez lui et avait oublié de l’enlever du lecteur DVD après l’avoir visionné au camp de travail.)

J’ai rédigé une lettre qui dénonçait la persécution dans le camp de travail, et elle a été remise à son destinataire. Un membre de la famille d’un pratiquant nous a envoyé les nouveaux enseignements du Maître. Je les ai emportés avec moi lorsque j’ai été transféré dans un autre camp de travail. Les gardiens ne l’ont pas trouvé lorsqu’ils m’ont fouillé, et je les ai partagés avec les autres pratiquants qui étaient là.

Après deux mois de grève de la faim cette fois-ci, ma sœur et ma femme m’ont ramené chez moi. J’ai été détenu pendant seize mois au total. Le plan diabolique visant à me détenir pendant trois ans a échoué. J’étais heureux d’être à nouveau libre et je n’avais aucune rancœur envers les gardiens qui m’avaient torturé. J’étais également heureux d’avoir maintenu ma croyance en Dafa, malgré les tortures que j’avais subies et les erreurs que j’avais commises.

En tant qu’être insignifiant dans l’Univers, je suis honoré d’être un pratiquant de Falun Dafa et d’avoir été sauvé par Maître Li. Je n’aurais jamais pu supporter des abus aussi flagrants et rester en vie sans séquelles physiques ni traumatismes mentaux sans la protection du Maître, les conseils de Dafa et le soutien juste de mes compagnons de cultivation.

Sur le trajet du retour, ma sœur m’a acheté à manger. Je n’avais pas mangé depuis deux mois, et c’était extrêmement délicieux. Je me suis dit que je n’avais jamais rien mangé d’aussi bon auparavant !

La puissance de Dafa se manifeste lorsque les pratiquants travaillent ensemble comme un seul corps

Quand j’étais dans le camp de travail, j’étais très angoissé de ne pas pouvoir étudier le Fa ni faire les exercices. J’espérais pouvoir y consacrer plus de temps après ma libération. Cependant, une fois de retour à la maison, ma vie a été accaparée par les tâches quotidiennes. J’étais également perturbé par de nombreux attachements, tels que le désir de me faire valoir, la recherche du confort, la compétitivité, le ressentiment, l’anxiété et la luxure. Même lorsque je réalisais que j’avais ces attachements, j’avais beaucoup de mal à les abandonner.

Je continuais à faire les trois choses, mais je n’étais pas très diligent, me comportant comme « un homme ordinaire qui entend la Voie ». Je suis tombé trois fois en nettoyant la maison. La troisième fois, je me suis blessé au poignet et il m’a fallu plus d’un an pour guérir. Une autre fois, je suis tombé alors que je conduisais une moto et je me suis fracturé six côtes. Grâce au pouvoir de guérison miraculeux de Dafa, je me suis rétabli en seulement un mois. De plus, j’ai été arrêté plusieurs fois. Une fois, la police municipale a envoyé spécialement un document à la police locale pour enquêter sur moi, et j’ai failli être condamné à une peine de prison.

Mais il y a aussi quelques aspects très positifs que j’aimerais partager ici. J’ai remarqué, alors que nous travaillions ensemble pour secourir les pratiquants détenus, que nous avions tous divers problèmes et lacunes au niveau de notre xinxing. Cependant, nous nous sommes consacrés corps et âme à cette mission, nous avons bien travaillé ensemble, nous avons gentiment signalé les problèmes et nous avons également travaillé sur notre propre xinxing. Plusieurs miracles se sont produits grâce à notre collaboration sans faille.

Quatre pratiquants locaux ont été inculpés pour avoir clarifié les faits auprès de la population. La police a suivi leurs affaires de très près. Une pratiquante âgée souffrait de traumatismes psychologiques dus à des arrestations et détentions répétées dans le passé. La coordinatrice a également découvert que son téléphone était sur écoute. Nous voulions tous faire quelque chose pour leur venir en aide, mais nous ne savions pas comment.

