(Minghui.org) Le Liji (Le livre des rites), l’un des cinq classiques du canon confucéen traditionnel, contient un article sur l’apprentissage intitulé « Xue Ji » (Dossier au sujet de l’éducation).
« Sans polissage, un jade ne peut révéler sa beauté intérieure ; sans apprentissage, une personne ne connaîtra pas le Tao », indique l’article. « Sur le chemin de l’apprentissage, le plus difficile est de trouver un professeur strict [qui peut mener les élèves à un niveau élevé] ; lorsqu’un professeur est strict, les gens prêtent attention au Tao ; lorsque les gens prêtent attention au Tao, ils prennent l’apprentissage au sérieux. »
Je crois comprendre que, pour mener un élève à un niveau élevé, un grand enseignant doit connaître la situation de l’élève et sa volonté d’apprendre, ainsi que les facteurs sociaux et culturels qui prévalent. Mon interprétation de la « rigueur » n’est pas exigeante, elle est plutôt basée sur la gentillesse et la bienveillance à l’égard de l’élève, pour le motiver à atteindre son plein potentiel.
Ce processus n’est pas facile. Dans le Xue Ji, il est dit que « lorsqu’il étudie bien, l’élève peut apprendre beaucoup, même si le professeur se détend ; lorsqu’il n’étudie pas bien, l’élève n’apprend que peu, même si le professeur travaille dur. » En d’autres termes, du point de vue de l’élève, il faut avoir la volonté d’apprendre pour réussir.
En tant que pratiquant de Falun Dafa, je pense qu’il en va de même pour la cultivation et la pratique. Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, nous chérit et nous enseigne Dafa de manière désintéressée, tout en nous aidant tout au long du chemin. Si nous sommes responsables de nous-mêmes et comprenons les attentes du Maître, nous resterons diligents et nous nous améliorerons constamment. Dans le cas contraire, nous risquons de regarder à l’extérieur en nous plaignant, ce qui ne nous aide pas du tout à progresser.
Je crois comprendre que le Maître nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes et qu’il a organisé notre chemin de cultivation en fonction de notre situation. Il est donc important que nous suivions ce chemin et que nous fassions toujours de notre mieux, comme un bon élève dans une salle de classe.
Au contraire, si un élève est distrait en classe, incapable de résister à la tentation du bavardage ou du commérage, il n’apprendra pas grand-chose. Quelle que soit la qualité de l’enseignant, l’élève peut avoir des doutes sur lui et même se plaindre.
En fin de compte, il s’agit de savoir si nous sommes responsables envers nous-mêmes et si nous chérissons ce que nous avons – l’occasion de pratiquer le Dafa.
Traduit de l’anglais
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