(Minghui.org) Depuis juillet 2024, Organes d’État (State Organs), un documentaire primé qui expose les prélèvements forcés d’organes par le Parti communiste chinois (PCC) a fait l’objet de plusieurs projections en salle à Taïwan. Malgré les courriels de menace et d’autres formes d’intimidation proférées par des agents du PCC, y compris des alertes à la bombe dans les cinémas, les élus et le grand public continuent de regarder le film et de condamner le crime des prélèvements d’organes perpétré par le PCC.

Organes d’État a été projeté et des forums de discussion ont été organisés dans les principales villes de Taïwan.

Hsu Chih-chieh, un membre du Yuan législatif qui milite pour la lutte et la prévention des prélèvements d’organes, a affirmé que le documentaire mettait en évidence la nature brutale du PCC. Il a dit : « Nous espérons que ce film sera vu par un grand nombre de personnes afin qu’elles puissent connaître la vérité. Le Yuan législatif a adopté la première lecture de la législation et nous continuerons à y travailler. »

Hsu Chih-chieh, membre du Yuan législatif

Guan Jianzhong, directeur de Lion Film and Television Culture Co, qui distribue le film à Taïwan, a dit que ce documentaire contribuait à faire connaître les faits aux habitants de Taïwan.

M. Guan a dit : « Des activités promotionnelles ont été organisées dans de nombreuses villes, suivies de discussions avec les spectateurs après la projection du film. De nombreuses personnes ont été choquées par les atrocités commises. Ils ont remercié les pratiquants de Falun Gong qui dénoncent la persécution avec persévérance depuis plus de vingt ans et sont devenus plus réceptifs. »

Ne pas devenir les complices du PCC

Cho Kuan-ting, conseiller municipal de Nouveau Taipei

Cho Kuan-ting, membre du Conseil municipal de Nouveau Taipei, a publié un message sur les réseaux sociaux après avoir visionné le documentaire. Il a dit que depuis 1999, un grand nombre de pratiquants de Falun Gong sont persécutés par le PCC. Après avoir subi des examens médicaux dans les centres de détention et les prisons, ils sont ajoutés à la « banque de dons » d’organes, une étape cruciale dans les prélèvements d’organes par le PCC. Il a expliqué : « Des centres de don d’organes ont été créés dans les hôpitaux près des prisons, et ils sont très appréciés. Selon les informations obtenues par les enquêteurs, des dizaines d’hôpitaux ont admis que certains organes provenaient de pratiquants de Falun Gong. Ils ont même dit : “Vous obtiendrez un organe dans une semaine.” »

Il a ajouté que de nombreuses personnes malades étaient tombées dans le piège du PCC pour prolonger leur propre vie, et qu’elles avaient reçu des organes sans vérifier l’identité des donneurs. Il a poursuivi : « Une autre personne en bonne santé a perdu la vie. C’est extrêmement horrible et cruel. »

Il s’agit d’une des nombreuses atrocités commises par le PCC, a souligné M. Cho. Le régime ne veut pas que les gens connaissent les faits. Nous devons travailler ensemble et dénoncer ces crimes. Il a également invité les habitants de Taïwan à être clairs sur cette question et à ne pas devenir les complices du PCC.

Ce n’est pas une procédure médicale

Chen Nai-yu, conseillère municipale de Nouveau Taipei

Chen Nai-yu, une autre conseillère municipale de Nouveau Taipei, a dit qu’elle ne pouvait pas se calmer depuis qu’elle avait vu le documentaire. Pendant des années, le PCC a prélevé systématiquement les organes des pratiquants de Falun Gong. Les victimes étaient détenues ou « disparaissaient » simplement parce qu’il y avait une demande d’organes. Elle a dit : « Il s’agit d’une mise à mort. Ce n’est pas une procédure médicale. » Il ne s’agit pas d’incidents isolés. Il s’agit d’un crime institutionnel perpétré par l’État et le système médical en Chine.

Le témoignage de Zheng Zhi, un ancien chirurgien chinois, a profondément ému Chen Nai-yu. Il avait reçu l’ordre de prélever des organes, mais la victime était encore vivante. Ce souvenir est devenu son cauchemar. Lorsque Zheng a répété à plusieurs reprises : « Il (la victime) était encore en vie », Mme Chen a fondu en larmes. Elle a expliqué qu’en Chine : « Une personne vivante, un être humain peut disparaître de cette façon. »

Chen Nai-yu insiste pour que les Taïwanais évitent de se rendre en Chine continentale pour des transplantations d’organes. Il est possible qu’un organe « parfaitement compatible » provienne d’une vie innocente. Il s’agit d’un meurtre et non d’un don.

Elle a ajouté que Taïwan jouit de la démocratie et de la liberté. Il est important de mettre en place des mesures législatives pour lutter contre ces crimes, afin de ne pas dissimuler ces atrocités totalitaires.

Le PCC commet des péchés

Hung Chien-yi, conseiller municipal de Taipei

Hung Chien-yi, conseiller municipal de Taipei, a révélé que les récentes projections d’Organes d’État avaient fait l’objet de menaces. Cette situation démontre que les personnes qui ont envoyé ces menaces craignent que les gens ne découvrent la vérité sur les prélèvements d’organes. Il estime que ce documentaire prouve l’existence des prélèvements d’organes par le PCC en présentant des preuves solides, notamment des vidéos. Même d’anciens chirurgiens militaires ont témoigné et le groupe de victimes le plus important est celui des pratiquants de Falun Gong.

Lors d’une activité à Ximending, Hung Chien-yi a prononcé un discours pour promouvoir une projection à Taipei. De nombreux jeunes ont été bouleversés par cette brutalité. Selon la culture chinoise traditionnelle, nos corps proviennent de nos parents, ce qui signifie que le PCC ne peut pas simplement tuer les gens et prendre leurs organes. Pour cette raison, les pratiquants doivent informer davantage de personnes sur ce qui se passe en Chine.

Hung Chien-yi a poursuivi : « En prélevant des organes, le PCC commet des péchés. Nous croyons tous à la relation de cause à effet. Le PCC sera tenu pour responsable et ces dettes karmiques iront à ceux qui commettent des crimes. »

Les Nations Unies doivent intervenir

Tseng Zicheng, conseiller municipal de Hsinchu

Tseng Zicheng, conseiller municipal de Hsinchu, a dit que la persécution du Falun Gong par le PCC ne se déroulait pas seulement en Chine, mais qu’elle s’étendait à l’étranger. Face à la répression transnationale exercée par le PCC contre les pratiquants de Falun Gong et les défenseurs des droits de l’homme, il a exhorté les Nations unies et les gouvernements à ouvrir des enquêtes indépendantes.

Il a expliqué : « Le PCC est intrinsèquement brutal. Ce n’est qu’en désintégrant le PCC que la Chine aura un avenir et que Taïwan sera protégée. Avec lucidité et espoir, nous pensons que l’histoire se souviendra de ces événements et rendra justice en conséquence. Travaillons tous ensemble pour mettre fin à cette tragédie. »

Une projection privée révèle la nature du PCC

Chen Lina, conseillère municipale de Kaohsiung

Lorsque les projections d’Organes d’État ont commencé à Kaohsiung en juin, Hsu Chih-chieh, membre du Yuan législatif, et Chen Lina, conseillère municipale, ont organisé une projection privée suivie d’un forum de discussion. Mme Chen a expliqué qu’elle avait agi de la sorte parce que ce documentaire expose des faits et aide les gens à connaître la véritable nature du PCC. Elle a dit : « La persécution illégale du Falun Gong par le PCC s’est transformée en une chaîne d’approvisionnement en organes. C’est horrible et intolérable. Nous pensons que le divin ne permettra pas que cela continue et que les coupables en subiront les conséquences. »

Mme Chen a également remercié les pratiquants de Falun Gong pour leur courage et leur persévérance. « Nous devrions tous faire un pas en avant et nous opposer à la cruauté du PCC. Tout le monde peut le faire. Quelle que soit l’ampleur de votre voix, vous devez au moins faire un pas en avant. C’est ainsi que nous verrons le changement. »

Ne pas rester silencieux

Zhou Minghui, psychiatre

Après avoir visionné le documentaire, le psychiatre Zhou Minghui a affirmé que nous ne pouvions pas garder le silence face à un tel crime. Il a dit : « Nous devons agir et faire passer le message afin que davantage de personnes soient informées de ce qui se passe. Ce n’est qu’à ce moment-là que la société deviendra sûre, car ce que les malfaiteurs craignent le plus, c’est d’être démasqués. »

M. Zhou a expliqué : « La connaissance des faits est la clé. » Nous devons cesser de prendre nos désirs pour des réalités et de nous laisser guider par la guerre psychologique du PCC. Il a poursuivi : « Nous devons propager le message. Lorsque tout le monde le fera, la perversité cessera. »

Les tragédies qui se déroulent en Chine continentale pourraient s’étendre à d’autres endroits. Il a ajouté : « Tout ce que le PCC fait subir aux habitants de la Chine continentale aujourd’hui pourrait arriver aux Taïwanais ou au monde entier plus tard. » En soutenant le Falun Gong, nous sauvegardons la liberté et la démocratie à Taïwan ; nous sauvegardons également les droits fondamentaux des êtres humains. M. Zhou a ajouté : « Tant que nous agirons avec courage, le régime sera condamné à disparaître. »

Les membres du public réclament la justice

Les personnes ayant visionné le documentaire l’ont trouvé très instructif. M. Wu, qui dirige une entreprise de commerce électronique, a affirmé que ceux qui ont ignoré les menaces du PCC dans le passé pourraient reconsidérer leur position. Il a dit : « Je suis d’accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong parce qu’il réveille le bon côté du cœur des gens. Je pense que le temps prouvera tout et que la diffamation du Falun Gong prendra fin. Après tout, le bien est récompensé par le bien et le mal est puni. »

Mme Tsai, qui travaille dans le secteur des services, a trouvé le film bouleversant. Elle a dit : « Il est difficile d’imaginer que le PCC tue des gens comme on abat des animaux. J’admire les pratiquants de Falun Gong pour leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et pour leur détermination en dépit des pressions. Je pense que nous, Chinois, devrions avoir le courage de dire non au PCC, tout comme le font les pratiquants de Falun Gong. »

Mme Huang, qui travaille dans l’armée, a été attristée par le film. « Le peuple est le fondement d’un pays. Pour contrôler les gens, le PCC les oblige même à renoncer à leur croyance. C’est absurde ! Il est scandaleux que le PCC persécute le Falun Gong depuis plus de vingt ans ! »

M. Chen, de Yunlin, a remercié les pratiquants de Falun Gong d’avoir sensibilisé l’opinion publique à ce sujet. Il les respecte pour le courage dont ils ont fait preuve pour éduquer le public sur cette question importante. Il a également découragé les résidents taïwanais de se rendre en Chine pour y subir une greffe d’organes, de crainte qu’ils ne deviennent les complices du PCC. Il a précisé : « Le PCC totalitaire ne tolère pas d’autres idéologies et pourrait persécuter toute personne ayant des idées différentes. Nous devons donc être prudents. »

M. Yang, qui dirigeait une entreprise en Chine continentale, a dit avoir entendu parler des prélèvements d’organes il y a une vingtaine d’années. Il a dit : « À l’époque, beaucoup de gens savaient que le nombre de transplantations d’organes en Chine était élevé, mais ils ne voulaient pas en parler, car la provenance de ces organes était suspecte. Ils ont donc choisi de se taire. Aujourd’hui, nous voyons les preuves. Le PCC ne changera pas et ne peut qu’être désintégré. Nous espérons que la législation visant à combattre et à empêcher les prélèvements d’organes sera adoptée. »

Traduit de l’anglais