Ensuite, le Maître a fait en sorte qu’une pratiquante ayant une pensée droite très forte et qui n’avait jamais subi de persécution se joigne à nous. Elle était très courageuse et attentive aux détails. Elle nous contactait régulièrement pour discuter du plan d’aide. Je pensais que cela avait été arrangé par le Maître, et j’ai travaillé avec elle pour engager des avocats pour les pratiquants et inciter les familles de ces derniers à demander leur libération au poste de police. Nous avons également émis la pensée droite pour soutenir le travail des avocats, et nous avons recueilli des pétitions auprès des habitants pour demander la libération des pratiquants.

La pétition s’est très bien passée. La première fois, nous avons récolté plus de 300 signatures. Après quelques autres tentatives, plus de 1000 personnes ont signé la lettre. Lorsque les deux avocats se sont rendus au centre de lavage de cerveau pour demander la libération des pratiquants, près de 60 pratiquants ont émis la pensée droite à leur intention à proximité. Au début, les gardiens au nombre de dix étaient très agressifs, mais en moins de deux minutes leurs attitudes se sont adoucies et ils ont traité les avocats très amicalement.

Plusieurs pratiquants se sont même rendus directement au domicile du juge, président du tribunal, pour clarifier les faits. Le juge a eu très peur et n’a pas osé ouvrir la porte. D’autres ont envoyé de nombreuses lettres aux épouses du juge et du chef de la police.

Une pratiquante qui faisait l’objet de poursuites judiciaires a clarifié les faits au procureur, qui a été profondément touché. L’épouse d’un autre pratiquant poursuivi en justice a distribué des articles sur la persécution dont il avait été victime dans le passé à toutes les salles des professeurs d’une école ; le directeur ne s’est pas fâché et a fait l’éloge de ses talents d’écrivaine. De nombreux pratiquants à l’étranger ont également appelé davantage de membres du personnel du tribunal et du parquet, les aidant à comprendre que la pratique du Falun Dafa n’enfreignait pas la loi.

Avant l’audience des pratiquants, nous avons distribué des informations au public et avons invité les gens à y assister, car l’audience était censée être ouverte au public. La perversité était très effrayée. Lors de la première audience, plus de 300 policiers et membres armés du RAID (ndt : unité d’intervention spécialisée) ont chassé tous les vendeurs ambulants des environs et ont encerclé le tribunal. Nous avions tous une pensée droite forte, et un pratiquant se tenait à proximité, vêtu d’un gilet portant l’inscription « Falun Dafa est bon ». Nous avions également près de 200 pratiquants assis près du tribunal qui émettaient la pensée droite. Nous avons refusé de partir, quelles que soient les menaces qu’ils nous faisaient. Seuls quelques pratiquants sont partis après avoir reçu l’ordre de retourner sur leur lieu de travail.

Cette nuit-là, un pratiquant a fait un rêve et a vu de petits démons qui s’étaient alignés près du tribunal. Le ciel au-dessus du côté nord du tribunal était couvert de nuages sombres, mais, du côté sud, il était clair et ensoleillé.

Juste avant l’audience prévue le lendemain, le chef adjoint de la police a intimidé les avocats et leur a crié après. Les avocats ne se sont pas laissé intimider et ont plaidé non coupables au nom des pratiquants. Ils ont fait valoir que les pratiquants n’avaient enfreint aucune loi en pratiquant leur croyance ou en parlant aux gens. Ils ont également dénoncé la manière dont la police avait enfreint la loi dans le traitement des affaires des pratiquants. Le juge a ajourné l’audience à plusieurs reprises. Lors de la dernière audience, les pratiquants ont témoigné pour leur propre défense et ont raconté les bienfaits qu’ils avaient tirés de la pratique du Falun Dafa.

Après l’audience, la police a tenté de photographier les pratiquants. Ceux-ci n’ont pas eu peur, mais ont essayé de photographier les policiers à leur tour. Les 16 agents ont alors fait volte-face et ont pris la fuite. Il est vrai que « le mal ne peut l’emporter sur le bien ».

