(Minghui.org) Il y a quelques années, j'ai déménagé sur la côte Ouest et j'ai créé un nouveau point de pratique en plein air près de chez moi. Pendant les cinq années qui ont suivi, j'ai persisté à y pratiquer tous les jours. Au début, il n'y avait que trois ou quatre compagnons de cultivation, mais par la suite le nombre est passé à sept, qui se sont joints à moi tous les jours.
S'accrocher aux principes et renforcer les exercices en période de turbulences
Depuis que le site web Minghui a publié la nouvelle musique des exercices, chaque jour nous avons pratiqué le deuxième exercice, « tenir la roue », pendant une heure, et avons aussi fait les autres exercices. Nous commencions à 4 heures du matin et terminions à 6 h 30. La plupart des pratiquants de ce point de pratique travaillent dans des projets de média, donc après les exercices du matin, ils se précipitaient dans leurs entreprises pour participer à l'étude quotidienne du Fa en groupe et ensuite commencer à travailler.
Parce que nous étudions le Fa et faisions les exercices tous les jours, tout le monde se sentait plein d’énergie et leur efficacité au travail s'est améliorée. En plus de bien faire leur travail dans les médias, beaucoup ont également rejoint la Tian Guo Marching Band, et certains ont entrepris divers autres projets pour valider le Falun Dafa. Tous les pratiquants du point de pratique ont reçu de grands bénéfices et ont eu de nombreuses compréhensions.
Nous nous réveillions les uns les autres en nous appelant ou en nous envoyant des SMS vers 3 heures du matin. Un compagnon de cultivation venait chercher tout le monde et nous roulions ensemble jusqu'au point de pratique, ce qui prenait environ dix minutes. Parfois, le travail dans les médias était trépidant et nous travaillions tard dans la nuit, ce qui rendait difficile le fait de se lever le matin. Cependant, comme nous avons agi en tant que groupe, lorsque l'un des pratiquants appelait, nous étions généralement capables de nous lever. Lorsque nous sortions et faisions les exercices, nous sentions notre énergie se rétablir très rapidement.
Le Maître nous a dit :
« Je vous dis que si vous agissez comme je l’ai enseigné dans ce système de pratique, il est garanti que vous n’aurez aucun ennui, seulement des bénéfices. Vous dites que vous êtes trop occupés et que vous n’avez pas le temps. En fait, vous avez peur de ne pas avoir assez de repos. N’avez-vous jamais réfléchi au fait que cultiver et pratiquer était la meilleure forme de repos ? Vous pouvez obtenir la sorte de repos qui ne peut pas être obtenue par le sommeil. Personne ne dirait : “Ces exercices me rendent si fatigué que je n’arrive à rien faire aujourd’hui.” On pourrait seulement dire : “Les exercices rendent mon corps léger. Je ne me sens pas fatigué après une nuit sans sommeil. Je me sens plein d’énergie. Après une journée de travail c’est comme si rien ne s'était passé.” N’est-ce pas ainsi ? » (Enseignement du Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord)
Persévérer à pratiquer à l'extérieur met également à l'épreuve ma croyance dans le Maître et le Fa. Je me souviens de plusieurs occasions où je ne me sentais pas bien et où les pratiquants m'ont demandé : « Est-ce que tu viens aujourd'hui ? » Durant cette période, j'étais dans un état conflictuel. Souffrant de vertiges, de douleurs sévères et d'un inconfort intense, je récitais le Fa, sachant que je devais m'appuyer sur le pouvoir du Fa pour m'en sortir.
Je me souvenais des paroles du Maître chaque fois que je traversais une période difficile :
« Le xiulian est justement difficile, ce qui est difficile c'est qu'au moment où le ciel s'effondre et la terre s'affaisse, ou la perversité persécute frénétiquement, au moment critique de la vie ou la mort, tu es toujours capable de continuer à marcher fermement sur ton chemin de xiulian, aucune affaire dans la société humaine n'arrive à interférer avec tes pas sur le chemin du xiulian. » (« Chemin », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
À chaque fois, j'ai réussi à me lever et à persister dans la pratique des exercices. Après chaque séance, j'ai senti une amélioration significative de ma condition physique. J'ai compris que les perturbations illusoires qui apparaissent dans le corps étaient aussi des tests pour les disciples. Maintenir une croyance ferme dans le Fa est la clé pour surmonter les tribulations.
Pratiquer les exercices en plein air sur une longue période est aussi un processus de cultivation qui me permet d'abandonner le désir de confort et de me débarrasser continuellement des conceptions humaines. J'ai remarqué qu'à chaque fois que je travaillais tard, je me disais : « Je n'ai dormi que moins de trois heures ; il va m'être difficile de pratiquer les exercices demain. » Je me sentais épuisée et mal à l'aise, même si je me forçais à y aller. Parfois, avant de me coucher, je jetais un coup d'œil à la météo pour voir si de fortes pluies ou du vent étaient prévus pour le lendemain. Le lendemain matin, il était tout aussi difficile de sortir du lit, avec les mêmes sensations de fatigue et de somnolence.
J'ai finalement réalisé que l'état incorrect de mon corps était principalement dû à l'interférence des pensées humaines et des conceptions. Dès lors, j'ai fait un effort conscient pour éliminer les pensées et les conceptions humaines. J'ai appris à ne pas me laisser influencer par des facteurs externes tels que l'heure à laquelle je me couchais, ma durée de sommeil, le fait qu'il vente ou qu'il pleuve, le fait que ce soit un jour de semaine ou le week-end. Ces facteurs objectifs n'ont pas de lien essentiel avec la cultivation d'un pratiquant de Falun Dafa. La cultivation elle-même est le processus qui permet de transcender l'humain et de devenir divin.
Après l'apparition du COVID, notre ville a émis l'ordre de rester à la maison, ce qui a entraîné la suspension de notre point de pratique pendant plusieurs semaines. Pendant cette période, nous avons pratiqué seuls à la maison. Cependant, j'ai constaté que j'étais plus facilement distraite par le confort de la maison, et j'ai parfois eu du mal à faire les cinq exercices quotidiens. Pendant la méditation, je me sentais souvent somnolente et les effets n'étaient pas aussi bons. Les jours où nous pouvions pratiquer à l'extérieur nous manquaient à tous, et nous étions donc impatients de reprendre dès que possible. Lorsque nous avons finalement repris les exercices matinaux en plein air, nous nous sommes tous sentis profondément émus et reconnaissants pour l'environnement de cultivation que le Maître nous a fourni.
Pendant la période de transition entre le printemps et l'été, nous avons continué à faire nos exercices quotidiens. En été, les moustiques pullulaient souvent autour de nous, provoquant des gonflements sur nos visages et nos mains. En hiver, nos doigts gelaient souvent jusqu'à ce qu'ils nous fassent très mal. Parfois, des vents violents soufflaient du sable dans nos oreilles, notre nez et notre bouche, mais nous ne nous sommes jamais arrêtés. Nous attribuons tout cela aux bénédictions compatissantes de notre Maître.
Découvrir les cœurs humains et éliminer les attachements pendant les exercices en plein air
Il y a trois ans, j'ai été mutée sur la côte Est pour mon travail. Pendant le voyage, le point de pratique en plein air de la côte Ouest m'a manqué. Je ne connaissais pas d'autres pratiquants ici, ni les points de pratique locaux, j'éprouvais donc des sentiments mitigés.
Je ne m'attendais pas à ce que, dès ma descente d'avion, je sois invitée à séjourner chez une pratiquante qui participait aux exercices en plein air. Nous sommes sorties ensemble le lendemain pour pratiquer et nous n'avons pas perdu un seul jour. J'ai réalisé que tant que j'avais ce désir, le Maître faisait alors des arrangements pour moi.
L'environnement de cultivation a changé. En raison du climat froid qui règne ici, j'ai beaucoup plus de défis à relever. J'y vois une occasion précieuse de me défaire de mon attachement au confort, car je dois non seulement me lever tôt, mais aussi résister au froid.
J'ai essayé six points de pratique en plein air différents dans ma région pour trouver celui qui convenait le mieux à mon horaire de travail. Le jour de Noël 2022, j'ai connu des températures aussi basses que moins 18 degrés Celsius. Après avoir pratiqué ce jour-là, j'avais les doigts gelés. Cependant, aucun de mes compagnons de cultivation du même lieu d'exercices n'a eu de problème. J'ai commencé à me demander où j'avais fait fausse route et pourquoi c'était moi qui étais interférée.
Mon équipe de travail me complimentait à propos de comme je me levais tôt et respectais mon emploi du temps, ce qui m'a amenée à me reposer sur mes lauriers. J'ai également constaté qu'à plusieurs reprises, j'avais mal lu l'heure et m'étais levée une heure plus tôt que d'habitude, mais je ne me sentais pas fatiguée. Je me suis demandé s'il s'agissait de diligence. D'où venait cette motivation ?
J'avais entendu dire qu'ici, il n'y avait pas beaucoup de pratiquants qui sortaient pratiquer pendant l'hiver, alors je me suis dit : « Si les autres ne peuvent pas le faire, je peux le faire. Je peux venir même quand il neige en hiver. » Je me rends compte aujourd'hui que cet état d'esprit, bien qu'apparemment diligent, visait davantage à m'auto-valider qu'à valider Dafa. J'ai découvert que ma motivation à faire des choses que les autres ne pouvaient pas faire provenait du désir de me valider moi-même, et en fin de compte j'ai découvert que je ne pouvais pas surmonter l'épreuve.
J'ai réalisé que même en faisant quelque chose d'aussi sacré que les exercices de Falun Dafa en plein air, je portais un cœur humain qui voulait se valider, ce qui était dangereux.
Comprendre la forme de cultivation de Dafa
En raison de mes engagements professionnels, je ne peux faire tous les exercices quotidiens et l'étude du Fa que tôt le matin. Si je ne les termine pas le matin, je n'aurai pas le temps de rattraper plus tard dans la journée. C'est pour cela que j'ai passé huit ans à faire les exercices dehors. Je me débrouillais bien sur la côte Ouest parce qu'il y avait toujours quelqu'un qui comptait sur moi pour l'emmener. Même lorsque je ne me sentais pas bien ou mal à l'aise, je faisais l'effort de pratiquer dehors parce que je ne voulais pas porter préjudice aux autres.
Je suis seule sur la côte Est. Souvent, je médite seule dans le parc quand il fait nuit. Quelques fois, j'ai rencontré des sans-abri qui m'ont fait peur et m'ont dérangée. Malgré cela, j'ai besoin de bien faire et de me cultiver même dans un environnement où je me sens seule.
Parfois je travaille avec diligence, mais d'autres fois je me relâche, même pendant de longues périodes. Pendant ces périodes, les pratiquants s'enquièrent toujours de moi, se montrent préoccupés et demandent pourquoi je ne suis pas venue pratiquer récemment. Ils se proposent même de me réveiller, essayant de me motiver et de m'encourager à étudier davantage le Fa et à persévérer.
J'ai parcouru tout ce chemin et j'ai persévéré grâce à la force que j'ai acquise en étudiant le Fa, ainsi qu'aux encouragements et à l'aide inébranlables des autres pratiquants qui m'entourent.
Je me suis rendu compte que participer aux exercices collectifs et étudier le Fa tous les jours, c'est suivre la voie tracée par le Maître. Bien que cela semble ordinaire, cela exige de surmonter de nombreuses épreuves et interférences. Être capable de persévérer et de marcher avec constance sur ce chemin est également l'exigence du Maître à notre égard.
La splendeur et le pouvoir extraordinaire de Dafa
Il y a trois ans, j'ai souscrit une assurance-vie qui nécessitait un examen médical et de nombreux tests de laboratoire pour évaluer divers indicateurs de santé. L'assureur semblait nerveux et m'a informé que le contrat ne serait pas valable si je ne réussissais pas les tests. Elle m'a demandé à plusieurs reprises de faire attention à mon repos, à mon alimentation et à mon état de santé général.
En raison de la pandémie, l'examen physique s'est déroulé à domicile, avec la visite d'une infirmière. Après avoir mesuré ma tension artérielle et mon rythme cardiaque, elle s'est exclamée : « Ouah, vous avez le même âge que moi, mais vous êtes en bien meilleure santé que moi ! »
Quelques jours plus tard, j'ai reçu mon rapport d'examen physique. Tous les indicateurs (plus de 100) se situaient dans une fourchette normale. L'assureur a été impressionné par mon état de santé ; il était rare de voir un tel cas dans sa société. J'ai profité de l'occasion pour lui redire la vérité sur le Falun Dafa et ses effets sur la santé, et je lui ai dit que c'était le résultat de ma pratique persistante en plein air au fil des ans. Elle était également d'accord, disant que cela devait être l'effet miraculeux du Falun Dafa.
Remarques finales
J'ai compris que nos corps physiques sont nos propres petits univers, capables de porter d'innombrables êtres avec lesquels nous sommes en contact. Derrière chaque être se cachent d'innombrables autres vies. Par conséquent, nous devons chérir nos univers individuels et cultiver avec diligence. Les points de pratique en plein air constituent le meilleur environnement pour la cultivation, car ils sont un don du Maître. Il est de notre responsabilité de les conserver et d’y participer, en nous efforçant de faire de notre mieux chaque jour.
Quelles que soient les tribulations auxquelles nous sommes confrontés dans la vie, tant que nous pouvons sortir pour faire les exercices, nous nous sentirons mieux et les tribulations deviendront beaucoup moins importantes.
Chérir le lien entre les pratiquants et l'opportunité de pratiquer Dafa signifie également nous chérir nous-mêmes. Nous espérons que plus de pratiquants se mettront à créer davantage de points de pratique en plein air dans leurs régions, guidant ainsi davantage de personnes ayant une affinité prédestinée pour obtenir le Fa.
Voilà ce que j'ai compris à mon niveau actuel. N'hésitez pas à me signaler tout élément inapproprié.
Traduit de l'anglais
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