(Minghui.org) Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1994, j’ai progressivement changé, passant d’une personne égoïste à une personne beaucoup plus attentionnée. En m’améliorant constamment, je suis devenue un meilleur parent pour ma fille et je l’ai élevée avec la sagesse et la patience acquises par la cultivation. Grâce aux enseignements du Fa, ma fille est devenue une jeune femme gentille, travailleuse et indépendante.
Planter les graines de la gentillesse
Le système éducatif en Chine est une question qui suscite des froncements de sourcils et des maux de tête dans tous les domaines ; il a été alimenté par l’idéologie de « lutte des classes » et l’athéisme du Parti communiste chinois (PCC). Le Parti a systématiquement détruit le riche patrimoine culturel et les valeurs de la Chine. Le déclin moral est si important que même les éducateurs et les parents ne savent plus aujourd’hui ce qui est bon ou mauvais. Comment peuvent-ils élever la prochaine génération ?
La politique de l’enfant unique du PCC a, pendant des dizaines d’années, dicté la taille des familles chinoises et créé 150 millions de familles à enfant unique. Dans la plupart des cas, les enfants ont grandi avec un couple de parents et deux couples de grands-parents qui leur ont consacré toute leur attention et toutes leurs ressources. Leurs besoins et leurs désirs ont été comblés et la plupart d’entre eux n’ont jamais connu une journée de dur labeur. Ils sont donc protégés et profondément narcissiques. Le mauvais côté de leur nature est encouragé et la plupart d’entre eux ne savent pas distinguer le bien du mal.
C’est en étudiant le Fa que j’ai compris l’importance de l’éducation des enfants. Pour bien les élever, il faut commencer à leur enseigner les bonnes valeurs dès le plus jeune âge et commencer par les petites choses.
Ma fille est très énergique et très active depuis son plus jeune âge. Depuis le jour où elle a commencé à marcher, elle n’a cessé de s’activer et a souvent fini par se blesser. Un jour, alors qu’elle jouait dans le salon, elle s’est cogné la tête contre le coin de la console de la télévision. Alors qu’elle hurlait de douleur, ma belle-mère est arrivée en courant. Essayant de réconforter l’enfant en pleurs, Grand-mère a fait semblant de frapper la console et a dit : « Elle fait mal à ma petite-fille. Je vais la tuer. » Ma fille a levé sa petite main potelée et a frappé la console comme l’avait fait Grand-mère et a semblé accepter cette forme de punition.
Je comprenais l’amour de ma belle-mère pour ma fille, mais la façon dont elle avait accusé la console pouvait encourager de mauvaises habitudes, telles que fuir ses responsabilités, avoir du ressentiment et vouloir se venger. Ce n’est pas anodin. Ce qu’elle enseignait à ma fille n’était pas la façon dont une personne doit se comporter. Je ne pouvais pas critiquer ma belle-mère, mais, en tant que pratiquante de Dafa, j’ai pu gérer la situation avec sagesse.
Lorsque ma fille s’est cogné la tête contre la table quelques jours plus tard, elle s’est souvenue de ce que Grand-mère lui avait appris. Elle a donc levé la main et frappé la table, lui reprochant de lui avoir fait mal. Je lui ai dit : « Trésor, la table n’a pas bougé. Tu es rentrée dedans et tu t’es fait mal à la tête. Tu as peut-être fait mal à la table aussi quand tu l’as heurtée. Peut-être qu’elle pleure maintenant. »
Ma fille m’a regardée avec ses grands yeux bruns, a marqué une courte pause, puis a hoché la tête : « Euh, peut-être. » J’ai souri : « Et si tu t’excusais et que tu disais à la table que tu es désolée ? Si la table accepte tes excuses, peut-être que tu te sentiras mieux toi aussi. » Avec sa jolie petite voix, elle s’est sincèrement excusée auprès de la table : « Pardon. » Lorsque je lui ai demandé si elle avait encore mal à la tête, elle a répondu que non et a couru jouer dans la cour. Grâce à la sagesse que j’ai acquise en cultivant Dafa, j’ai guidé ma fille pour qu’elle fasse ce qui était bien. Bien que de nombreuses années se soient écoulées, je me souviens encore de ce moment de bonheur et je le chéris.
