(Minghui.org) Le 24 novembre 2025, des pratiquants de Falun Dafa se sont rassemblés devant le Parlement à Canberra pour protester contre la visite de Zhao Leji, troisième personnage le plus important du Parti communiste chinois (PCC). Ce dernier joue un rôle majeur dans la persécution du Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) par le PCC et dans les prélèvements d’organes forcés perpétrés par l’État. Les pratiquants ont appelé le gouvernement australien à le sanctionner.

Lors de la manifestation, M. John Deller, porte-parole de l’Association australienne de Falun Dafa, a souligné que Zhao n’était pas un visiteur de passage, mais un violeur des droits de l'homme. Il a dit : « Accueillir des représentants officiels étrangers n’a rien d’extraordinaire, mais l’Australie ne devrait pas accueillir des représentants d’un pays communiste qui persécute, tue et torture des gens. »

Zhao est actuellement membre du comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine. Il s’est rendu en Australie du 22 au 25 novembre 2025. Il a fait l’objet d’une enquête de la communauté internationale pour avoir suivi Jiang Zemin, ancien dirigeant du PCC à l’origine de la persécution. Il figure sur la liste des personnes visées par des enquêtes et des sanctions de la part d’organisations de défense des droits de l'homme en Australie et dans d’autres pays.

Lors du rassemblement, plusieurs pratiquants de Falun Dafa ont témoigné de leurs souffrances et de leurs expériences liées à la persécution brutale par le PCC, et ont appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à la persécution de personnes innocentes.

Le 24 novembre 2025, des pratiquants de Falun Dafa se sont rassemblés devant le Parlement à Canberra pour protester contre la visite de Zhao Leji.

Les 24 et 25 novembre, les pratiquants se sont rassemblés devant l’ambassade de Chine, près de l’aéroport et sur les routes empruntées par le cortège du PCC pour protester contre la persécution et la répression transnationale en Chine.

Il a été rapporté que Zhao avait dissous le Bureau 610 pour éviter d’attirer l’attention à l’étranger, mais qu’il poursuivait la persécution par le biais de la Commission des affaires politique et juridique du PCC.

Le Centre d’information du Falun Dafa a appelé le gouvernement américain à sanctionner Zhao en octobre 2025.

Le cortège de Zhao est passé deux fois devant les rassemblements des pratiquants et ont aperçu les banderoles et entendu les slogans : « Falun Dafa est bon » et « Arrêtez de persécuter le Falun Gong ».

Dénoncer les violations des droits de l’homme de Zhao et demander des sanctions au gouvernement australien

M. John Deller, porte-parole de l’Association australienne de Falun Dafa, a pris la parole lors du rassemblement.

Dans son discours, M. Deller a dit que Zhao Lijie avait été gouverneur et secrétaire du Parti communiste de la province du Qinghai dans les années 2000, puis secrétaire du Parti communiste de la province du Shanxi de 2007 à 2012. À tous ces postes, il a supervisé la persécution, la torture et le meurtre de pratiquants de Falun Gong.

Il a souligné : « Des pratiquants de Falun Gong sont morts dans ces provinces alors qu’il était gouverneur ou secrétaire du Parti. »

Il a exhorté le gouvernement australien à soulever ces questions de droits de l'homme lors de ses rencontres avec les autorités chinoises et à enquêter sur les violations des droits de l'homme commises par les responsables du PCC.

Dr Lucy Zhao, présidente de l’Association de Falun Dafa en Australie

Dr Lucy Zhao a dit que Zhao était l’un des responsables de la persécution. Lorsqu’il était gouverneur et secrétaire du PCC dans la province du Qinghai, la persécution était féroce, et des prélèvements d’organes forcés ont même eu lieu.

Elle a ajouté : « La persécution du Falun Gong dure depuis vingt-six ans et se poursuit. De nombreux proches de citoyens australiens sont détenus et torturés en Chine en raison de leur croyance. Le PCC s'infiltre l’étranger et intensifie la répression transnationale. Il ne s’agit donc plus d’un problème uniquement chinois, mais d’une atteinte directe aux fondements mêmes de l’Australie : la liberté et la démocratie. »

Elle a dit : « Nous avons transmis à plusieurs reprises au gouvernement australien la liste des personnes impliquées dans la persécution, y compris les preuves de la participation de Zhao Leji. Nous regrettons sa venue en Australie. Nous espérons que le gouvernement australien ne privilégiera pas le commerce au détriment des droits de l'homme. Nous espérons qu’il pourra se faire l’écho des préoccupations du peuple et des familles australiennes afin d’exiger des autorités chinoises qu’elles mettent immédiatement fin à la persécution et libèrent tous les pratiquants de Falun Gong détenus ou emprisonnés. »

Avant l’arrivée de Zhao Leji en Australie, l’Association australienne de Falun Dafa a adressé un courrier au Premier ministre M. Albanese et à la ministre des Affaires étrangères Mme Penny Wong, les exhortant à aborder la question de la persécution des religions et des croyances lors de leur rencontre avec la délégation chinoise et à réaffirmer l’engagement de l’Australie en faveur de la liberté de croyance et du respect de la dignité humaine.

