(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Lorsque je suis arrivée en Nouvelle-Zélande en 2024, j’ai senti que les pratiquants locaux n’étaient pas des étrangers, mais plutôt des membres de ma famille. Je pratique les exercices en plein air avec les pratiquants locaux et je distribue chaque jour avec eux des documents de clarification de la vérité. Même si je suis parfois fatiguée, je me sens heureuse et épanouie chaque jour. J’aimerais partager avec vous mes récentes expériences de cultivation.

Me débarrasser de mon attachement fondamental

Même si je vis maintenant en Australie, j’ai toujours peur quand je vois des policiers. Un jour, j’ai vu beaucoup de monde dans le parc et j’ai dit à ma fille : « Après avoir terminé les exercices, je veux demander à ta tante de m’accompagner pour distribuer des dépliants. » Elle m’a répondu : « Pourquoi n’y vas-tu pas toute seule ? N’est-il pas préférable de ne pas compter sur les autres ? »

Je n’arrivais pas à me calmer pendant que je pratiquais les exercices. Devais-je aller au parc pour distribuer des dépliants ? Si les gens me signalaient à la police, que devrais-je faire ? J’avais peur et je ne voulais pas y aller. Mais après avoir terminé les exercices, mon esprit était vide. Ma peur avait disparu. J’ai pris mon sac et je suis allée au parc. J’ai réalisé plus tard que le Maître avait éliminé la substance de la peur en moi lorsqu’il avait vu que je voulais sauver les êtres.

J’ai distribué des dépliants en allant au parc, et je les ai tous distribués. Je n’avais rien à distribuer au retour. J’ai regretté de ne pas en avoir apporté davantage. J’ai dit à ma fille que j’avais abandonné ma peur, et elle m’a encouragée à cultiver avec diligence.

J’ai souffert d’otite moyenne quand j’étais jeune. Elle a été guérie, mais mon tympan gauche était perforé et j’étais sourde. Il y a un an, les symptômes sont réapparus. Du pus sortait de mon oreille. Je n’y ai pas prêté attention. Pendant le vol vers la Nouvelle-Zélande, ma voix est soudain devenue rauque. Les autres personnes avaient du mal à m’entendre, même si je parlais fort.

Il y a environ six mois, j’ai eu l’impression qu’il y avait quelque chose de dur dans mon oreille gauche. Je n’entendais presque plus rien. Je ne pouvais plus communiquer avec les autres. Le médecin m’a dit qu’il s’agissait peut-être d’un cholestéatome et la chirurgie était la seule option.

Le deuxième jour après mon retour du parc, mon oreille gauche me démangeait. J’ai utilisé un cure-oreille et j’ai retiré avec surprise quelque chose de la taille d’un petit ongle. Je pouvais entendre la musique d’exercice même lorsque le volume était faible. Il n’y avait plus de pus qui sortait de mon oreille droite. Je pouvais entendre clairement les gens parler. Un pratiquant m’a dit que ma voix était plus forte.

Les non-pratiquants pourraient ne pas croire que le cholestéatome a disparu sans chirurgie. J’en suis la preuve vivante. Comme le Falun Dafa est merveilleux et miraculeux ! Ma gratitude envers le Maître est indescriptible.

J’ai réalisé que ma peur était la cause de ma surdité et de ma voix rauque. Lorsque j’ai abandonné ma peur et élevé mon xinxing, le Maître a éliminé les mauvaises substances de mon corps.

En écrivant ceci, je me suis rendu compte que la peur était mon attachement fondamental. Je ne savais pas quel était mon attachement fondamental lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. J’étais timide et introvertie et j’avais peur de faire des erreurs. Je ne distribuais des dépliants qu’aux personnes qui semblaient amicales. Lorsque je distribuais des dépliants la nuit, je m’assurais qu’il n’y avait personne autour avant de déposer le dépliant. Je faisais un détour si je voyais une voiture de police devant moi. Je pensais que tout le monde ressemblait à un espion du Parti communiste chinois (PCC). Je ne validais pas la Loi de manière ouverte et digne. J’avais de fortes pensées négatives et j’avais du mal à les éliminer. Je me disais que ce n’était pas grave, car d’autres pratiquants avaient aussi peur, même si leur peur n’était pas aussi forte.

De quoi avais-je peur ? J’avais peur de subir des pertes et d’être blessée. Derrière cette peur se cachait l’égoïsme. La cause profonde de la peur était l’égoïsme. L’égoïsme est la caractéristique de l’ancien univers. Les êtres du nouvel univers sont altruistes. Le Maître a vu mes pensées droites, a éliminé la substance de la peur pour moi et m’a permis de la voir clairement et de m’en débarrasser.