Les jeunes enfants sont comme une toile vierge ; tout ce que nous leur apprenons laissera une trace. J’ai planté une graine de gentillesse au plus profond du cœur de ma fille pour qu’une fois adulte, elle tienne toujours compte des autres dans tout ce qu’elle fait. Elle deviendrait une personne honnête, gentille et tolérante. Quels que soient les difficultés ou les conflits qu’elle pourrait rencontrer dans la vie, elle serait capable de les gérer avec grâce et force.
Enseigner la résilience à ma fille
Pour bien élever nos enfants, nous devons d’abord changer notre état d’esprit et notre tendance à rechercher le confort. Au fur et à mesure que ma fille grandissait, je l’ai volontairement laissée traverser certaines épreuves au lieu de m’occuper de tout à sa place. Même la première fois qu’elle est tombée quand elle apprenait à marcher, je me suis retenue et je ne me suis pas précipitée pour l’aider. J’ai regardé de loin tandis qu’elle se relevait lentement.
Une fois, elle a fait une mauvaise chute en jouant dehors. Son genou était écorché, la plaie était pleine de terre et de sable et du sang suintait. C’était difficile de la voir souffrir, mais je me suis forcée à rester là où j’étais. Je pensais qu’elle allait pleurer, mais à ma grande surprise, elle a pincé les lèvres et a essayé de faire comme si de rien n’était. Elle s’est relevée et est retournée jouer avec les autres enfants. J’ai également fait part à mon mari et à mes beaux-parents de mon intention de faire d’elle une personne indépendante et forte d’esprit, et je leur ai demandé de m’aider en faisant de même.
J’ai commencé à encourager ma fille à participer aux tâches ménagères simples dès son plus jeune âge. C’est à elle de débarrasser, d’essuyer la table et de faire la vaisselle après le dîner. Elle fait elle-même sa lessive. Tout en faisant la vaisselle dans la cuisine, elle chantait joyeusement : « C’est moi qui lave, qui lave, qui lave. » Sa chanson joyeuse me faisait sourire.
Après son entrée au collège, ma fille a occupé des emplois saisonniers dans des restaurants pendant les vacances d’été et d’hiver. Pendant ses trois années de lycée, alors que de nombreux parents déposaient et récupéraient leurs enfants en voiture tous les jours, malgré l’éloignement, ma fille se rendait seule à l'école en vélo électrique, par tous les temps, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse chaud.
Nous avons commencé par de petites choses pour lui montrer et lui enseigner la valeur du travail. J’ai également continué à me rectifier dans ma cultivation pour mieux guider ma fille. Petit à petit, ma fille a appris à faire face aux problèmes avec courage. Elle n’a pas peur des difficultés et est prête à les endurer.
Dafa m’a donné de la sagesse afin de devenir une meilleure personne et un meilleur parent
Je suis la plus jeune de ma famille. En grandissant, j’ai été surprotégée et trop gâtée par mes parents, ainsi que par mon frère et ma sœur aînés. J’étais têtue, autoritaire et impitoyable. Personne ne m’avait jamais dit à quel point j’étais étroite d’esprit et égoïste, et j’ai passé la moitié de ma vie à penser que j’étais quelqu’un de plutôt bien. Ce n’est que lorsque j’ai commencé ma cultivation dans Dafa et que j’ai essayé de me mesurer au principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance que j’ai réalisé à quel point j’étais dangereusement loin d’être une bonne personne. Bien sûr, au fil de ma cultivation, je me suis progressivement corrigée et élevée.
Au fur et à mesure que ma fille grandissait, son cercle social s’est agrandi et est devenu plus complexe. Surexposés au matérialisme, à la falsification et à la tromperie, aux célébrités tape-à-l’œil, aux influenceurs des médias sociaux, à la violence, à la pornographie, à l’homosexualité et ainsi de suite, les jeunes d’aujourd’hui peuvent facilement prendre de mauvaises habitudes et se perdre. De nombreuses camarades de ma fille s’habillaient de manière extravagante, étaient accros aux jeux vidéo ou à Internet, sortaient avec des garçons très jeunes et mentaient de manière compulsive à leurs parents et à leurs amis. Dans cette société comme une grande cuve de teinture, combien sont capables de résister aux tendances et de s’accrocher aux valeurs traditionnelles ?