Accepter la visite de Zhao nuit à la réputation de l’Australie

Mme Madeleine Bridgett (au centre), avocate australienne spécialisée dans les droits de l'homme ; M. David Matas, avocat canadien spécialisé dans les droits de l'homme ; et M. Deller ont assisté à la discussion autour du documentaire « Organes d'État » début novembre 2025.

Mme Madeleine Bridgett, avocate et membre de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus liés aux transplantations d’organes en Chine (ETAC), a averti le gouvernement australien que le fait d'accepter la visite de Zhao Leji nuirait à la réputation du pays, la communauté internationale étant attentive aux violations des droits de l'homme commises par Zhao et à son implication dans le trafic d’organes.

Elle a dit que les dirigeants australiens devaient clairement assumer leurs responsabilités de mener une vérification préalable en matière de droits de l'homme avant de contacter ou de collaborer avec des personnes impliquées dans des violations des droits de l'homme.

De nombreux témoignages directs indiquent que les services de renseignement du PCC et les établissements médicaux concernés ciblent diverses personnes, notamment des condamnés à mort, des Ouïghours, des pratiquants de Falun Gong et des dissidents.

Les préoccupations de Mme Bridgett ont également été partagées par M. David Matas, ancien candidat au prix Nobel de la paix et avocat canadien renommé spécialisé dans les droits de l'homme. M. Matas a souligné que « le système chinois de transplantation d’organes manque cruellement de transparence et d’inspection indépendante ». Dans ces conditions, toute collaboration comporte des risques considérables, pouvant nuire à la réputation du système et impliquer des complices de violations des droits de l'homme. Elle pourrait également entraîner des poursuites judiciaires au titre du droit international des droits de l’homme.

Dr Lucy Zhao a également dit : « Dans un avenir proche, lorsque les crimes contre l’humanité commis par le PCC seront révélés au monde entier, ce sera une honte pour l’Australie d’avoir accueilli un criminel et un meurtrier. Ce sera un regret. »

L’Australie devrait sanctionner les responsables du PCC

David

David, un habitant de Canberra et fonctionnaire retraité, a découvert l’événement par hasard. Il a dit admirer les pratiquants pour leur protestation pacifique : « Je trouve que vous faites très bien et que votre façon de manifester est exemplaire. Je veux dire, ça doit être très perturbant pour vous de voir ici des représentants du Parti communiste chinois. Vous agissez de façon exemplaire et votre manifestation est très pacifique. »

Concernant les prélèvements forcés d'organes et la répression transnationale par le PCC, David a dit : « Je pense qu’il faudrait envisager des sanctions contre la Chine. C’est très difficile pour nous en Australie, comme vous le savez, car nous sommes économiquement liés à la Chine. Et il doit y avoir un moyen concret de montrer que nous protestons. Le PCC se moque des vies humaines. »

Des groupes pro-PCC entravent un rassemblement pacifique de pratiquants

Le jour de la visite de Zhao, de nombreux groupes et banderoles pro-PCC sont apparus devant l’ambassade de Chine et sur les principaux axes routiers menant au Parlement. Selon M. Deller, ces personnes sont arrivées en bus et beaucoup d’entre elles appartenaient à des associations chinoises liées au Front uni du PCC. Elles ont tenté de bloquer violemment les banderoles des pratiquants avec leurs drapeaux rouges et ont repoussé des manifestants pacifiques, notamment des femmes âgées.

Dr Lucy Zhao a condamné ces actes et a appelé le gouvernement australien à enquêter sur ces groupes chinois contrôlés par le PCC, conformément à la loi de 2018 sur la transparence des influences étrangères, afin de préserver la démocratie et les libertés en Australie.

Dr Zhao a confirmé que plusieurs agressions de pratiquants de Falun Gong avaient été perpétrées par des sympathisants du PCC. Deux agressions violentes ont été signalées à la police australienne.

Le 25 novembre 2025, les pratiquants ont tenu des banderoles le long des routes proches de l’ambassade de Chine.

Les parlementaires fédéraux sont priés de désactiver leur réseau pour empêcher toute infiltration du PCC

Après l’arrivée de Zhao à Wellington, en Nouvelle-Zélande, le gouvernement n’a pas pris de mesures de sécurité particulières. Cependant, le Département australien des services parlementaires (DPS) a diffusé un courriel interne concernant la visite de Zhao le 24 novembre.

Le courriel demandait à tous les législateurs et membres du personnel de mettre leurs téléphones portables et tablettes en mode avion, et qu'il pourrait ne pas y avoir de service sans fil. Le courriel indiquait même les itinéraires que la délégation chinoise emprunterait dans le bâtiment du Parlement afin que les législateurs puissent vérifier si leurs bureaux se trouvaient à proximité, car on craignait que la connexion Wi-Fi puisse être piratée.

« Lorsque le Parlement est contraint d’émettre un tel avertissement, c’est que cette personne n’est pas un invité, mais un intrus qui représente une véritable menace pour notre système démocratique », a dit un sénateur.

Il y a quelques semaines, Mike Burgess, directeur général de la sécurité de l’ASIO (Australian Security Information Organization), a averti que les pirates informatiques soutenus par le PCC étaient passés de l’espionnage au sabotage, ciblant les infrastructures les plus critiques d’Australie.

Traduit de l’anglais