Nous avons également eu de nombreuses occasions d’élever notre xinxing. Un pratiquant a déployé des efforts considérables à la rédaction d’un article dénonçant la persécution du Falun Dafa par le directeur du Bureau de la sécurité intérieure au cours des deux dernières décennies. Cependant, après la lecture de l’article, les pratiquants ont eu des réactions mitigées. Les pratiquants avaient des opinions divergentes sur ce qui devait être écrit ou non. Il y avait également des désaccords quant à l’exactitude des faits. Une pratiquante a discrètement fourni des informations permettant de rectifier certaines informations contenues dans l’article. D’autres pratiquants se sont fermement opposés à la diffusion de cet article.

Après cinq ou six révisions, il y avait encore plus de pratiquants qui donnaient des commentaires de toutes sortes. L’auteur a été agacé. Mais il s’est rapidement corrigé grâce au Fa et a compris que c’était une occasion arrangée par le Maître pour l’aider à s’élever. Il a aussi compris que le processus de révision de l’article était comme l’affûtage d’un couteau. Plus il est affûté, plus il peut éliminer la perversité. Il ne s’est donc pas énervé lorsque d’autres ont de nouveau exprimé leurs commentaires et a patiemment travaillé sur l’article. Celui-ci a subi plus de 20 cycles de révisions avant d’être finalisé.

À l’origine, le directeur du Bureau de la sécurité intérieure bénéficiait d’une bonne réputation, car il avait construit une route pour les villageois afin de gagner leur soutien. Mais après la distribution de l’article le concernant, les villageois ont tous réalisé à quel point il était malfaisant. Il a aussi reçu l’article. Il a trouvé le beau-frère d’un pratiquant et lui a dit que beaucoup de choses mentionnées dans l’article n’avaient rien à voir avec lui. Il s’est senti injustement traité et a cessé de participer activement à la persécution.

Revenons au procès des quatre pratiquants mentionnés ci-dessus. Il a fallu deux ans au juge pour rendre son verdict. Deux pratiquants ont été condamnés respectivement à cinq et six ans de prison. Le troisième a été autorisé à purger sa peine à domicile, et le quatrième a été condamné à trois ans de prison avec trois ans de mise à l’épreuve.

En guise de représailles pour nos efforts de sauvetage, la police locale a arrêté huit pratiquants, dont moi-même. Lorsque j’ai été emmené au sous-sol du poste de police, j’ai vu de nombreuses petites pièces, chacune remplie d’instruments de torture. Au début, j’étais un peu nerveux, mais j’ai rapidement surmonté ma peur. Puis, dans la soirée, nous avons tous été libérés !

Grâce à notre collaboration, nous avons aidé de nombreux fonctionnaires judiciaires à comprendre les faits, et il n’y a pas eu de persécution grave dans notre région pendant quelques années. En 2015, lorsque plus de 350 d’entre nous ont déposé plainte contre Jiang Zemin, seuls quelques pratiquants ont été harcelés.

Il y a eu d’autres choses miraculeuses dans ma cultivation, et je pourrais continuer indéfiniment. Une fois, nous avons travaillé ensemble avec diligence pour clarifier les faits concernant Dafa, et nous avons non seulement sauvé quelques policiers, mais un pratiquant a également été remis en liberté. Des pratiquants à l’étranger ont également appelé le président du tribunal et les membres de sa famille. Ils n’ont plus voulu participer à la persécution et n’ont infligé au pratiquant qu’une peine légère d’un an. Le pratiquant avait déjà été détenu pendant dix mois, et il allait purger les deux mois restants dans le centre de détention, sans être transféré en prison.

Mon cheminement spirituel a été long, mais je n’ai jamais regretté le chemin que j’ai choisi. Chaque fois que je pensais au Maître, j’avais envie de pleurer. Sans la grande compassion et la protection de mon Maître, comment aurais-je pu continuer à suivre mon chemin ? Bien que j’aie souffert des tribulations pendant la persécution, ce n’est rien comparé à ce que le Maître a enduré pour nous. Je ne peux que remercier le Maître en me cultivant avec diligence et en accomplissant bien les trois choses.

Si quelque chose n’est pas conforme au Fa, veuillez avoir la gentillesse de le signaler.

Merci, Maître ! Merci compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais