(Minghui.org) Ma mère a commencé à pratiquer le Falun Dafa alors qu’elle était enceinte de moi. Je suis maintenant maman, et mon bébé est également béni par Dafa.
Enfant, je savais que ma mère était une bonne personne qui pratiquait Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Malgré la persécution, je l’ai dit lorsque mon institutrice m’a interrogée sur ma mère.
Ma mère ne m’a pas trop poussée dans mes études quand j’étais enfant, mais elle s’assurait que j’étudie le Fa tous les jours. Elle m’emmenait souvent au parc du quartier et nous lisions le Zhuan Falun. J’ai pu lire le Zhuan Falun toute seule en CP et CE1 (6 ou 7 ans). J’ai appris à lire beaucoup plus tôt que les autres enfants de mon âge et mes notes en chinois ont toujours été très bonnes.
Quand j’étais en CE2, ma mère a été licenciée de son travail à cause de la persécution. Elle étudiait souvent le Fa avec moi à la maison et, dès qu’elle avait du temps, elle sortait distribuer des documents clarifiant la vérité sur le Falun Dafa.
Un soir, ma mère n’est pas rentrée. J’étais très nerveuse. Peu après, un groupe de policiers est arrivé. Peut-être parce qu’ils ne voulaient pas que je les voie fouiller notre maison, on m’a dit de m’asseoir dans la cuisine. Lorsqu’ils sont partis, j’ai couru dehors et leur ai crié : « Ma mère est une bonne personne ! Aucun de vous ne peut lui faire quoi que ce soit ! »
Pendant quelques secondes, ils ont eu l’air choqués. Vers 20 heures ce soir-là, ma mère a été libérée et est rentrée à la maison. Je lui ai servi un bol de porridge de maïs, et j’ai pu voir clairement les marques rouge foncé sur ses poignets, dues aux menottes. Ma mère m’a dit qu’il y avait des exemplaires des Neuf Commentaires sur le Parti communiste dans le placard de la cuisine, juste derrière moi. La police ne les avait pas trouvés.
Quand j’étais en CM2, mes parents se sont remariés. Le plus grand souhait de ma mère était de retrouver son emploi et d’aider le Maître à sauver davantage de personnes. Grâce à sa pensée droite, elle a effectivement été rappelée à son travail. Durant cette période, mon père a beaucoup aidé ma mère. Il a également bénéficié de la bénédiction de Dafa, qui lui a permis d’obtenir un meilleur emploi et un meilleur salaire. La situation financière de notre famille n’a cessé de s’améliorer.
Mon parcours de cultivation au Japon
Lorsque j’étais à l’université, j’ai appris le japonais par hasard. Après avoir obtenu mon diplôme, je suis partie étudier au Japon.
J’ai cultivé assidûment pendant mon séjour. J’avais trop peur de parler du Falun Dafa en Chine. Mais maintenant, je pouvais le faire. J’ai acheté tous les livres du Maître dans une librairie. Je participais régulièrement à l’étude du Fa et aux exercices collectifs. Chaque jour après les cours, je distribuais des dépliants sur le Falun Dafa. Je consultais une carte et planifiais mes itinéraires. J’accompagnais également d’autres pratiquants pour distribuer des dépliants. Le billet aller-retour coûtait généralement entre 600 et 700 yuans. Alors, à chaque fois, je me disais que je devais distribuer autant de dépliants que possible pour que le prix en vaille la peine. Quand j’étais fatiguée, je récitais les paroles du Maître :
« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
En hiver, je participais aux exercices collectifs dans un parc, vêtue de plusieurs couches de vêtements chauds. Je me disais que c’était peut-être ce que faisait ma mère avant le début de la persécution.
Lorsque la pandémie de la COVID a frappé, on a diagnostiqué un cancer du poumon à mon père. Je n’avais pas peur, car je savais qu’il ne mourrait pas. Je savais qu’il éliminait le karma et que le Maître prenait soin de lui.
J’ai été confrontée à un dilemme : rester au Japon ou retourner en Chine. Ma mère m’a encouragée à continuer de participer aux projets de Dafa au Japon, mais je savais que j’étais le soutien spirituel de mon père. Je ne voulais pas non plus que les gens se méprennent sur moi et pensent que je manquais de piété filiale. J’étais profondément tourmentée.
J’ai décidé de retourner en Chine. Dès que mon père m’a vue, il a retrouvé le sourire et était comme une autre personne. Il parlait avec énergie et souriait. « Papa, seul le Maître peut te sauver. Étudions le Fa ensemble », ai-je suggéré.
Chaque jour, mon père et moi lisions une section du Zhuan Falun et lisions les paragraphes à tour de rôle. Je lui ai aussi appris à méditer et à émettre la pensée droite. Son état physique s’est amélioré. À la fin de la lecture du livre, il n’y avait plus de cellules cancéreuses dans le corps !
J’aurais voulu que mon père continue à lire le Zhuan Falun. Il ne l’a pas fait, mais Dafa était ancré dans son cœur et il savait que Dafa est bon. Quatre ans ont passé, et mon père est toujours en bonne santé, et les examens montrent que le cancer a disparu.
Merci, Maître, de prendre soin non seulement de nous, les pratiquants, mais aussi de notre famille !
Une fois sa santé rétablie, mon père a commencé à parler de mon mariage. Je n’ai eu qu’une seule pensée : j’ai demandé au Maître de m’aider à trouver quelqu’un qui partage Dafa et ma pratique.
Mon mari m’encourage à étudier le Fa et à faire les exercices. Il ne s’oppose pas à ce que je fasse écouter l’enregistrement des conférences du Maître à notre bébé. Cependant, nous avons rencontré des difficultés au début. Lorsque nous avons décidé de nous marier, ses parents ont appris que je pratiquais le Falun Dafa. Ils ne voulaient pas que je continue et ont fait pression sur mon mari. Il m’a demandé si j’allais arrêter. J’ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. Cela fait partie de ma vie. »
Nous sommes restés assis en silence pendant environ vingt minutes dans la voiture. Finalement, il a cessé de me mettre la pression. Après notre mariage, il a dit qu’il avait dit à ses parents qu’il devait m’épouser.
Après notre mariage, j’ai pris soin de ma famille et j’ai mieux traité mes beaux-parents que mes propres parents. Mon mari m’a dit qu’il était si heureux d’avoir choisi de m’épouser. Je lui ai dit que c’était Dafa qui avait fait de moi une bonne personne. Il a acquiescé et a dit qu’il avait choisi une pratiquante de Dafa !
Depuis plus de vingt ans, le Maître prend soin de moi. Lorsque j’étais seule et nostalgique au Japon, j’ai profondément ressenti que le Maître était à mes côtés. Comme l’a dit le Maître : « … le Maître est là, le Fa est là, qu’y a-t-il à craindre ? Ne t’en préoccupe pas ! » (« Enseignement du Fa au Fahui de Sydney »)
Je suis si reconnaissante envers le salut bienveillant du Maître !
Traduit de l’anglais
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