(Minghui.org) Note de la rédaction : Ceci fait partie d’une série de cas de décès traduits récemment par la version anglaise de Minghui.org. Ces cas ont été publiés il y a longtemps sur le site chinois Minghui.org, mais n’avaient pas été traduits jusqu’à présent.

Nom :Li Aiping

Nom chinois :李爱萍

Sexe : Féminin

Âge : 63 ans

Ville : Anyang

Province :Henan

Profession :Ingénieur

Date du décès :27 juin 2022

Date de la dernière arrestation :17 février 2015

Dernier lieu de détention :Prison pour femmes du Xinxiang

Une habitante de 63 ans de la ville d’Anyang, dans la province du Henan, est décédée le 27 juin 2022, après avoir subi des années de persécution en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Après le début de la persécution en juillet 1999, Mme Li Aiping, une ingénieur de formation, s’est rendue à deux reprises à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong. Après une arrestation illégale, elle a été illégalement condamnée à deux ans de travaux forcés, mais s’est vu refuser l’admission au camp de travail local en raison de sa tension artérielle élevée. Au lieu de la relâcher, la police l’a placée dans un centre de lavage de cerveau pendant deux ans.

Le 2 août 2004, Mme Li a été de nouveau illégalement arrêtée et emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Elle a entamé une grève de la faim en signe de protestation et a été libérée après être tombée gravement malade. Wang Yuansheng, du Bureau 610 a fait en sorte que six agents restent chez elle pour la surveiller, ce qui a gravement perturbé la vie quotidienne de sa famille. Désespérée, elle a quitté son domicile et a été licenciée.

En 2008, alors qu’elle était en errance, Mme Li a été illégalement arrêtée et

condamnée à trois ans de travaux forcés. Dans le camp de travail pour femmes de Shibalihe, elle a refusé de renoncer à sa croyance et a été soumise à diverses formes d’abus. Elle a été maintenue à l’isolement pendant de longues périodes. Elle n’était pas autorisée à parler à qui que ce soit et était obligée de rester debout pendant de longues heures. Sa tension artérielle est montée en flèche. Les gardiennes du camp de travail lui ont ordonné de prendre des médicaments, ce qu’elle a refusé de faire. [on les a donc cachés dans sa nourriture]. Elle l’a découvert lorsque la nourriture a eu un goût étrange. Elle a entamé une grève de la faim pour protester et le camp de travail l’a libérée un an plus tôt que prévu.

Le 17 février 2015, après une nouvelle arrestation illégale, Mme Li a été illégalement condamnée à trois ans de prison le 12 novembre de la même année. Le tribunal du district de Wenfeng n’a informé personne de l’audience secrète. Elle a été admise à la prison pour femmes du Xinxiang à une date inconnue.

Pendant sa peine de prison, la pension de Mme Li a été suspendue. Le 16 février 2018, après sa libération, sa famille a acheté une pension privée pour elle (sans passer par son ancien employeur). En août 2020, le Bureau local de la Sécurité sociale a mis fin à sa pension, bien qu’elle y ait cotisé. L’agence lui a même ordonné de restituer la pension qui lui avait été versée avant août 2020. Elle a dû ramasser des ordures pour joindre les deux bouts, en plus d’être constamment harcelée par la police. La persécution incessante a fini par lui coûter la vie le 27 juin 2022.

Traduit de l’anglais :