Je craignais que ma fille ne soit contaminée dans ce monde chaotique et je me sentais souvent stressée. Comment guider mon enfant pour qu’elle suive un chemin droit dans la vie ? J’étais parfois confuse et désemparée, tant la tâche était ardue et épuisante sur le plan mental. Mais je n’avais pas le choix : elle était déjà au collège. Si je ne la disciplinais pas maintenant, il serait encore plus difficile de la reprendre lorsqu’elle serait plus âgée. J’avais la ferme conviction que seul Dafa pouvait me donner la sagesse nécessaire pour bien élever ma fille.
En continuant d’étudier le Fa, j’ai puisé de nombreuses idées dans les enseignements du Maître et j’ai compris au fur et à mesure. Je suis devenue de plus en plus rationnelle et mature en tant que parent et je suis restée ferme et cohérente dans mes attentes envers ma fille.
Dafa apporte de nombreux bienfaits
J’ai commencé ma cultivation dans Dafa avant d’être enceinte de ma fille. Alors qu’elle n’avait qu’un mois, j’ai commencé à l’emmener à l’étude collective du Fa. Pendant que les adultes lisaient, elle dormait ou écoutait tranquillement, mais ne pleurait jamais. Lorsqu’elle a commencé à parler, je lui ai appris des poèmes de Hong Yin et, lorsqu’elle a grandi, nous avons étudié ensemble le Fa du Maître, y compris les conférences et les articles. Le principe universel de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance — est profondément ancré dans son cœur.
Bien qu’elle n’ait jamais vraiment commencé à cultiver dans Dafa, le Maître veille sur ma fille et l’a préservée de tout danger. De l’école primaire au lycée, ma fille a eu quelques accidents, certains mineurs, d’autres plus graves. Une fois, alors qu’elle rentrait de l’école, une voiture a tourné rapidement au coin de la rue et l’a heurtée. Elle a fait un vol plané depuis son vélo électrique et a atterri dans la rue. Grâce à la protection du Maître, elle s’en est sortie.
Lorsque ma fille souffrait d’un léger malaise, comme un mal de tête ou de la fièvre, je lui disais toujours de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » ou d’écouter les enseignements du Fa du Maître. Je la laissais décider si elle souhaitait voir un médecin ou prendre des médicaments. Souvent, avant que je ne revienne de la pharmacie, ses symptômes avaient déjà disparu. Grâce à la protection de Dafa, ma fille a rarement eu besoin de consulter un médecin et elle était en bonne santé.
Guider ma fille à regarder à l’intérieur
Comme ma fille a Dafa dans son cœur, j’essaie de la guider pour qu’elle regarde à l’intérieur lorsqu’il y a un conflit. L’une de ses amies s’est tordu la cheville à l’école et avait mal en marchant. Après l’école, ma fille a dit à son amie de s’appuyer sur son épaule et l’a accompagnée jusque chez elle.
Lorsqu’elles sont arrivées à l’immeuble de son amie, celle-ci s’est inquiétée du fait qu’elle ne pourrait pas monter les escaliers. Ma fille a donc proposé de la porter sur son dos. Son amie était un peu forte et ma fille sentait que sa poitrine se serrait au fur et à mesure qu’elle montait les escaliers. Lorsqu’elles sont enfin arrivées à l’étage de son amie, les filles se sont dit au revoir, mais son amie n’a pas dit « merci ». Cela a perturbé ma fille et elle m’en a parlé le soir même. Je l’ai félicitée pour son attention et son aide. Je lui ai dit qu’elle avait fait une bonne chose et que sa gentillesse serait récompensée par de la vertu, que son amie l’ait remerciée ou non.
Ma fille est rentrée de l’école le lendemain et m’a dit qu’elle avait toujours mal à la poitrine. Elle s’est à nouveau plainte de son amie qui ne lui avait pas dit « merci » et semblait mécontente. J’étais en train de préparer le dîner et je n’ai rien dit. Lorsque nous nous sommes assis pour dîner, elle m’a dit que sa douleur à la poitrine s’était aggravée.
Je lui ai dit : « Et si tu regardais à l’intérieur pour voir si tu ne nourris pas du ressentiment à l’égard de cette amie ? Est-ce que tu cherches à obtenir de la reconnaissance ou quelque chose en retour lorsque tu accomplis de bonnes actions ? » Elle a réfléchi pendant un instant et a dit : « Tu as raison, maman. C’est exactement ça. Je l’ai aidée à rentrer chez elle et je l’ai portée dans les escaliers. Elle ne m’a même pas remerciée. Je ne suis pas contente parce que je suis attachée à recevoir quelque chose en retour. » Dès qu’elle a dit cela, ses yeux se sont illuminés de surprise : « Maman, ma poitrine va bien maintenant. Je n’ai plus mal. » J’ai répondu : « Tu devrais remercier le Maître. Lorsque tu fais ce qui est bien, le Maître t’aide à te débarrasser de ton karma. »
Ma fille n’avait plus mal à la poitrine et la douleur n’est jamais revenue. C’est dire à quel point Dafa est extraordinaire. Elle a été témoin de la puissance de Dafa et a appris à regarder à l’intérieur pour s’examiner elle-même.
Garder des limites appropriées avec les garçons
De nos jours, les enfants mûrissent très tôt. Depuis que ma fille est en classe de cinquième, j’ai commencé à lui parler de la nécessité de garder une distance appropriée avec le sexe opposé. Je lui ai fait découvrir des histoires de la culture traditionnelle chinoise qui donnent l’exemple d’une conduite appropriée.
Le garçon assis à côté d’elle au collège a un jour dit des mots grossiers à ma fille et a fait référence à la pornographie et à d’autres propos obscènes. Ma fille m’en a parlé et j’ai considéré qu’il s’agissait d’un problème grave. Il ne s’agissait pas seulement d’une mauvaise influence sur mon enfant, mais aussi d’un risque de graves problèmes pour le garçon s’il continuait dans cette voie. La pornographie a conduit de nombreux adolescents à participer à des activités criminelles et à porter atteinte à leur propre corps.
Pour être responsable vis-à-vis de toutes les personnes concernées, j’ai appelé le professeur principal de ma fille et j’ai demandé que ma fille soit changée de place. J’ai fait part de mes inquiétudes et j’ai évoqué le fait que le garçon consultait peut-être des contenus pour adultes. Le professeur principal connaissait bien les parents du garçon. Ensemble, ils ont mis un terme à cette situation et ont aidé le garçon à se libérer de la pornographie. Le garçon m’en a voulu de l’avoir dénoncé, mais il a fini par comprendre que ce que je faisais était pour son bien. Son comportement et ses notes ont commencé à s’améliorer et il m’en a été reconnaissant. Ma fille et ce garçon sont redevenus bons amis.
Grâce à des conseils fermes, ma fille a appris à se comporter de manière appropriée dans les situations sociales impliquant le sexe opposé. Elle n’a commencé à sortir avec quelqu’un qu’après l’université.
La valeur de l’amour de la vie et du respect d’autrui
Le Maître a averti les disciples de ne pas tuer de vies et nous a dit que « le suicide est un crime » (Enseignement du Fa au Fahui de Sydney). J’ai souvent parlé à ma fille de la nécessité de chérir la vie, de protéger les animaux et tous les êtres, et de ne pas nuire aux plantes. Je lui ai également parlé du respect de soi, du respect des autres, en particulier des aînés, des parents et des enseignants, et de ne pas faire de discrimination à l’égard de quiconque en raison de sa richesse ou de son statut social. Elle ne devait pas non plus jurer ni perdre son temps à jouer à des jeux vidéo.
Je lui ai dit de toujours nous faire part de ses inquiétudes, à son père et à moi, afin que nous puissions en parler et trouver une solution. Ensemble, nous avons créé une culture familiale où la communication est ouverte et fréquente. Nous nous aidons, nous nous encourageons et nous nous soutenons mutuellement. Ma fille est très rationnelle et ouverte aux opinions et aux conseils des autres. Elle respecte les aînés, est attentive aux enfants et est gentille avec tout et tout le monde.
Grâce aux enseignements du Falun Dafa, ma fille est entrée dans l’adolescence et l’a quittée sans être rebelle comme la plupart de ses camarades.
Abandonner mes attachements et élever une enfant joyeuse
Depuis son arrivée au pouvoir, le régime communiste chinois a systématiquement remplacé la culture et les valeurs traditionnelles chinoises par une idéologie athée. La moralité de la société est en net déclin. Même dans le domaine de l’éducation, nous avons souvent entendu dire que des enseignants avaient maltraité des élèves, que des fonctionnaires étaient pédophiles et que des étudiantes avaient des liaisons avec des hommes mariés. Exiger des honoraires élevés pour les cours particuliers est également une pratique courante chez les enseignants.
Avec une emprise étroite sur presque tous les aspects de la vie des gens, le PCC a placé « l’éducation de la pensée » au-dessus de la connaissance et a rempli les programmes d’études de l’école primaire à l’université avec sa propagande. Les écoles répètent les mensonges du Parti qui calomnient et diffament le Falun Dafa et montent les étudiants contre le principe de Dafa, à savoir Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Sans contraintes morales, les gens fabriquent de faux diplômes, trichent aux examens et s’approprient le travail et les idées d’autrui dans les universités.
Pour le renom et le profit, les enseignants se concentrent uniquement sur les notes et les classements des élèves. Les parents épuisent tous leurs moyens pour aider leurs enfants à réussir les examens d’entrée à l’université afin qu’ils puissent entrer dans une bonne université et au final trouver un bon emploi. Sous l’énorme pression des enseignants et des parents, les enfants sont en compétition très forte les uns avec les autres. Ne sachant pas comment s’en sortir ni où trouver de l’aide, de nombreux enfants s’isolent et sombrent dans la dépression. De plus en plus d’enfants en âge scolaire se suicident. Le système éducatif chinois a complètement laissé tomber nos enfants.
Ma fille n’a jamais été en tête de classe, mais elle fait de son mieux pour être une bonne personne guidée par le principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance. À l’école, elle n’a jamais triché aux examens ni copié le travail d’autres élèves. Cependant, je lui mettais beaucoup de pression à cause de mes propres attachements, ce qui a eu un effet négatif.
Quand ma fille était petite, elle préférait les matières littéraires aux mathématiques. Il lui a fallu très longtemps pour lire l’heure sur une horloge et elle était facilement déstabilisée par les problèmes à l’écrit. Elle obtenait systématiquement des résultats inférieurs à la moyenne lors des contrôles et des interrogations de mathématiques. Chaque fois qu’elle rapportait de mauvaises notes à la maison, je ne pouvais m’empêcher de la disputer sévèrement. Je ne comprenais pas pourquoi elle n’arrivait pas à résoudre des problèmes aussi simples. J’ai essayé de l’aider en mathématiques, mais je perdais vite patience et, en très peu de temps, je me mettais à crier et je la traitais d’« idiote ». Je ne comprenais vraiment pas : « J’avais de bonnes notes dans toutes les matières quand j’étais à l’école. Pourquoi ne prends-tu pas exemple sur moi ? » Plus je m’impatientais, moins elle comprenait le problème, puis j’explosais et elle se mettait à pleurer.
Mais je suis une pratiquante de Dafa — je n’aurais pas dû perdre mon sang-froid avec ma fille. Je devais être rationnelle et plus patiente. J’ai dit à ma fille : « En tant qu’élève, ta responsabilité est d’apprendre. Je ne te reproche pas de ne pas comprendre tout de suite, mais tu dois prendre cela au sérieux et travailler dur. Faire toujours de son mieux est l’un des critères pour être une bonne personne. » J’ai engagé un professeur de mathématiques expérimenté pour lui donner des cours particuliers, mais il n’a pas été d’une grande aide.
Au fil du temps, ma fille a perdu confiance dans sa capacité à faire des études et son estime de soi s’est dégradée. Elle semblait triste et évitait le contact avec ses camarades de classe. C’était pénible à voir, et je me suis demandé si le problème venait de moi. Est-ce que j’avais accordé trop d’importance aux notes et aux classements, comme une personne ordinaire ? En regardant à l’intérieur, j’ai découvert un attachement caché en moi : j’espérais qu’un jour ma fille réussirait l’examen d’entrée à l’université et qu’elle irait dans une université prestigieuse. Cela ne me donnerait-il pas une bonne image devant ma famille et mes amis ? Mais n’était-ce pas là un attachement à la célébrité et à l’intérêt personnel ? Une fois que je l’ai identifié, je me suis efforcée de m’en débarrasser.
Non seulement chaque personne a son propre chemin dans la vie, mais je suis convaincue que la société humaine tout entière a été méticuleusement arrangée et organisée par des êtres supérieurs. Tous les enfants vont à l’école, mais tout le monde ne peut pas entrer dans une grande université ni obtenir un emploi stable et bien rémunéré. Nous avons besoin d’architectes, mais aussi d’ouvriers du bâtiment pour construire les immeubles, de balayeurs, de baby-sitters, d’agents de sécurité, de propriétaires de petites entreprises et de maraîchers.
Chaque profession a sa raison d’être, et nous avons besoin de gens pour accomplir ces tâches. Le Ciel est juste en ce sens que lorsque vous perdez une occasion, une autre porte s’ouvre à vous. Je n’avais aucune idée de si ma fille pouvait aller à l’université ou de quel métier elle exercerait, et je ne pouvais rien y changer. Alors, pourquoi ne pas laisser les choses se faire naturellement ?
En éliminant mon attachement à la célébrité et à l’intérêt personnel, je n’ai plus exercé de pression sur ma fille. Elle est devenue beaucoup plus heureuse et plus ouverte. Son état mental s’est amélioré. Elle nous a tous surpris à la fin du collège en réussissant les examens d’entrée au lycée. Bien qu’elle ait toujours eu des difficultés en mathématiques, elle a choisi une filière STEM (ndt : Science, Technologie, Ingénierie, Mathématique) au lycée au lieu des langues et de la littérature, pour lesquelles elle était douée. J’ai soutenu sa décision malgré tout, car je savais que tout finirait par s’arranger. Tant qu’elle travaillerait dur, elle pourrait atteindre ses objectifs.
Les trois années de lycée ont été très intenses, mais je l’ai encouragée à faire de son mieux. Commençant au dernier rang de sa classe dans la filière STEM, elle a travaillé dur et a continué à faire de son mieux. Finalement, elle a été acceptée dans une université d’une ville importante et a obtenu son diplôme en quatre ans. Elle a poursuivi ses études et obtenu un Master avant de décrocher un emploi dans une société d’investissement étrangère. Tout au long de ses années d’études, ma fille a su s’élever au-dessus du monde chaotique et corrompu qui l’entourait et est restée fidèle à elle-même, ce qui est la chose la plus réconfortante pour moi.
Épilogue
Élever des enfants est vraiment un art, une entreprise difficile, mais gratifiante. C’est un engagement important et les parents doivent investir beaucoup de ressources, de temps et d’énergie. Même si c’est beaucoup de travail et que c’est parfois frustrant, je voudrais dire aux parents qui gâtent leurs enfants, qui sont trop permissifs ou qui négligent leurs enfants de ne pas utiliser d’écran ou de smartphone pour faire du baby-sitting, même si cela semble vous faire gagner du temps et vous éviter des maux de tête. Ne cédez pas aux demandes déraisonnables de vos enfants et ne les laissez pas toujours agir à leur guise. Faites en sorte qu’ils ne sachent pas seulement comment prendre sans jamais apprendre à donner. Ne les laissez pas se concentrer uniquement sur ce qu’ils peuvent gagner dans tout ce qu’ils font. Ne les laissez pas savoir seulement comment se faire plaisir, mais pas comment travailler dur. Et n’ayez pas peur de les laisser passer par quelques épreuves.
Apprenez-leur à être gentils avec les autres et à contribuer positivement à la société. Assurez-vous qu’ils sachent ce qui est bon et ce qui est mauvais. Plus important encore, assurez-vous qu’ils connaissent le but et le sens de la vie. Je suggère à tous les parents de lire le livre Zhuan Falun, car la sagesse transmise par Dafa vous sera profondément bénéfique, à vous et à vos enfants.
Traduit de l’anglais
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