Le ressentiment disparaît lorsque je change ma mentalité

Avant de commencer à pratiquer, j’aimais lire des histoires traditionnelles et j’avais des valeurs traditionnelles. Je croyais que les enfants devaient respecter leurs parents et les écouter sans condition. J’avais cette attitude envers mes parents. J’exigeais également que ma fille fasse de même. Ma fille suivait toujours mes instructions et ne répondait jamais quand elle était jeune. Elle écoutait patiemment les interminables discours de sa grand-mère sans jamais manifester d'ennui.

Mais il y a environ deux ans, ma fille et moi avons commencé à nous disputer pour des choses insignifiantes. Chacune voulait que l’autre l’écoute. Quand elle ne m’écoutait pas, je me mettais en colère et perdais mon sang-froid. Je pensais que j’appartenais à la génération précédente et qu’elle devait m’écouter. Je pensais qu’elle s’écartait des valeurs traditionnelles. Si elle ne s’excusait pas, je ne lui parlais plus. J’ai progressivement développé du ressentiment. Je voulais même partir et ne plus cuisiner pour elle. Il s’agissait manifestement de mon esprit de compétition et de mon ressentiment, un état d’esprit typique de la culture du PCC. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque et j’étais empêtrée dans le principe quotidien de savoir qui avait raison et qui avait tort. Je ne considérais pas la question selon les principes du Fa.

Avant de quitter la Chine, j’avais parfois des douleurs dans le bras droit. Récemment, celles-ci sont devenues de plus en plus fortes et je ne pouvais plus faire correctement les exercices. J’ai réalisé que c’était un problème. Un jour, j’ai écouté le partage d’une pratiquante. Elle a mentionné qu’elle avait du ressentiment. J’ai regardé à l’intérieur de moi et j’ai découvert que j’avais aussi du ressentiment.

J’ai réalisé que ma fille et moi avions une affinité prédestinée. Nous sommes des rois et des seigneurs qui sommes descendus sur terre pour aider le Maître à rectifier le Fa. Notre véritable relation est que nous sommes des compagnons de cultivation. Nous sommes venues pour nous aider mutuellement à nous élever et nous devrions nous chérir l’une l’autre. Je ne devrais pas avoir de ressentiment envers elle. J’étais trop attachée aux principes des gens ordinaires et aux anciennes règles de bienséance. En tant que pratiquants, nous devrions mesurer les choses à l’aune du Fa.

Dès que j’ai réalisé cela, mes conceptions ont vacillé. J’ai pris conscience que la cultivation est une chose sérieuse. Je ne pouvais emporter aucun attachement avec moi. J’ai émis la pensée droite pour éliminer mon ressentiment. Le lendemain matin, j’ai senti la douleur dans mon bras se dissiper. Ma fille m’a dit qu’elle avait fait un rêve. Elle avait vu dans son rêve une personne costaude qui me mordait le bras droit. Je ressentais une telle douleur que mon front était couvert de sueur, mais je restais immobile et ne ripostais pas. J’ai compris que le ressentiment était un être vivant. Les forces anciennes l’utilisaient pour persécuter les pratiquants et ne voulaient pas que je cultive. Je devais m’en débarrasser complètement.

Lorsque ma fille s’est plainte à nouveau, je me suis rappelé que c’était pour mon bien et que je ne devais pas tomber dans le piège des forces anciennes. Je suis restée silencieuse et j’ai pris cela avec légèreté. Elle a alors compris qu’elle devait se cultiver et abandonner ses propres conceptions. Nous ne nous disputons plus. Nous nous comprenons et nous nous harmonisons.

Cultiver avec diligence et sauver plus d’êtres

Je me rends tous les jours sur le point de pratique pour pratiquer les exercices et distribuer des dépliants. Parfois, je n’ai pas envie d’y aller, pensant que j’y vais tous les jours, que beaucoup de gens ont déjà pris nos dépliants et que c’est une perte de temps. Le Maître arrange pour que des gens m’encouragent. Quand j’ai offert un dépliant à une dame occidentale, elle en a sorti un de son sac et m’a montré qu’elle en avait déjà un. Au bout d’un moment, elle est revenue et m’a dit : « Merci ! » Elle m’a fait un signe de tête et est partie joyeusement.

Un jeune homme a pris notre dépliant et m’a saluée profondément. Il m’a dit « merci » à plusieurs reprises. J’ai été très touchée. La partie consciente des êtres me remercie. Le Maître m’encourage. Je rencontre des personnes prédestinées tant que je sors pour sauver les êtres. C’est peut-être la seule fois que certaines personnes se trouvent dans notre région. Si elles ratent cette occasion, elles n’auront peut-être plus l’occasion de rencontrer le Falun Dafa.

Je ne parlais pas anglais, je ne pouvais donc pas parler aux Occidentaux du Falun Dafa et de la persécution. J’ai commencé à apprendre l’anglais grâce aux encouragements de ma fille. C’est difficile pour moi, mais je suis déterminée à apprendre l’anglais afin de pouvoir sauver plus d’êtres, accomplir mes vœux et être digne du salut compatissant du Maître.

Traduit de l’anglais